Le jeudi 19 février 2009, s'est tenue une conférence sur la situation dont ont été victimes les Noirs Américains pendant l'ère de l'esclavage jusqu'aux luttes abolitionnistes. Les différents intervenants ont éclairé la lanterne de l'assistance sur certains points qui leur semblaient flou.
Les réalités de l'époque coloniale aux Etats-Unis, ont été au centre des échanges. C'est le Centre Culturel Américain qui a abrité cette cérémonie sur l'histoire afro-américaine. Il a été mis en évidence les luttes et les triomphes de millions d'Américains face aux terribles obstacles que sont l'esclavage, les préjugés, la pauvreté. Exceptionnellement, l'accent a été mis cette année sur le livre qui relate la vie de Frederick Douglas, esclave américain et tous ceux qui ont vécu la même situation que lui à l'époque. Dans la présentation du livre, Mme Koné Hélène a passé en revue certains points. Pour elle, le processus n'a pas été facile et quand on prend par exemple les cas de Martin Luther King, de Malcom X et bien d'autres, ils ont connu beaucoup de difficultés. Mais, avec leur foi en Dieu et leur éducation ainsi que la connaissance des normes juridiques, ils ont milité pour l'acquisition de la liberté des afro-américains. Elle a aussi précisé que les médias ont joué un rôle important même s'ils n'étaient pas assez connus à cette époque. Pour terminer son propos, elle a rappelé que les noirs pouvaient prendre des décisions mais, qu'ils n'étaient pas en mesure de les appliquer. Ils se sont alors organisés à travers la religion. Intervenant en deuxième lieu, Maître Kaudhjis-Offoumou Françoise s'est dite marquée par la contribution des avocats qui défendaient la cause des noirs. Les plaidoiries que faisaient les avocats à l'époque, arrivaient jusqu'à la cour suprême où certaines jurisprudences étaient admises et même adoptées afin de permettre aux afro-américains de sortir de l'impasse. Elle a répondu aux préoccupations de l'assistance. Quant à M. Martin Darryn, il a au cours de son témoignage, dit qu'il faut beaucoup écouter les parents car l'éducation qu'il a reçue de sa mère l'a beaucoup aidé et lui a permis d'atteindre ses objectifs. Il a aussi dit que devant les obstacles, les hommes aiment toujours fustiger les autres, voir les autres comme ceux qui sont à la base de nos difficultés. Or, face aux obstacles, il faut s'interroger soi-même sur ce qui n'a pas marché, faire une sorte de mea-culpa pour mieux avancer dans la vie. M. Kamara qui dirigeait le panel, a eu à faire des récapitulatifs afin de permettre à certains membres de l'assistance de mieux comprendre les exposés des intervenants. un cocktail a mis fin à la conférence.
Koulibaly Yacouba
Les réalités de l'époque coloniale aux Etats-Unis, ont été au centre des échanges. C'est le Centre Culturel Américain qui a abrité cette cérémonie sur l'histoire afro-américaine. Il a été mis en évidence les luttes et les triomphes de millions d'Américains face aux terribles obstacles que sont l'esclavage, les préjugés, la pauvreté. Exceptionnellement, l'accent a été mis cette année sur le livre qui relate la vie de Frederick Douglas, esclave américain et tous ceux qui ont vécu la même situation que lui à l'époque. Dans la présentation du livre, Mme Koné Hélène a passé en revue certains points. Pour elle, le processus n'a pas été facile et quand on prend par exemple les cas de Martin Luther King, de Malcom X et bien d'autres, ils ont connu beaucoup de difficultés. Mais, avec leur foi en Dieu et leur éducation ainsi que la connaissance des normes juridiques, ils ont milité pour l'acquisition de la liberté des afro-américains. Elle a aussi précisé que les médias ont joué un rôle important même s'ils n'étaient pas assez connus à cette époque. Pour terminer son propos, elle a rappelé que les noirs pouvaient prendre des décisions mais, qu'ils n'étaient pas en mesure de les appliquer. Ils se sont alors organisés à travers la religion. Intervenant en deuxième lieu, Maître Kaudhjis-Offoumou Françoise s'est dite marquée par la contribution des avocats qui défendaient la cause des noirs. Les plaidoiries que faisaient les avocats à l'époque, arrivaient jusqu'à la cour suprême où certaines jurisprudences étaient admises et même adoptées afin de permettre aux afro-américains de sortir de l'impasse. Elle a répondu aux préoccupations de l'assistance. Quant à M. Martin Darryn, il a au cours de son témoignage, dit qu'il faut beaucoup écouter les parents car l'éducation qu'il a reçue de sa mère l'a beaucoup aidé et lui a permis d'atteindre ses objectifs. Il a aussi dit que devant les obstacles, les hommes aiment toujours fustiger les autres, voir les autres comme ceux qui sont à la base de nos difficultés. Or, face aux obstacles, il faut s'interroger soi-même sur ce qui n'a pas marché, faire une sorte de mea-culpa pour mieux avancer dans la vie. M. Kamara qui dirigeait le panel, a eu à faire des récapitulatifs afin de permettre à certains membres de l'assistance de mieux comprendre les exposés des intervenants. un cocktail a mis fin à la conférence.
Koulibaly Yacouba
