AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à « Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage…
“Mon avis ne comptait nullement dans la maison” Salam ma sœur, qu'ALLAH te guide.
Je suis Monsieur Koné. Je suis professeur dans un lycée de la place. Il y a à peine dix ans je me suis marié à Alima. Il faut le dire, Alima est une femme adorable et je crois que c'est l'une de ses qualités qui m'a poussé à l'épouser. Aussi, elle a toujours été une grande militante de l'AJMCI. Toute ma famille l'aime bien. Entre ma femme et moi tout allait bien jusqu'à ce qu'elle soit mère. En effet, environ un an après notre mariage, ma femme m'a permis de connaitre la joie d'être père. Je me rappelle encore les moindres détails de cette journée. Deux ans après Kalil est né. Ensuite Myriame et enfin Mohamed. Nous avons quatre enfants. Le dernier est venu au monde par césarienne et elle a beaucoup souffert. Je crois que c'est à la suite de sa dernière grossesse que mon épouse a commencé à être méconnaissable. On aurait dit qu'elle ne vivait que pour les enfants. En effet, mon avis ne comptait nullement dans la maison. Elle passait la nuit à leur chevet. C'était à eux de décider du menu de la semaine. Tout ce qui concernait les enfants, elle le faisait avec une attention et un dévouement que je m'expliquais difficilement. Comme si je n'existais pas. Mon épouse est titulaire d'un BT en secrétariat alors je me suis débrouillé avec mes connaissances pour lui trouver un boulot dans une entreprise. Mais elle a carrément refusé prétextant que les enfants étaient encore trop petits pour laisser leur éducation et leur entretien à la servante seule. J'étais offusqué. Comme si je n'aimais pas moi aussi nos enfants. Au début, j'ai pensé que c'était juste quelque chose de passager mais, plus les jours passaient et plus je me sentais de trop dans ma propre maison. Même devant la télévision, il fallait demander l'avis des enfants avant de changer de chaîne. Il faut le dire, j'ai commencé à me rabattre plus sur mon travail. Au point ou je n'étais jamais à la maison. Je trouvais toujours un prétexte pour rester au boulot. Je rentrais tard le soir à la maison. Je n'arrivais donc plus à faire la prière du soir dans la mosquée de mon quartier comme d'habitude. Je ne sais pas vraiment si c'est ma femme qui me sentant m'éloigner a tout commandité mais un soir, lorsque je suis rentré, elle m'a dit que l'Imam du quartier était passé me voir pour prendre de mes nouvelles. C'est ainsi que l'idée m'est venue de lui expliquer mon problème afin de ''reconquérir ma femme''. Alors, le week-end qui a suivi, je suis passé voir l'imam chez lui à la maison. Comme d'habitude mon imam était chez lui en pleine lecture du Saint Coran. Je suis rentré dans le vif du sujet en lui expliquant les raisons de mes absences répétées à la mosquée. Ce jour là, je suis rentré heureux à la maison. L'Imam m'a fait connaître des passages de la vie du Prophète MOHAMED (SAW) avant de me demander de passer avec ma femme le voir dans un bref délai. Deux jours plus tard, après la prière de “Asr”, nous (Alima et moi) sommes passés voir l'Imam. Il nous a donné des conseils et a demandé à ma femme de lire couramment la parole incréée d'ALLAH. Ensuite, nous avons multiplié les séances de prières et avons participé ensemble aux séminaires qui avaient trait à l'éducation des enfants musulmans et à l'équilibre de la famille musulmane. Notre couple a été sauvé grâce à Dieu et je remercie infiniment l'Imam. Depuis, ma femme a cinq enfants. Je suis le cinquième et l'ainé. Ma famille me donne le bonheur chaque jour.
Massalam !
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à « Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage…
“Mon avis ne comptait nullement dans la maison” Salam ma sœur, qu'ALLAH te guide.
Je suis Monsieur Koné. Je suis professeur dans un lycée de la place. Il y a à peine dix ans je me suis marié à Alima. Il faut le dire, Alima est une femme adorable et je crois que c'est l'une de ses qualités qui m'a poussé à l'épouser. Aussi, elle a toujours été une grande militante de l'AJMCI. Toute ma famille l'aime bien. Entre ma femme et moi tout allait bien jusqu'à ce qu'elle soit mère. En effet, environ un an après notre mariage, ma femme m'a permis de connaitre la joie d'être père. Je me rappelle encore les moindres détails de cette journée. Deux ans après Kalil est né. Ensuite Myriame et enfin Mohamed. Nous avons quatre enfants. Le dernier est venu au monde par césarienne et elle a beaucoup souffert. Je crois que c'est à la suite de sa dernière grossesse que mon épouse a commencé à être méconnaissable. On aurait dit qu'elle ne vivait que pour les enfants. En effet, mon avis ne comptait nullement dans la maison. Elle passait la nuit à leur chevet. C'était à eux de décider du menu de la semaine. Tout ce qui concernait les enfants, elle le faisait avec une attention et un dévouement que je m'expliquais difficilement. Comme si je n'existais pas. Mon épouse est titulaire d'un BT en secrétariat alors je me suis débrouillé avec mes connaissances pour lui trouver un boulot dans une entreprise. Mais elle a carrément refusé prétextant que les enfants étaient encore trop petits pour laisser leur éducation et leur entretien à la servante seule. J'étais offusqué. Comme si je n'aimais pas moi aussi nos enfants. Au début, j'ai pensé que c'était juste quelque chose de passager mais, plus les jours passaient et plus je me sentais de trop dans ma propre maison. Même devant la télévision, il fallait demander l'avis des enfants avant de changer de chaîne. Il faut le dire, j'ai commencé à me rabattre plus sur mon travail. Au point ou je n'étais jamais à la maison. Je trouvais toujours un prétexte pour rester au boulot. Je rentrais tard le soir à la maison. Je n'arrivais donc plus à faire la prière du soir dans la mosquée de mon quartier comme d'habitude. Je ne sais pas vraiment si c'est ma femme qui me sentant m'éloigner a tout commandité mais un soir, lorsque je suis rentré, elle m'a dit que l'Imam du quartier était passé me voir pour prendre de mes nouvelles. C'est ainsi que l'idée m'est venue de lui expliquer mon problème afin de ''reconquérir ma femme''. Alors, le week-end qui a suivi, je suis passé voir l'imam chez lui à la maison. Comme d'habitude mon imam était chez lui en pleine lecture du Saint Coran. Je suis rentré dans le vif du sujet en lui expliquant les raisons de mes absences répétées à la mosquée. Ce jour là, je suis rentré heureux à la maison. L'Imam m'a fait connaître des passages de la vie du Prophète MOHAMED (SAW) avant de me demander de passer avec ma femme le voir dans un bref délai. Deux jours plus tard, après la prière de “Asr”, nous (Alima et moi) sommes passés voir l'Imam. Il nous a donné des conseils et a demandé à ma femme de lire couramment la parole incréée d'ALLAH. Ensuite, nous avons multiplié les séances de prières et avons participé ensemble aux séminaires qui avaient trait à l'éducation des enfants musulmans et à l'équilibre de la famille musulmane. Notre couple a été sauvé grâce à Dieu et je remercie infiniment l'Imam. Depuis, ma femme a cinq enfants. Je suis le cinquième et l'ainé. Ma famille me donne le bonheur chaque jour.
Massalam !
