Les ministres membres statutaires du conseil d’administration ou leurs représentants venus des 14 pays, ont entamé jeudi dernier, la réunion relative à la crise qui secoue l’école africaine d’architecture et d’urbanisme de Lomé (Togo). Le décor de cette 5e session extraordinaire a été planté, aux environs de 10 h, avec la cérémonie d’ouverture présidée par le ministre équato guinéen des Travaux publics et des infrastructures M. Oyono Ntutumu Marcelino, président du conseil d’administration. Ce dernier a affirmé que le conseil d’administration se réunit pour trouver un point de convergence qui permettra de résoudre cette crise.Il a cependant demandé que cette action se fasse dans le respect mutuel entre la direction générale de l’établissement, les professeurs et les élèves.
Avant lui, la ministre togolaise de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Mme Olivia Amedjogbe Kouévi, a interpellé les Etats membres sur leurs responsabilités quant aux moyens financiers (faisant allusion aux nombreux arriérés) dont a besoin l’école pour son fonctionnement. Puis, elle a, dans une colère contenue, fustigé l’intransigeance observée par les étudiants qui ont refusé d’engager des négociations, même à la demande du ministre statutaire et résident qu’elle est; allant jusqu’à s’interroger sur leurs véritables intentions.
Les intentions des étudiants sont pourtant connues, puisqu’ils les ont consignées dans une plateforme revendicative dans laquelle ils égrènent leurs griefs. Ce sont entre, autres, la baisse du niveau de la formation, le manque de matériel didactique, l’insuffisance des infrastructures d’accueil; l’insécurité dans la ville de Lomé et autour de l’établissement etc.. Mais par dessus tout, ils exigent la démission du directeur général et toute son équipe sinon rien, selon leur propre slogan, visible sur les tee-shirts uniformes qu’ils ont revêtus pour l’occasion. Le Directeur général l’Ivoirien Kouadio N’da N’guessan, estime pour sa part que cette crise n’est rien d’autre à son sens qu’un défaut sructurel de capacité d’anticipation pour tout le système Eamau.
Josette Barry
Envoyée spéciale à Lomé
Avant lui, la ministre togolaise de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Mme Olivia Amedjogbe Kouévi, a interpellé les Etats membres sur leurs responsabilités quant aux moyens financiers (faisant allusion aux nombreux arriérés) dont a besoin l’école pour son fonctionnement. Puis, elle a, dans une colère contenue, fustigé l’intransigeance observée par les étudiants qui ont refusé d’engager des négociations, même à la demande du ministre statutaire et résident qu’elle est; allant jusqu’à s’interroger sur leurs véritables intentions.
Les intentions des étudiants sont pourtant connues, puisqu’ils les ont consignées dans une plateforme revendicative dans laquelle ils égrènent leurs griefs. Ce sont entre, autres, la baisse du niveau de la formation, le manque de matériel didactique, l’insuffisance des infrastructures d’accueil; l’insécurité dans la ville de Lomé et autour de l’établissement etc.. Mais par dessus tout, ils exigent la démission du directeur général et toute son équipe sinon rien, selon leur propre slogan, visible sur les tee-shirts uniformes qu’ils ont revêtus pour l’occasion. Le Directeur général l’Ivoirien Kouadio N’da N’guessan, estime pour sa part que cette crise n’est rien d’autre à son sens qu’un défaut sructurel de capacité d’anticipation pour tout le système Eamau.
Josette Barry
Envoyée spéciale à Lomé
