Etudiants bastonnés et pourchassés. Odeur de gaz lacrymogène. Le mouvement revendicatif a failli tourner au drame. Hier, l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, avait l’allure d’un champ de bataille. Il y a eu effectivement du grabuge. Le bilan : trois étudiants ont été grièvement blessés. Boli Bi Herman, (DUT informatique), Flodo Kouassi (technicien supérieur 3ème année) et N’Guessan Kouakou DUT (maintenance électronique et mécanique 2ème année), ont été conduits au CHR de la ville par l’ONUCI. De nombreux étudiants ont été arrêtés et conduits à la gendarmerie.
Mais pourquoi ce débrayage des étudiants ? En effet, depuis mardi 03 mars dernier, les polytechniciens, mécontents de leurs conditions de vie au sein de cette prestigieuse Ecole, ont déclenché une grève à durée indéterminée.
Les étudiants à travers leur organisation, l’Association générale des polytechniciens, revendiquaient, entre autres, l’ouverture des activités libres fermées il y a de cela plusieurs mois, le changement des serrures des 3008 chambres. Ils réclamaient aussi l’installation de l’Internet et l’amélioration de la qualité du repas servi. Enfin, le paiement de leurs bourses.
Depuis trois jours, les négociations entamées avec la Direction générale et le Conseil de gestion, auxquelles le préfet de région était associé, n’ont donné aucune satisfaction. À la sortie de ces rencontres, le Directeur général de L’institut, Ado Gossan Pierre Innocent, a indiqué au préfet, qu’il pouvait répondre immédiatement aux revendications portant sur le paiement de la bourse et la recherche de solution pour l’installation de l’outil Internet.
Quant aux autres points de discorde, notamment celui concernant le changement des serrures, le Pr Ado Gossan, a fait remarquer, qu’il va falloir mettre les étudiants en congé avant de procéder à leur réparation.
Face à toutes ces propositions, les étudiants ont, à travers leur porte-parole, Yéo Inza Kadoka, décidé de « maintenir la grève tant que toutes les revendications ne sont pas satisfaites ». Hier à l’institut supérieur de l’enseignement technique (INSET) appelé INP-centre, tôt le matin les étudiants ont repris les manifestations dans le calme.
Quelques uns parmi eux, très excités, sont sortis de l’établissement pour barricader la grande artère. C’est cet acte qui, selon le directeur général, « est interdit par le gouvernement en ce moment ». D’où sa décision de recourir à la force et la bastonnade des manifestants.
L’Institut fermé
jusqu’à nouvel ordre.
Après plusieurs heures de concertation à la préfecture régionale, entre la Direction générale, le Conseil de gestion, les autorités religieuses et les autorités politiques, la décision de fermer l’Institut polytechnique a été prise. Les étudiants ont été immédiatement sommés de déposer les clés. Aux environs de 16 heures déjà hier, toutes les cités étaient presque vides.
Des étudiants en
conseil de discipline
Après la reprise, les membres du conseil de l’Association générale des polytechniciens, vont passer en conseil de discipline. Ceux qui seront blâmés, seront purement et simplement renvoyés. Ceux dont l’implication dans la grève n’est pas totalement établie, bénéficieront des circonstances atténuantes. Cette annonce a été faite par le directeur général entouré du conseil de gestion de l’Institut.
Jacquelin Mintoh.
Mais pourquoi ce débrayage des étudiants ? En effet, depuis mardi 03 mars dernier, les polytechniciens, mécontents de leurs conditions de vie au sein de cette prestigieuse Ecole, ont déclenché une grève à durée indéterminée.
Les étudiants à travers leur organisation, l’Association générale des polytechniciens, revendiquaient, entre autres, l’ouverture des activités libres fermées il y a de cela plusieurs mois, le changement des serrures des 3008 chambres. Ils réclamaient aussi l’installation de l’Internet et l’amélioration de la qualité du repas servi. Enfin, le paiement de leurs bourses.
Depuis trois jours, les négociations entamées avec la Direction générale et le Conseil de gestion, auxquelles le préfet de région était associé, n’ont donné aucune satisfaction. À la sortie de ces rencontres, le Directeur général de L’institut, Ado Gossan Pierre Innocent, a indiqué au préfet, qu’il pouvait répondre immédiatement aux revendications portant sur le paiement de la bourse et la recherche de solution pour l’installation de l’outil Internet.
Quant aux autres points de discorde, notamment celui concernant le changement des serrures, le Pr Ado Gossan, a fait remarquer, qu’il va falloir mettre les étudiants en congé avant de procéder à leur réparation.
Face à toutes ces propositions, les étudiants ont, à travers leur porte-parole, Yéo Inza Kadoka, décidé de « maintenir la grève tant que toutes les revendications ne sont pas satisfaites ». Hier à l’institut supérieur de l’enseignement technique (INSET) appelé INP-centre, tôt le matin les étudiants ont repris les manifestations dans le calme.
Quelques uns parmi eux, très excités, sont sortis de l’établissement pour barricader la grande artère. C’est cet acte qui, selon le directeur général, « est interdit par le gouvernement en ce moment ». D’où sa décision de recourir à la force et la bastonnade des manifestants.
L’Institut fermé
jusqu’à nouvel ordre.
Après plusieurs heures de concertation à la préfecture régionale, entre la Direction générale, le Conseil de gestion, les autorités religieuses et les autorités politiques, la décision de fermer l’Institut polytechnique a été prise. Les étudiants ont été immédiatement sommés de déposer les clés. Aux environs de 16 heures déjà hier, toutes les cités étaient presque vides.
Des étudiants en
conseil de discipline
Après la reprise, les membres du conseil de l’Association générale des polytechniciens, vont passer en conseil de discipline. Ceux qui seront blâmés, seront purement et simplement renvoyés. Ceux dont l’implication dans la grève n’est pas totalement établie, bénéficieront des circonstances atténuantes. Cette annonce a été faite par le directeur général entouré du conseil de gestion de l’Institut.
Jacquelin Mintoh.