Le président du Parti ivoirien des travailleurs a profité de la dédicace d’un ouvrage sur la crise ivoirienne pour faire des recommandations.
MM. Kassimi Bamba, directeur des éditions Cerap, et Adou Kevin, directeur de l’école de sciences morales et politiques d’Afrique de l’Ouest du Cerap, co-auteurs du livre : Côte d’Ivoire : chronique d’une crise 2002-2008 ont procédé jeudi dernier, à la dédicace de leur ouvrage à la salle de conférences, du Cerap. Lequel ouvrage est en fait une compilation d’articles sur la crise ivoirienne de 2002-2008. Articles et analyses confinés au sein de la rubrique ‘’Débats-courrier d’Afrique de l’Ouest.’’
Cette dédicace s’est déroulée autour d’une causerie débat intitulée : “De Marcoussis à Ouaga, les accords dans la résolution de la crise ivoirienne’’. Le professeur Francis Wodié, invité de la cérémonie, en était le conférencier. L’homme a d’abord fait une lecture transversale et synthétique des différents accords. Puis, il a relevé l’inefficacité et la difficile applicabilité de ces accords et a proposé des esquisses de solutions.
De Lomé à Ouaga en passant par Dakar, Marcoussis, Accra, Pretoria et récemment Ouaga IV, l’homme de droit a indiqué que le recours constant de ces accords démontre l’inapplicabilité de la constitution.
Pour lui, ils se font en restreignant les participants. De 10 à Marcoussis, ils se sont retrouvés à 5 à Pretoria et à 2 à Ouaga.
“Si l’accord de Ouaga est habité par la volonté de naturaliser ou nationaliser le règlement de la crise ivoirienne par les Ivoiriens eux-mêmes, force est de reconnaître que dans l’ensemble, des difficultés d’applicabilité demeurent. A preuve les différents accords ne sont pas respectés au point de faire même un clin d’œil par moments à la constitution en brandissant tantôt l’article 35, tantôt l’article 48.’’ La question qui se pose donc est de savoPour le président du Parti ivoirien des travailleurs, c’est un problème d’interprétation ou même d’écriture. Car, parfois ceux qui sont soumis à la rédaction de ces accords ne sont pas imprégnés des réalités du pays.
C’est pourquoi, l’homme souhaite que, pour son efficacité, les accords doivent tenir compte des concernés et les impliquer totalement. D’ailleurs, il suggère que face à un problème politique, il soit trouvé une solution politique négociée. L’élaboration d’une autre constitution qui tiendra compte des difficultés auxquelles sont confrontés les Ivoiriens. “Une constitution qui prendra en compte les différents accords, des insuffisances de l’actuelle constitution et qui marquera la 3e République’’. Car, précise-t-il, il n’y aucune visibilité sur ces accords. C’est pourquoi, il demande aux Ivoiriens de regarder ensemble dans la même direction pour construire le pays car la solution viendra de l’intérieur et non de l’extérieur. Puisque les autres, précise-t-il, ne constituent que des accélérateurs, parfois des freins à la résolution de la crise. Face donc au manque de visibilité dans les accords, ils demande que les horizons soient dégagés, pour que les Ivoiriens trouver des solutions consensuelles et globales.
Marie Chantal Obindé
MM. Kassimi Bamba, directeur des éditions Cerap, et Adou Kevin, directeur de l’école de sciences morales et politiques d’Afrique de l’Ouest du Cerap, co-auteurs du livre : Côte d’Ivoire : chronique d’une crise 2002-2008 ont procédé jeudi dernier, à la dédicace de leur ouvrage à la salle de conférences, du Cerap. Lequel ouvrage est en fait une compilation d’articles sur la crise ivoirienne de 2002-2008. Articles et analyses confinés au sein de la rubrique ‘’Débats-courrier d’Afrique de l’Ouest.’’
Cette dédicace s’est déroulée autour d’une causerie débat intitulée : “De Marcoussis à Ouaga, les accords dans la résolution de la crise ivoirienne’’. Le professeur Francis Wodié, invité de la cérémonie, en était le conférencier. L’homme a d’abord fait une lecture transversale et synthétique des différents accords. Puis, il a relevé l’inefficacité et la difficile applicabilité de ces accords et a proposé des esquisses de solutions.
De Lomé à Ouaga en passant par Dakar, Marcoussis, Accra, Pretoria et récemment Ouaga IV, l’homme de droit a indiqué que le recours constant de ces accords démontre l’inapplicabilité de la constitution.
Pour lui, ils se font en restreignant les participants. De 10 à Marcoussis, ils se sont retrouvés à 5 à Pretoria et à 2 à Ouaga.
“Si l’accord de Ouaga est habité par la volonté de naturaliser ou nationaliser le règlement de la crise ivoirienne par les Ivoiriens eux-mêmes, force est de reconnaître que dans l’ensemble, des difficultés d’applicabilité demeurent. A preuve les différents accords ne sont pas respectés au point de faire même un clin d’œil par moments à la constitution en brandissant tantôt l’article 35, tantôt l’article 48.’’ La question qui se pose donc est de savoPour le président du Parti ivoirien des travailleurs, c’est un problème d’interprétation ou même d’écriture. Car, parfois ceux qui sont soumis à la rédaction de ces accords ne sont pas imprégnés des réalités du pays.
C’est pourquoi, l’homme souhaite que, pour son efficacité, les accords doivent tenir compte des concernés et les impliquer totalement. D’ailleurs, il suggère que face à un problème politique, il soit trouvé une solution politique négociée. L’élaboration d’une autre constitution qui tiendra compte des difficultés auxquelles sont confrontés les Ivoiriens. “Une constitution qui prendra en compte les différents accords, des insuffisances de l’actuelle constitution et qui marquera la 3e République’’. Car, précise-t-il, il n’y aucune visibilité sur ces accords. C’est pourquoi, il demande aux Ivoiriens de regarder ensemble dans la même direction pour construire le pays car la solution viendra de l’intérieur et non de l’extérieur. Puisque les autres, précise-t-il, ne constituent que des accélérateurs, parfois des freins à la résolution de la crise. Face donc au manque de visibilité dans les accords, ils demande que les horizons soient dégagés, pour que les Ivoiriens trouver des solutions consensuelles et globales.
Marie Chantal Obindé