Le maire de Yamoussoukro, délégué départemental du parti présidé par Henri Konan Bédié, a radié le secrétaire de section d’Akpessékro-Aboukro.
M. Kouacou Gnrangbè Kouadio Jean, maire de Yamoussoukro et délégué départemental 1 du Pdci-Rda, a mis un terme aux fonctions de son collaborateur au sein du parti et l’a fait remplacer par M. Konan Elie.
Au motif que M. Ballo Michel, secrétaire de section d’Akpessékro-Aboukro, aurait des accointances avec la mouvance présidentielle, (conduite par le gouverneur du District M. N’Dri Koffi Apollinaire). La destitution a eu lieu dimanche dernier à Akpéssékro en présence de certains cadres du parti.
Sitôt informé, le secrétaire déchu a réagi. M. Ballo Michel que nous avons rencontré hier a dit ne pas se sentir concerné par cette décision de son «départemental». «Moi je n’ai pas été nommé à ce poste, c’est à la suite d’une élection que je me suis retrouvé là…Ce qui est amusant dans l’affaire, c’est qu’ils n’ont trouvé personne d’autre que le candidat que j’ai battu en son temps…», affirme goguenard le secrétaire destitué.
A l’image des grandes démocraties, Ballo Michel estime, que l’on devrait pouvoir faire la politique autrement. Sans tenir compte, selon lui, des considérations religieuses, tribales ou ethniques. «Ce n’est pas parce que je suis Baoulé que je dois suivre servilement un Baoulé … Maintenant, si ma destitution est considérée comme un bâton magique pour faire revenir Henri Konan Bédié et le Pdci au pouvoir, alors Dieu merci !»
Poursuivant ses récriminations, M. Ballo a soutenu que son tort, c’est certainement d’avoir refusé de désobéir à l’autorité et de soutenir les actions du Président Laurent Gbagbo. «Je peux, sans être militant du Fpi, soutenir les actions positives de Laurent Gbagbo… Comme le transfert de la capitale qui est un acte d’une haute portée… Rien n’obligeait le Président Gbagbo à poursuivre ce que le père fondateur a démarré …», a dit Ballo. Qui ajoute : «Ce n’est pas après avoir bradé l’héritage de ce père fondateur qu’on vient se réconcilier, alors que l’enfant mal aimé a récupéré le patrimoine…».
Très remonté, Ballo Michel a qualifié la coalition du Rhdp, d’«alliance contre nature à base d’intérêts personnels et égoïstes». Avant de rappeler à ceux qui auraient la mémoire court que «c’est le président Bédié qui a lancé le premier mandat d’arrêt international contre le président du Rdr». Pour terminer, Ballo Michel dit ne pas comprendre les motivations réelles de M. Gnrangbè. «Avant moi, rappelle-t-il, le départemental n’a eu de cessé de louer les mérites du Président Gbagbo pour, entre autres choses, le transfert de la capitale, l’assistance aux sinistrés du village de Labokro, victimes d’intoxication alimentaire, l’appui à la famille Houphouet lors du décès de Mamie Djénéba (Ndlr sœur du président Houphouet) etc.» Selon Ballo Michel, le maire de Yamoussoukro aurait soutenu : «…Gbagbo, hier opposant idéologique, est aujourd’hui le continuateur de l’œuvre de Félix Houphouet Boigny. Et ce père, s’il vivait encore, serait fier de lui et aurait pardonné les écarts de langage de son fils…». C’est pourquoi, poursuit-il, M. Gnrangbè Jean n’a pas hésité à amener les populations Akouê et Nanafouê à Mama pour rendre hommage au Président Gbagbo.
«Je ne suis ni le premier ni le dernier, alors que me reproche-t-on ?», a conclu Ballo Michel qui dit avoir la conscience tranquille.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
M. Kouacou Gnrangbè Kouadio Jean, maire de Yamoussoukro et délégué départemental 1 du Pdci-Rda, a mis un terme aux fonctions de son collaborateur au sein du parti et l’a fait remplacer par M. Konan Elie.
Au motif que M. Ballo Michel, secrétaire de section d’Akpessékro-Aboukro, aurait des accointances avec la mouvance présidentielle, (conduite par le gouverneur du District M. N’Dri Koffi Apollinaire). La destitution a eu lieu dimanche dernier à Akpéssékro en présence de certains cadres du parti.
Sitôt informé, le secrétaire déchu a réagi. M. Ballo Michel que nous avons rencontré hier a dit ne pas se sentir concerné par cette décision de son «départemental». «Moi je n’ai pas été nommé à ce poste, c’est à la suite d’une élection que je me suis retrouvé là…Ce qui est amusant dans l’affaire, c’est qu’ils n’ont trouvé personne d’autre que le candidat que j’ai battu en son temps…», affirme goguenard le secrétaire destitué.
A l’image des grandes démocraties, Ballo Michel estime, que l’on devrait pouvoir faire la politique autrement. Sans tenir compte, selon lui, des considérations religieuses, tribales ou ethniques. «Ce n’est pas parce que je suis Baoulé que je dois suivre servilement un Baoulé … Maintenant, si ma destitution est considérée comme un bâton magique pour faire revenir Henri Konan Bédié et le Pdci au pouvoir, alors Dieu merci !»
Poursuivant ses récriminations, M. Ballo a soutenu que son tort, c’est certainement d’avoir refusé de désobéir à l’autorité et de soutenir les actions du Président Laurent Gbagbo. «Je peux, sans être militant du Fpi, soutenir les actions positives de Laurent Gbagbo… Comme le transfert de la capitale qui est un acte d’une haute portée… Rien n’obligeait le Président Gbagbo à poursuivre ce que le père fondateur a démarré …», a dit Ballo. Qui ajoute : «Ce n’est pas après avoir bradé l’héritage de ce père fondateur qu’on vient se réconcilier, alors que l’enfant mal aimé a récupéré le patrimoine…».
Très remonté, Ballo Michel a qualifié la coalition du Rhdp, d’«alliance contre nature à base d’intérêts personnels et égoïstes». Avant de rappeler à ceux qui auraient la mémoire court que «c’est le président Bédié qui a lancé le premier mandat d’arrêt international contre le président du Rdr». Pour terminer, Ballo Michel dit ne pas comprendre les motivations réelles de M. Gnrangbè. «Avant moi, rappelle-t-il, le départemental n’a eu de cessé de louer les mérites du Président Gbagbo pour, entre autres choses, le transfert de la capitale, l’assistance aux sinistrés du village de Labokro, victimes d’intoxication alimentaire, l’appui à la famille Houphouet lors du décès de Mamie Djénéba (Ndlr sœur du président Houphouet) etc.» Selon Ballo Michel, le maire de Yamoussoukro aurait soutenu : «…Gbagbo, hier opposant idéologique, est aujourd’hui le continuateur de l’œuvre de Félix Houphouet Boigny. Et ce père, s’il vivait encore, serait fier de lui et aurait pardonné les écarts de langage de son fils…». C’est pourquoi, poursuit-il, M. Gnrangbè Jean n’a pas hésité à amener les populations Akouê et Nanafouê à Mama pour rendre hommage au Président Gbagbo.
«Je ne suis ni le premier ni le dernier, alors que me reproche-t-on ?», a conclu Ballo Michel qui dit avoir la conscience tranquille.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional