En prélude à la journée internationale de la femme qui se tiendra le 8 Mars prochain à Abengourou, la ministre de la famille, de la femme et des Affaires sociales, Mme Jeanne Peuhmond, a organisé une conférence portant sur les violences basées sur le genre. C'était hier au Palais de la culture de Treichville. L'objectif de cette conférence est, à en croire la ministre, de rechercher des stratégies de renforcement des capacités en matière de prévention. Exposant sur le thème l'approche holistique des violences basées sur le genre : Modèle de prise en charge, M. Tuo Clément, consultant Pnud auprès de la direction de l'égalité et de la promotion genre, a relevé que "La violence est inacceptable et intolérable car elle représente un délit de droit". Et de poursuivre pour dire que "Tout est mis en place pour poursuivre les auteurs de violence". Mais bien avant cela, le public composé en majeure partie de femmes a eu droit à une projection de film documentaire (les âmes brisées) de 20mn sur les violences basées sur le genre en période de conflit armé, précisément en République Démocratique du Congo. S'en sont suivis des témoignages édifiants de parents d'enfants violés à Abidjan et des sensibilisations par les agents sociaux du centre de l'Assistance aux Femmes Victimes de Violences Sexuelles d'Attécoubé (AFVIOS). Les représentants des différentes confessions religieuses et chefs et rois traditionnels de Côte d'Ivoire ne sont pas restés insensibles à la lutte de la ministre dans la mesure où ils ont, à tour de rôle, pris l'engagement de la soutenir. La ministre, prenant la parole, a affirmé qu'"en ce moment même, des filles et des femmes sont victimes de violences sexuelles". C'est donc fort de ce constat qu'elle a interpellé la conscience des populations sur la nécessité d'intervenir et de réprimer toute violence. "Il faut que ces violences cessent. Il faut que des hommes et des femmes engagés disent non. L'heure est à la méditation aux solutions durables" a-t-elle affirmé.
CRA
(Stagiaire)
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