Le nouveau ministre américain de la Justice, Eric Holder, a exclu explicitement lundi tout recours à la technique d’interrogatoire dite du “waterboarding”, consistant à infliger à un suspect un simulacre de noyade. “Le waterboarding, c’est de la torture (...) Mon département de la Justice ne le justifiera pas, ni ne le rationalisera ou ne le tolérera”, a déclaré Eric Holder dans une discours devant le Conseil juif des Affaires publiques à Washington.
Barack Obama a réaffirmé depuis sa prise de fonctions, le 20 janvier, qu’il entendait se démarquer de l’attitude de son prédécesseur George Bush dans ce domaine. George Bush a affirmé qu’aucun membre de son administration n’avait eu recours à la torture après les attentats du 11 septembre 2001, mais la CIA a reconnu au moins trois cas de “waterboarding”. Le candidat républicain à la présidentielle John McCain a lui-même accusé en septembre dernier l’administration Bush d’avoir “recommandé” et “utilisé” la technique du waterboarding. Selon la chaîne de télévision ABC, plusieurs anciens proches de Bush avaient défini lors d’une série de réunion les méthodes d’interrogatoires “musclés” à employer contre Al Qaïda. En décembre dernier, un groupe d’officiers américains à la retraite avaient exhorté Barack Obama à restaurer l’image extérieure des Etats-Unis, mise à mal par ces accusations de torture à l’encontre de détenus suspectés de terrorisme. “Nous devons effacer la tache qui nous salit, nous et notre réputation à l’étranger”, avait ainsi déclaré le vice-amiral Lee Gunn, ancien inspecteur général de l’US Navy.
“Nos valeurs ne nous affaiblissent pas, elles nous protègent et nous rendent plus forts. Et c’est pourquoi je peux me tenir ici ce soir et dire sans exception ni équivoque que les Etats-Unis d’Amérique ne torturent pas”, a déclaré Barack Obama la semaine dernière devant le Congrès. Le nouveau président américain, qui a en outre promis une “justice rapide et sûre pour les terroristes détenus”, avait symboliquement rompu avec l’ère Bush en annonçant dès les premiers jours de sa présidence la fermeture du camp de Guantanamo.
Reuters
Barack Obama a réaffirmé depuis sa prise de fonctions, le 20 janvier, qu’il entendait se démarquer de l’attitude de son prédécesseur George Bush dans ce domaine. George Bush a affirmé qu’aucun membre de son administration n’avait eu recours à la torture après les attentats du 11 septembre 2001, mais la CIA a reconnu au moins trois cas de “waterboarding”. Le candidat républicain à la présidentielle John McCain a lui-même accusé en septembre dernier l’administration Bush d’avoir “recommandé” et “utilisé” la technique du waterboarding. Selon la chaîne de télévision ABC, plusieurs anciens proches de Bush avaient défini lors d’une série de réunion les méthodes d’interrogatoires “musclés” à employer contre Al Qaïda. En décembre dernier, un groupe d’officiers américains à la retraite avaient exhorté Barack Obama à restaurer l’image extérieure des Etats-Unis, mise à mal par ces accusations de torture à l’encontre de détenus suspectés de terrorisme. “Nous devons effacer la tache qui nous salit, nous et notre réputation à l’étranger”, avait ainsi déclaré le vice-amiral Lee Gunn, ancien inspecteur général de l’US Navy.
“Nos valeurs ne nous affaiblissent pas, elles nous protègent et nous rendent plus forts. Et c’est pourquoi je peux me tenir ici ce soir et dire sans exception ni équivoque que les Etats-Unis d’Amérique ne torturent pas”, a déclaré Barack Obama la semaine dernière devant le Congrès. Le nouveau président américain, qui a en outre promis une “justice rapide et sûre pour les terroristes détenus”, avait symboliquement rompu avec l’ère Bush en annonçant dès les premiers jours de sa présidence la fermeture du camp de Guantanamo.
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