Le secrétaire général des Nations unies était à Kisangani avant de se rendre, hier, au Rwanda.
Une étroite collaboration entre le gouvernement et la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) pour stabiliser l’est de la République démocratique du Congo (Rdc) et protéger sa population. Tel est le vœu du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui était samedi à Kisangani dans l’est de la Rdc.
Forte de 17 000 hommes, la Monuc a contribué à la tenue des élections de 2006. Depuis, il lui est reproché par des Organisations non gouvernementales (Ong) de ne pas remplir sa mission. Surtout lors des opérations militaires menées conjointement par l’armée de la Rdc, et celles de l’Ouganda et du Rwanda pour traquer les Hutus des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (Fdlr). Qui ont fait, selon ces Ong, 1000 civils.Selon des sources proches de la Monuc, elle n’a pas été informée par le président congolais, Joseph Kabila, des manœuvres des armées congolaise, ougandaise et rwandaise. Aussi, a-t-elle dû se contenter d’en contenir les retombées.
Samedi, Ban Ki-moon a rejeté les critiques des Ong qui ont accusé la Monuc de ne pas avoir su protéger les civils.
«Il y a des limites en capacités et en ressources», reconnaît le Secrétaire général de l’Onu. Toutefois, il assure que des efforts sont faits pour soutenir l’armée congolaise et protéger les civils. «Nous avons sauvé, a-t-il indiqué à l’Ap, des dizaines de milliers de civils pendants les combats». Ban Ki-moon s’est dit d’ailleurs heureux d’avoir eu une occasion «précieuse» de discuter avec le président Kabila de la nécessité d’une coopération étroite entre le gouvernement, la population de Rdc et l’Onu. Dispersés sur un territoire grand comme celui de l’Europe occidentale, les membres de la Monuc ont du mal à trouver les renforts de 3 000 hommes que le Conseil de sécurité de l’Onu a approuvés il y a plusieurs mois.
Ernest Aka Simon
Une étroite collaboration entre le gouvernement et la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) pour stabiliser l’est de la République démocratique du Congo (Rdc) et protéger sa population. Tel est le vœu du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui était samedi à Kisangani dans l’est de la Rdc.
Forte de 17 000 hommes, la Monuc a contribué à la tenue des élections de 2006. Depuis, il lui est reproché par des Organisations non gouvernementales (Ong) de ne pas remplir sa mission. Surtout lors des opérations militaires menées conjointement par l’armée de la Rdc, et celles de l’Ouganda et du Rwanda pour traquer les Hutus des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (Fdlr). Qui ont fait, selon ces Ong, 1000 civils.Selon des sources proches de la Monuc, elle n’a pas été informée par le président congolais, Joseph Kabila, des manœuvres des armées congolaise, ougandaise et rwandaise. Aussi, a-t-elle dû se contenter d’en contenir les retombées.
Samedi, Ban Ki-moon a rejeté les critiques des Ong qui ont accusé la Monuc de ne pas avoir su protéger les civils.
«Il y a des limites en capacités et en ressources», reconnaît le Secrétaire général de l’Onu. Toutefois, il assure que des efforts sont faits pour soutenir l’armée congolaise et protéger les civils. «Nous avons sauvé, a-t-il indiqué à l’Ap, des dizaines de milliers de civils pendants les combats». Ban Ki-moon s’est dit d’ailleurs heureux d’avoir eu une occasion «précieuse» de discuter avec le président Kabila de la nécessité d’une coopération étroite entre le gouvernement, la population de Rdc et l’Onu. Dispersés sur un territoire grand comme celui de l’Europe occidentale, les membres de la Monuc ont du mal à trouver les renforts de 3 000 hommes que le Conseil de sécurité de l’Onu a approuvés il y a plusieurs mois.
Ernest Aka Simon
