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Politique Publié le mercredi 11 mars 2009 | Le Patriote

Rentrée politique du RJR - Hamed Bakayoko aux jeunes d’Adjamé : “Le pays a besoin d’hommes ayant une haute idée de l’Etat”

Le ministre Hamed Bakayoko était à Adjamé, samedi dernier, à l’occasion de la rentrée politique du Rassemblement des jeunes républicains (RJR) du district d’Adjamé mairie. Devant les jeunes, le ministre Hamed Bakayoko a tenu un discours de réconciliation et appelé les uns et les autres à l’union. Nous vous proposons de larges extraits de son discours.

(…) C’est avec beaucoup d’émotions que je viens ici à Adjamé. Parce que Adjamé, pour moi, c’est le berceau. Je suis un enfant d’Adjamé et j’en suis fier. (…) Comme chacun d’entre vous, j’ai arpenté les rues d’Adjamé. Et quand on a fait Adjamé et qu’on a grandi à Adjamé, de quoi ou de qui peut-on avoir peur ici en Côte d’Ivoire ? Quand on a connu la faim et la soif à Adjamé, aller ça et là au Plateau pour aller voir des oncles et d’autres parents, quand on a traîné pour faire des comités de foot, « les petits poteaux » dans les quartiers, quand on est né à Adjamé, on a fait la Côte d’Ivoire.

Adjamé doit donner l’exemple

Parce que tout est parti d’Adjamé. Des quartiers comme Yopougon, Deux Plateaux, Cocody et autres se sont peuplés parce que Adjamé ne pouvait plus subir. Je suis donc fier d’avoir été un enfant d’Adjamé. Merci à Monsieur le maire d’avoir tenu la flamme du parti. Parce que, le parti le mieux représenté à Adjamé est celui-là qui aura le pouvoir. Si Adjamé est derrière toi, c’est clair, tu seras élu. C’est pourquoi, ayant foi à votre engagement, mais aussi à la force et à la vitalité du parti à Adjamé, je suis convaincu de la victoire de notre président, le Dr Alassane Dramane Ouattara. Je voudrais également féliciter mon jeune frère Karamoko Yayoro pour sa brillante intervention, avec un message qui m’a particulièrement touché et séduit (…) quant à toi Sidibé Abdoulaye, secrétaire départemental RDR d’Adjamé, c’est toi qui peut dire ici que Hamed Bakayoko est mon ami d’enfance. Sidibé est mon camarade, parce que nous avons fait l’école primaire ensemble à l’EPP Habitat Extension. Aujourd’hui, je suis fier de voir comme tu travailles sur le terrain. Et je te respecte. (…) Je voudrais saluer tous les jeunes du RDR à Adjamé. Je voudrais parler de Ouattara Salif, Sanogo Fatogoma et les autres. Je voudrais aussi saluer les nouveaux adhérents ici présents. Je salue également les notables, chefs coutumiers, traditionnels et religieux. Je salue nos mères qui célèbrent présentement la journée internationale de la femme.
Adjamé lance aujourd’hui le grand mouvement, qui va constituer dans notre pays le raz-de-marée qui va porter à la victoire du Dr Alassane Dramane Ouattara. Adjamé doit nous donner l’exemple du « Vivre ensemble ».
Monsieur le maire, nous savons que vous vous battez. Mais continuez à ouvrir vos bras et à faire tous vos efforts pour que la paix règne entre les dirigeants d’Adjamé. Je voudrais, à cette occasion, lancer un appel à tous nos frères pour leur dire que le lourd tribut qu’Adjamé a payé pour la lutte du RDR ne nous autorise pas à ce genre de division. Au nom de la mémoire de ceux qui sont morts pour le parti à Adjamé, au nom du respect que nous devons à tous ceux qui ont été mutilés, toutes ces femmes qui ont été violées, nous devons préserver la cohésion. Quel sacrifice ou quelle raison peut justifier ce genre de division à la veille d’un grand moment qui est la campagne électorale. A la veille d’un grand moment, qui est la victoire du président Alassane Dramane Ouattara, qu’est-ce qui peut justifier des divisions. Je vous en supplie, je vous demande pardon, faites tout pour montrer à Adjamé l’image d’un parti uni. Parce que c’est cela le socle de notre victoire. C’est un appel important au nom de ceux qui sont morts pour notre lutte. Sortons des petits détails de tel a fait ceci et tel autre a fait cela. Pensons un instant à ceux qui sont blessés à vie, ceux qui sont handicapés à vie pour ce combat que nous menons. Quand on a été témoin de tout ce qui s’est passé, on doit savoir se dépasser. Pour ce qui est des problèmes, il y en a partout. Il y en a même au sein de la haute direction du parti. Il y en a au niveau du gouvernement. Mais si nous n’en parlons pas, c’est bien parce qu’il ne s’agit que des détails. Il faut savoir taire ces petites récriminations, pour aller à l’essentiel. Et l’essentiel, c’est la foi qu’Adjamé doit représenter. Je vous invite, vous les jeunes, à imposer la paix à vos aînés. Vous en avez la capacité. Faites-le donc. Je voudrais vous saluer, vous les jeunes, pour votre engagement. Vous savez, l’engagement en politique du Dr Alassane Dramane Ouattara repose sur la jeunesse. Regardez au sein du gouvernement. ADO est le seul leader politique qui, lorsqu’il devait choisir des représentants pour aller siéger dans l’organe suprême d’exécution des charges de l’Etat, a choisi des jeunes. Regardez bien la configuration du gouvernement. Quand nous sommes allés à Marcoussis, il y avait des délégations où les plus jeunes étaient plus âgés que mon père. Mais nous, dans notre délégation, il y avait un jeune et une femme, parce qu’Alassane est conscient que l’avenir appartient à la jeunesse. Tout ce que nous faisons aujourd’hui, c’est pour la jeunesse. C’est pourquoi je voudrais dire aux jeunes que c’est à eux de porter la candidature du président Alassane Ouattara. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, le débat n’est plus de savoir de quelle région ou religion est de tel ou tel autre. Aujourd’hui, le problème en Côte d’Ivoire, c’est comment manger à sa faim, comment se saigner et comment aller à l’école. Ces éléments de base de la vie ont foutu le camp. La souffrance et la pauvreté se font sentir partout en Côte d’Ivoire. Quand vous donnez 2000 ou 1000 francs à quelqu’un, il est tellement heureux. Ça, c’est le symbole du fait que la pauvreté est extrême. Quand je viens à des manifestations et que je donne un peu d’argent par-ci et par-là, ce n’est pas pour faire le malin. Mais je sais que cela va aider ces personnes, ne serait-ce que pour un bout de temps. Je me dis qu’en passant quelques temps ici, si je peux partager le peu que j’ai, pourquoi ne pas le faire. Je suis conscient du niveau des souffrances. Je sais que cela peut soulager des personnes. Parce que je suis souvent très ému de voir toute cette situation. Des gens viennent aux manifestations, mais parmi nous ici, il y en a qui ne savent pas comment est-ce qu’ils vont manger tout à l’heure. Voilà le problème actuel de la Côte d’Ivoire. On se dit leader, on vient faire des discours, les gens applaudissent et après on prend nos véhicules pour repartir dans nos belles maisons, où on va manger et dormir. Sans même se demander si ceux qui nous ont applaudi durant plusieurs heures ont de quoi à manger. C’est dans cette situation que se trouve aujourd’hui la Côte d’Ivoire. Et je pense que si nous avons pitié de ce pays et que nous l’aimons, nous devons laisser la place à quelqu’un qui a la capacité d’apporter un bonheur collectif.

