D’ici 19 mois, les Etats-Unis n’auront plus de troupes engagées en Irak. C’est le 31 août 2010 que doit prendre officiellement fin la mission de combat américaine en Irak, comme doit l’annoncer le président Barack Obama, ce vendredi, dans un discours qu’il prononcera à la base des marines de Camp Lejeune, en Caroline du Nord.
Une force de 30 000 à 50 000 hommes restera toutefois sur place pour entraîner et équiper l’armée irakienne. Son rôle sera aussi de protéger les équipes affectées aux travaux de reconstruction en province, les projets internationaux ainsi que le personnel diplomatique.
Le président américain tient là un de ses engagements de campagne, même s’il s’octroie finalement trois mois supplémentaires par rapport aux 16 mois initialement évoqués. Selon des responsables américains, ce retrait en 19 mois a été décidé à la suite de consultations avec les chefs d’état-major militaires américains et le général Raymond Odierno, commandant en chef des forces américaines en Irak. Ceux-ci voulaient avoir l’assurance de disposer de troupes suffisantes pour les élections prévues dans le pays en décembre, et d’autres échéances clés en 2009 et 2010.
Reste à connaître à présent le calendrier de ce retrait, qui marque un véritable tournant dans la guerre engagée par les Etats-Unis depuis six ans en Irak. Le rythme de réductions des effectifs devrait être laissé à l’appréciation des commandants sur le terrain.
John McHugh, un membre républicain de la commission des Services armés de la Chambre des représentants, a assuré, jeudi, que le président Obama s’était engagé à réexaminer ce plan de retrait si la violence venait à augmenter en Irak. Selon lui, cet engagement a été pris lors de discussions à la Maison Blanche en présence du vice-président, Joe Biden, du secrétaire à la Défense, Robert Gates, et du chef d’état-major interarmées, Michael Mullen, a dit McHugh.
France 24
Une force de 30 000 à 50 000 hommes restera toutefois sur place pour entraîner et équiper l’armée irakienne. Son rôle sera aussi de protéger les équipes affectées aux travaux de reconstruction en province, les projets internationaux ainsi que le personnel diplomatique.
Le président américain tient là un de ses engagements de campagne, même s’il s’octroie finalement trois mois supplémentaires par rapport aux 16 mois initialement évoqués. Selon des responsables américains, ce retrait en 19 mois a été décidé à la suite de consultations avec les chefs d’état-major militaires américains et le général Raymond Odierno, commandant en chef des forces américaines en Irak. Ceux-ci voulaient avoir l’assurance de disposer de troupes suffisantes pour les élections prévues dans le pays en décembre, et d’autres échéances clés en 2009 et 2010.
Reste à connaître à présent le calendrier de ce retrait, qui marque un véritable tournant dans la guerre engagée par les Etats-Unis depuis six ans en Irak. Le rythme de réductions des effectifs devrait être laissé à l’appréciation des commandants sur le terrain.
John McHugh, un membre républicain de la commission des Services armés de la Chambre des représentants, a assuré, jeudi, que le président Obama s’était engagé à réexaminer ce plan de retrait si la violence venait à augmenter en Irak. Selon lui, cet engagement a été pris lors de discussions à la Maison Blanche en présence du vice-président, Joe Biden, du secrétaire à la Défense, Robert Gates, et du chef d’état-major interarmées, Michael Mullen, a dit McHugh.
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