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International Publié le mercredi 4 mars 2009 | Fraternité Matin

Maroc : Réflexion collective et prospection sur les émigrés

Sous l’égide du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (Ccme), quinze pays réfléchissent, depuis hier, à Rabat, sur l’émigration dans différents pays du monde. Un phénomène mondial évoluant à un rythme accéléré et revêtant un caractère pluridimensionnel et multidirectionnel, selon Mohamed Mouatassim, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président de la cérémonie d’ouverture.

A Rabat, la réflexion collective menée par les participants à la conférence, permettra, aux termes des travaux, de réaliser une évaluation des diverses expériences menées en matière d’émigration. Vingt quatre interventions dont celle de la Côte d’Ivoire sont livrées pour poser des problèmes analogues aux émigrés sous divers horizons.

En effet, les Ivoiriens de l’étranger, à l’instar des immigrés mondiaux, sont confrontés à certaines difficultés. Aussi, SEM. Djabia Joachim Anviré, directeur du département des Ivoiriens de l’étranger, fera-t-il aujourd’hui, une communication sur les «Difficultés de la gestion de la diaspora» ivoirienne, au cours de la quatrième séance. Qui traitera de la question des «Politiques publiques des différents Etats envers leurs communautés émigrées». Ces politiques doivent être d’ailleurs menées dans un contexte de «globalisation» civilisationnelle à laquelle toutes les cultures humaines apportent leur contribution. A en croire Mohamed Mouatassim, la mondialisation devrait contribuer à la dissémination des valeurs d’entente, de paix, de tolérance, de coexistence et de solidarité entre les différentes communautés humaines.Dans ce cadre, de plus en plus d’Etats mettent en place, aujourd’hui, des politiques de l’émigration à travers des Conseils consultatifs, dse ministères, des agences en vue de maintenir et de revivifier les liens avec leurs communautés expatriées, de contribuer à la défense de leurs droits. Conformément au droit international des Droits de l’homme.Le cas de l’Equateur a été présenté par Mme Lorena Escudero, ministre pour les Equatoriens et Equatoriennes migrants. Elle estime que tout migrant est une personne humaine qui a des droits. Vu la contribution de l’émigrant équatorien dans l’économie de son pays, la ministre Lorena Escudero a plaidé pour une liberté de son mouvement dans son pays d’accueil. «Nous sommes là pour aider, a-t-elle dit, nos ressortissants et leur donner des conditions dignes à leur retour au pays, s’ils le souhaitent». Les échanges entre les communautés, pense-t-elle, doivent aider à mieux apprécier les flux migratoires. Pour les matérialiser, Lorena Escudero a remis symboliquement un passeport équatorien au président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, Driss El Yazami. Qui estime, du reste, qu’engagées dans des processus inéluctables d’enracinement dans les pays de résidence, «les communautés émigrées aspirent en même temps à participer d’une manière ou d’une autre à la vie politique, économique et culturelle du pays d’origine». La première rencontre internationale des Conseils de l’émigration ferme ses portes aujourd’hui.




Ernest Aka Simon
Envoyé spécial à Rabat
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