ADO, un fromager

Nous devons laisser la place à quelqu’un qui peut nous arranger. Et c’est Alassane Dramane Ouattara qui peut arranger les jeunes de Côte d’Iv ire. C’est lui qui peut faire leur affaire. Parce que lui, il n’a pas besoin de se faire un nouveau nom. Son nom est déjà là. Il n’a pas besoin de venir au pouvoir pour se faire une notoriété ou une richesse. Sa carrière l’a complètement comblé. Aujourd’hui, il veut simplement servir par des méthodes simples qu’il a appliquées dans bien de pays. C’est-à-dire, faire en sorte que notre pays se redresse. Hamed Bakayoko ou le maire Sylla peut aider un tel. Mais il ne s’agira que d’une goutte d’eau par rapport à l’étendue des problèmes des Ivoiriens. La manière donc d’aider tout le monde, c’est d’induire dans le pays une politique qui fasse que le pays soit riche, que chacun s’en sorte. Que le petit menuisier, le petit maçon, le petit cordonnier, que chacun à son niveau soit à l’aise. Et que dans ce pays, les Ivoiriens se respectent. Et que le monde entier respecte la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. Comment faire en sorte que les Ivoiriens se respectent. Et que le monde entier respecte la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. Comment faire en sorte que les Ivoiriens se respectent ? C’est simplement inculquer au sommet de l’Etat la notion du respect du plus faible. Plus jamais dans ce pays, sous ADO, vous verrez quelqu’un vous mal parler, même dans un petit commissariat. Aujourd’hui, les Ivoiriens souffrent parce qu’ils n’ont pas d’argent. Et quand ils vont au commissariat pour un petit problème, ils sont maltraités et humiliés. A l’hôpital, on leur parle mal, ils sont maltraités et humiliés. Ce n’est pas une vie ça. Vous savez, pour un grand pays comme les Etats-Unis, la marque de leur grandeur, c’est d’abord la grande dignité qu’ils ont à dire « je suis citoyen américain ». il faut qu’un jour l’Ivoirien arrive aussi à dire avec dignité « je suis un citoyen de la Côte d’Ivoire ». Nous pouvons le faire. Vous savez, même ceux qui n’ont pas les moyens doivent une qualité de vie qui doit leur permettre d’évoluer dans un environnement serein. Il faut donc arrêter la maltraitance des pauvres. Il faut arrêter la maltraitance des plus faibles. Il faut donc dans ce pays des hommes qui ont une haute idée de l’Etat, une haute idée du respect qu’on doit avoir les uns pour les autres. Cela a l’ère de rien. Mais je vous assure que c’est le début d’un vrai programme social dans un pays. Un pays où les chefs ne respectent pas les plus faibles est un pays qui va à la dérive, parce qu’il n’a aucun principe. Nous, il nous faut donc porter le président Ouattara à la tête de ce pays.
Il faut en faire une affaire personnelle. Après le meeting, il faut faire du porte à porte pour relayer le message, pour parler aux gens. On a trop Sali le nom d’ADO, on a trop gâté son nom, parce qu’on voulait cacher la vérité. Il faut dire nos frères que ceux qui ont essayé d’en faire un débat d’abord de nationalité, ensuite de religion, ont voulu nous tromper. Aujourd’hui, l’Ivoirien ne veut rien de tout cela. Il veut manger. Même ceux qui ont fait la « lutte patriotique » se cherchent aujourd’hui. Et récemment, j’ai été très frappé par l’interview d’un grand professeur ivoirien le Professeur Bernard Zadi Zaourou qui a comparé Alassane Dramane Ouattara au Fromager indéracinable. Oui, aujourd’hui, nous devons l’ajouter à tous les petits sobriquets. Nous devons accepter de faire entrer dans notre lexique que ADO est un Fromager. ADO, c’est le Fromager. Quand vous voyez dans l’histoire des peuples, vous voyez que toutes les conquêtes du pouvoir, toutes les luttes qui ont été aussi dures comme la nôtre se sont achevées par un grand bonheur. Et un bonheur durable. Parce que vous pouvez avoir le pouvoir dans les conditions calamiteuses et l’exercer de façon calamiteuse. Nous devons porter Alassane Dramane Ouattara au pouvoir pour le sursaut de ce