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Politique Publié le mardi 10 mars 2009 | Le Patriote

Incendie au ministère de la Défense - Un bâtiment entier part en fumée

Encore un autre incendie. Le deuxième du genre en moins d’un mois. Samedi dernier, une fumée noire qui s’est élevé dans le ciel et en provenance du ministère de la Défense a alerté tout le voisinage. Le feu a encore visité un bâtiment administratif. Notamment au ministère de la Défense. Un bâtiment tout entier est parti en fumée dans la matinée. Il s’agit plus précisément de tout le bâtiment qui abrite la Sous direction de la Formation et de l’instruction. C’est la direction des concours de l’armée. Construit en bois, le bâtiment et tous les dossiers ainsi que toutes les archives ont été consumés par la fureur des flammes. Rien, absolument rien n’a pu être récupéré après le passage du feu. Le spectacle était à la fois triste, désolent et amer. Joint au téléphone, le Général Philippe Mangou qui se trouvait à l’Etat major, situé à quelques encablures du ministère de la Défense s’est, toute affaire cessante, rendu sur les lieux. Le chef d’état-major à qui les journalistes présents sur les lieux ont voulu ‘’arracher quelques mots’’, n’a pas voulu faire de commentaires. Il a constaté sur place, la débauche d’énergie des sapeurs pompiers militaires, les soldats du feu qui s’efforçaient à contenir des flammes de plus en plus rebelles. Car elles ont trouvé un terreau fertile. Un bâtiment tout en bois qui plus est, ne contenait que de la paperasse. C’est-à-dire, des documents, des dossiers, des archives. Des éléments très inflammables. Un lit pour le feu. Et c’est d’ailleurs pourquoi, les flammes se sont aussitôt répandues et ont tout consumé. Ce bâtiment qui, il y a seulement quelques secondes abritait une des Sous-directions les plus importantes du ministère de la Défense, a fait place, à un amas de cendres mélangé à des flaques d’eau. Le tout dans une odeur suffocante. Et n’eut été l’intervention des sapeurs pompiers militaires de l’Indénié, le pire se serait produit. Car le feu aurait atteint un autre bâtiment. Celui qui abrite le Fonds de prévoyance militaire et qui jouxte la sous direction de la Formation et de l’instruction. Heureusement, le Colonel Vagondo et ses hommes qui étaient sur le terrain, ont eu raison des flammes : «Nous avons éteint le feu. Mais nous sommes quand même peiné de voir que la Sous direction de la Formation et de l’instruction a brûlé. Dès que nous avons été alertés, vers 7 H 40 nous avons couru pour éteindre le feu avec les moyens de première intervention qui ont ensuite été renforcés. La priorité, c’était de sauver ce qui pouvait l’être. Ce que nous avons fait. Juste à côté, le bureau du Fonds de prévoyance militaire était menacé aussi», a déclaré le Colonel Vagondo.
Juste à côté des sapeurs pompiers, le regard perdu, vêtu d’une chemise pagne, un homme semble ne pas comprendre ce qui vient d’arriver. Autour de lui, des personnes toutes aussi en tenues de ville. C’est le Colonel Lamoussa Koné, Directeur de la Défense. Encore sous le choc, il a bien voulu se prêter aux question des journalistes : «C’est ce matin (NDLR samedi dernier) que j’ai été informé de cet incendie. Aussitôt, les pompiers ont été alertés. Ils sont arrivés avec promptitude sur les lieux. Mais comme vous le savez, les papiers se consument très vite. Et là, nous perdu des archives de plus de 40 ans. (…) Le service va prendre un coup. Ceux qui étaient en service dans cette Sous direction seront relocalisés. Nous allons reconstituer les choses au plus vite. (..) Le bâtiment était construit en bois donc vous comprenez la rapidité avec la quelle le feu est parti», explique l’officier supérieur visiblement ébranlé par cet incendie. Annoncé hier sur les lieux, le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan n’a pu venir constater les dégâts qui se sont produits dans son département. C’est hier que le premier responsable de ce ministère s’est rendu sur les lieux pour constater l’ampleur de dégâts et apporter soutien et réconfort à ses collaborateurs. Pour Amani N’Guessan, ce sont un plus de 1000 dossiers relatifs au concours d’entré à l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville qui ont ainsi été détruits.

Yves-M. ABIET
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