Un souci de moins pour les professionnels du cinéma africain. Ils n’auront plus à trop à se triturer les méninges pour financer la production de leurs films. L’Etat français vient de débloquer, sous la forme d’un fonds de soutien, la rondelette somme de 10 millions d’Euros, soit 6, 5 milliards FCFA. C’est cette « bonne nouvelle » que le Secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet a annoncée, au cours d’une rencontre avec la presse, dimanche matin à l’hôtel Indépendance de Ouagadougou. Ce fonds, à l’en croire, vise à soutenir principalement la création cinématographique en Afrique sur une période de cinq ans. « Ce fonds devrait permettre une plus grande levée d’argent qui favorisera un développement du cinéma africain », a-t-il ajouté. 60% de ce fonds, selon lui, pourrait appuyer également les projets dit ambitieux, quand les 40% restants seront orientés vers la « pépinière », autrement dit les créations de débutants manquant de moyens. Ce fonds poursuit par ailleurs l’objectif d’offrir en France une visibilité aux meilleurs films du Fespaco. « Je souhaite que l’Etalon de Yennenga puisse être projeté dans 50 salles françaises », a professé M. Joyandet. Avant de révéler que ce fonds sera alimenté par le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), CFI( Canal France Internationale) et éventuellement par les acquéreurs de droits des films. Sa mise en œuvre est annoncée pour le 1er janvier 2010. Et sa gestion sera confiée à un comité intercontinental.
Opérateur français de l’aide publique au développement au profit des médias du sud, CFI, qui fête ses 20 ans cette année au Fespaco, a dévoilé ses ambitions. Il s’agit, d’après M. Etienne Fiatte, son directeur général, de travailler désormais en amont avec les télévisions partenaires. Dans les faits, CFI va davantage va améliorer la sélection des programmes qu’il propose. De même, rassurera M. Fiatte, les engagements pris seront tenus et surtout une évaluation du travail effectué sera désormais de mise. Enfin, il a rappelé qu’en 2008, 600 millions FCFA ont été injectés dans la production audiovisuelle au profit des télévisions du Sud, sans oublier l’appui de 50 experts de haut niveau aux télévisions partenaires, ou encore la formation de 1000 professionnels du continent.
Y. Sangaré (Envoyé spécial)
Opérateur français de l’aide publique au développement au profit des médias du sud, CFI, qui fête ses 20 ans cette année au Fespaco, a dévoilé ses ambitions. Il s’agit, d’après M. Etienne Fiatte, son directeur général, de travailler désormais en amont avec les télévisions partenaires. Dans les faits, CFI va davantage va améliorer la sélection des programmes qu’il propose. De même, rassurera M. Fiatte, les engagements pris seront tenus et surtout une évaluation du travail effectué sera désormais de mise. Enfin, il a rappelé qu’en 2008, 600 millions FCFA ont été injectés dans la production audiovisuelle au profit des télévisions du Sud, sans oublier l’appui de 50 experts de haut niveau aux télévisions partenaires, ou encore la formation de 1000 professionnels du continent.
Y. Sangaré (Envoyé spécial)