pays. La crise est en train d’atteindre des niveaux inimaginables. Il faut arrêter l’hémorragie. Il faut arrêter ce recul de notre pays. Il faut redonner à la Côte d’Ivoire sa place dans le monde. Que la Côte d’Ivoire soit respectée et qu’elle respecte aussi tous les pays. Je suis donc content d’avoir participé à cette cérémonie. Je félicite les organisateurs et je leur demande d’aller plus loin, de ne pas s’arrêter. (…). Vous êtes dans le bon combat. Vous êtes sur la bonne voie. Et la victoire n’est pas loin. Vous savez, comme je l’ai toujours dit, les militants, occupez-vous de la mobilisation. C’est-à-dire, comment apprendre à vos bases à se faire enrôler et à voter. Pour ce qui est du reste, surtout concernant la stratégie, faites-nous confiance. Nous ne pouvons pas tout déballer sur la place publique. C’est vrai que le combat a été dur. Mais dans la dureté du combat, il y a la vérité divine. Dieu a voulu que les choses se passe ainsi. Nous sommes dans sa voie. Mais je vous assure, nous sommes très sereins. Le président Ouattara est au vert, comme le disent les footballeurs. Vous savez, quand un match de football doit chauffer, on met l’équipe au vert pour mieux se préparer. Ceux qui disent qu’ils ne voient pas ADO sur le terrain, qu’ils se tranquillisent. ADO est au vert, il est au calme, il se préparer et il est très serein. Il voit tout, il entend tout et il suit tout. Vous savez, quand il va décoller, quand il va bouger, il ne va plus s’arrêter. Et quand il va bouger, plus personne ne le reconnaîtra. Ce sera ado que nous n’avons jamais vu. Quand il va décoller, les gens seront surpris. Il se prépare dans tous les compartiments. Il se concentre, parce qu’il sait qu’après la victoire, c’est les enjeux de l’exercice du pouvoir qui l’attendent. Ce sont de grands enjeux qui permettront à la Côte d’Ivoire de rebondir. Et la responsabilité d’ADO sera grande à redonner à ce pays tous ces ressorts. Faites-lui confiance. Ne vous pressez surtout pas. Chacun doit faire son travail. Chacun doit faire le travail de grande mobilisation. Il ne faut pas jamais relâcher. Et il faut être prêt. En temps opportun, vous aurez les mots d’ordre. Mais aujourd’hui, le mot d’ordre, c’est mobilisez-vous dans vos bases, organisez-vous pour que nos militants soient tous enrôlés. La grande bataille, la grande conquête et le grand raz-de-marée se prépare. Ils se préparent au laboratoire. Et quand ADO va sortir,vous le verrez d’une couleur que vous n’avez jamais vu. De temps en temps, comme à la convention, il vous a présenté des petits signaux. Le maire a dit tout à l’heure que je côtoie ADO au quotidien. Mais je vouis dis que souvent, moi-même, j’ai de l’émotion, en parlant. Parce que je sais que la batterie qui sera déployée pour cette campagne va être d’une telle nature que mêmes des adversaires vont prendre le micro pour dire : « vraiment, nous voulons que ce soit ADO qui prenne le pouvoir ». Il va arriver un moment où même les adversaires vont dire « on veut ADO ». Parce que, eux-mêmes, ils seront débordés par les problèmes. Ils seront débordés par la force des problèmes auxquels ils n’auront pas la capacité de faire face (…).
Receuillis par Diawara Samou
œillères
Hamed Bakayoko fait don
d’un million.
Durant tout son speech à Adjamé, l’homme n’a fait que prôné la solidarité et l’esprit de partage. C’est pourquoi, joignant l’acte à la parole, le Directeur national de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara chargé de la Jeunesse a fait don d’un million de francs CFA pour militants d’Adjamé.

Sanogo Fatogoma, le rossignol.
Il était au four et au moulin, pour faire de la rentrée politique du RJR Adjamé Mairie une des plus belle cérémonie. L’homme s’appelle Sanogo Fatogoma et il est membre du bureau national RJR chargé des questions électorales. A la fin de la cérémonie, il a été chaleureusement félicité par le parrain, le ministre Hamed Bakayoko.
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