Les circonstances dans lesquelles ces sourates ont été révélées à la Mecque sont les suivantes. Lorsque le Prophète (saw) a commencé à prêcher le message de l'Islam, c'était comme s'il avait provoqué toutes les classes des gens autour de lui. Au fur et à mesure que son message se répandait, l'opposition des mécréants de Quraysh devenait de plus en plus forte. Tant qu'ils avaient l'espoir de pouvoir l'empêcher de prêcher son message par la tentation ou par la conclusion d'un marché avec lui, leur hostilité n'était pas très active. Mais, une fois que le Prophète avait refusé tout compromis avec eux en matière de foi et, que dans la sourate Al-Kâfirûn, leur ait clairement dit : "Je n'adore pas ce que vous adorez et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore, à vous votre religion, et à moi la mienne", l'hostilité a atteint ses limites extrêmes.
Plus particulièrement, les familles dont des membres (hommes ou femmes, garçons ou filles) avaient accepté l'Islam, brûlaient d'une rage intérieure contre le Prophète. Ils l'insultaient, tenaient des réunions secrètes pour le tuer en silence dans l'obscurité de la nuit pour que les Banû Hâshim ne puissent découvrir le meurtrier et se venger. Ils employaient la magie et les sorts contre lui pour causer sa mort, le faire tomber malade ou le rendre fou. Des démons parmi les hommes et les jinns se répandaient partout pour insuffler quelque malveillance dans les cœurs contre lui et contre le Coran qu'il avait apporté afin de semer le doute à son égard et détourner les gens de lui.
Beaucoup de personnes brûlaient de jalousie à son égard, car ils ne pouvaient tolérer qu'un homme d'une autre famille ou d'un autre clan que le leur prenne de l'importance et leur vole la vedette. Par exemple, Abû Jahl a expliqué lui-même la raison pour laquelle il dépassait toutes les limites dans son hostilité envers lui : "Nous et les Banû `Abd Manâf (auquel appartenait le Prophète) étions rivaux : ils nourrissaient certains, nous en nourrissions d'autres; ils fournissaient des moyens de transport aux gens, nous faisions aussi la même chose ; ils faisaient des dons, nous faisions des dons aussi, et ainsi de suite jusqu'au moment où nous sommes devenus égaux en honneur et en noblesse, ils ont alors déclaré avoir un prophète inspiré par le Ciel. Comment pourrions-nous les concurrencer dans ce domaine ? Par Dieu, nous ne le reconnaîtrons jamais, ni n'attesterons notre foi en lui." (Sîrat Ibn Hishâm, volume I, pp. 337-338).
Telle était la situation quand le Saint Prophète (que la paix soit sur lui) a reçu l'ordre de dire aux gens : "Je cherche refuge auprès du Seigneur de l'aurore, contre le mal de tout ce qu'Il a créé, contre le mal de la nuit tombée, contre le mal des magiciens, hommes et femmes, et contre le mal de l'envieux", et de leur dire : " Je cherche refuge auprès du Seigneur des hommes, le Roi des hommes, et le Dieu des hommes, contre le mal de celui qui égare par ses mauvais conseils, contre celui qui inspire le mal dans le cœur des hommes, qu'il soit un jinn ou un humain." Ceci est similaire à ce que le Prophète Moïse a été amené à dire quand Pharaon a annoncé devant toute sa cour son intention de le tuer : "Je cherche refuge auprès de mon Seigneur et de votre Seigneur contre tout arrogant qui ne croit pas au Jour du Jugement, à la Résurrection." (Ghâfir:27). Et : "Je prends refuge auprès de mon Seigneur et votre Seigneur de crainte que vous ne m'accabliez." (Ad-Dukhân:20).
(A suivre)
Elhadj Imam Méité Al-Imam
Plus particulièrement, les familles dont des membres (hommes ou femmes, garçons ou filles) avaient accepté l'Islam, brûlaient d'une rage intérieure contre le Prophète. Ils l'insultaient, tenaient des réunions secrètes pour le tuer en silence dans l'obscurité de la nuit pour que les Banû Hâshim ne puissent découvrir le meurtrier et se venger. Ils employaient la magie et les sorts contre lui pour causer sa mort, le faire tomber malade ou le rendre fou. Des démons parmi les hommes et les jinns se répandaient partout pour insuffler quelque malveillance dans les cœurs contre lui et contre le Coran qu'il avait apporté afin de semer le doute à son égard et détourner les gens de lui.
Beaucoup de personnes brûlaient de jalousie à son égard, car ils ne pouvaient tolérer qu'un homme d'une autre famille ou d'un autre clan que le leur prenne de l'importance et leur vole la vedette. Par exemple, Abû Jahl a expliqué lui-même la raison pour laquelle il dépassait toutes les limites dans son hostilité envers lui : "Nous et les Banû `Abd Manâf (auquel appartenait le Prophète) étions rivaux : ils nourrissaient certains, nous en nourrissions d'autres; ils fournissaient des moyens de transport aux gens, nous faisions aussi la même chose ; ils faisaient des dons, nous faisions des dons aussi, et ainsi de suite jusqu'au moment où nous sommes devenus égaux en honneur et en noblesse, ils ont alors déclaré avoir un prophète inspiré par le Ciel. Comment pourrions-nous les concurrencer dans ce domaine ? Par Dieu, nous ne le reconnaîtrons jamais, ni n'attesterons notre foi en lui." (Sîrat Ibn Hishâm, volume I, pp. 337-338).
Telle était la situation quand le Saint Prophète (que la paix soit sur lui) a reçu l'ordre de dire aux gens : "Je cherche refuge auprès du Seigneur de l'aurore, contre le mal de tout ce qu'Il a créé, contre le mal de la nuit tombée, contre le mal des magiciens, hommes et femmes, et contre le mal de l'envieux", et de leur dire : " Je cherche refuge auprès du Seigneur des hommes, le Roi des hommes, et le Dieu des hommes, contre le mal de celui qui égare par ses mauvais conseils, contre celui qui inspire le mal dans le cœur des hommes, qu'il soit un jinn ou un humain." Ceci est similaire à ce que le Prophète Moïse a été amené à dire quand Pharaon a annoncé devant toute sa cour son intention de le tuer : "Je cherche refuge auprès de mon Seigneur et de votre Seigneur contre tout arrogant qui ne croit pas au Jour du Jugement, à la Résurrection." (Ghâfir:27). Et : "Je prends refuge auprès de mon Seigneur et votre Seigneur de crainte que vous ne m'accabliez." (Ad-Dukhân:20).
(A suivre)
Elhadj Imam Méité Al-Imam