Obsèques de l’ex-président du CNCA - La Nation rend hommage à Diégou jeudi prochain

Reconnaître le mérite d’un grand serviteur de la nation en lui consacrant une journée entière. C’est ce que prépare le comité national chargé d’organiser les obsèques de l’icône de la presse ivoirienne, Jérôme Diégou Bailly, qui a également manié avec un égal bonheur nombre de genres littéraires : roman, théâtre, poésie…. Hier au siège du Conseil National de la Communication audiovisuelle (CNCA), le président de la sous-commission hommage, Franck Anderson Kouassi qui avait à ses côtés le président des écrivains de Côte d’Ivoire Foua Ernest de Saint Sauveur, a indiqué aux journalistes que le 12 mars prochain au palais de la culture, en présence du chef de l’Etat Laurent Gbagbo, la nation ivoirienne rend hommage à l’un de ses fils émérites « tous les corps et les ordres professionnels viendront saluer le mérite de celui qui reste pour nous un serviteur, une référence de professionnalisme dans le métier du journalisme, mais également un brillant écrivain» indique très sobrement Franck Anderson. Pour sa part, le président des écrivains de Côte d’Ivoire, Foua de Saint Sauveur a précisé que le 10 mars déjà, le monde de la culture, toujours au Palais de Culture, organisera une table ronde qui va regrouper toutes les sommités des lettres Ivoiriennes ; Pr. Bernard Zadi Zaourou, Séry Bailly, Frédéric Grah Mel… «C’est l’hommage des hommes du livre. Au détour d’une table ronde réunissant d’éminentes personnalités universitaires, littéraire set du secteur du livre, nous allons disséquer Diégou Bailly au travers des genres littéraires qu’il a embrassés». Cette table ronde se tiendra aux dires du président Foua autour du thème : « Diégou Bailly, quel apport à la littérature en Côte d’Ivoire et en Afrique ». Thème qui se déclinera en quatre sous thèmes ; Diégou le romancier, le poète, l’essayiste, le dramaturge, mais surtout le lien entre l’écriture journalistique et l’écriture littéraire chez Diégou Bailly. Cette journée du 10 mars se terminera par des illustrations et des déclamations des œuvres de l’illustre disparu.
Moussa KEITA