La chef du parti Kadima, Tzipi Livni, a de nouveau refusé vendredi d’intégrer un gouvernement de coalition, lors d’une réunion convoquée par le leader du Likoud, Benyamin Netanyahu.
Ce dernier, qui a jusqu’au 3 avril prochain pour former son gouvernement, va devoir le faire, selon Le Nouvel Observateur, sur la base d’une alliance avec l’extrême droite et des partis religieux. Il s’appuiera ainsi sur une majorité de 65 députés sur 120.
Cette faible marge de manœuvre rendra le gouvernement vulnérable. Alors qu’une coalition ouverte au centre serait plus conforme aux attentes de la nouvelle administration Obama. Qui a pris des engagements de «manière plus agressive» dans le processus de paix au Proche-Orient.
La pomme de discorde entre la chef du Kadima et celui du Likoud demeure la création d’un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Tzipi Livni y étant favorable, au contraire de Benyamin Netanyahu.
«Deux Etats pour deux peuples, ce n’est pas un slogan vide. C’est le seul moyen, a indiqué Tzipi Livni à l’Ap, pour Israël de maintenir son existence en tant qu’Etat juif et démocratique».
Benyamin Netanyahu entend, lui, promouvoir le processus diplomatique avec les Palestiniens. Il a affirmé, par ailleurs, avoir fait une offre généreuse de partenariat à celle qui fut sa rivale aux élections du 10 février.
Ernest Aka Simon
Ce dernier, qui a jusqu’au 3 avril prochain pour former son gouvernement, va devoir le faire, selon Le Nouvel Observateur, sur la base d’une alliance avec l’extrême droite et des partis religieux. Il s’appuiera ainsi sur une majorité de 65 députés sur 120.
Cette faible marge de manœuvre rendra le gouvernement vulnérable. Alors qu’une coalition ouverte au centre serait plus conforme aux attentes de la nouvelle administration Obama. Qui a pris des engagements de «manière plus agressive» dans le processus de paix au Proche-Orient.
La pomme de discorde entre la chef du Kadima et celui du Likoud demeure la création d’un Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Tzipi Livni y étant favorable, au contraire de Benyamin Netanyahu.
«Deux Etats pour deux peuples, ce n’est pas un slogan vide. C’est le seul moyen, a indiqué Tzipi Livni à l’Ap, pour Israël de maintenir son existence en tant qu’Etat juif et démocratique».
Benyamin Netanyahu entend, lui, promouvoir le processus diplomatique avec les Palestiniens. Il a affirmé, par ailleurs, avoir fait une offre généreuse de partenariat à celle qui fut sa rivale aux élections du 10 février.
Ernest Aka Simon