« Je considère que c’est le président Bédié qui m’a fait frapper. Je ne suis pas allé faire de la provocation. Je remercie l’ambassadeur du Burkina Faso qui m’a sorti des griffes de KKB et de ses loubards. Dans toutes les familles politiques, lorsqu’il y a une guerre de succession, c’est normal qu’on se donne des coups. On me reproche d’avoir rejoint le camp présidentiel. Or, 90% de ceux qui m’ont convoqué sont nuitamment avec le président Gbagbo. Y compris parmi ceux qui m’ont frappé. C’est la peur de débattre avec moi, potentiel successeur de Bédié à la tête du Pdci Rda, qui les effraie. Némin doit savoir que quand le tribunal convoque une personne, il a le devoir d’assurer la sécurité de la personne convoquée. Il verse des larmes de crocodile. Il est le chantre de l’exclusion, du tribalisme. Si le parti me convoque, j’irai répondre. Mais je souhaite que Bédié soit présent ce jour-là pour lui dire qu’il est temps qu’il parte à la retraite. Ce qu’on m’a administré ce matin, c’est ce qu’on réserve aux hommes aux grands destins (…)»
Politique Publié le vendredi 6 mars 2009 | Nord-Sud