La guerre contre les criminels des temps nouveaux a commencé
La protection de l’enfance est devenue un véritable casse-tête dans les pays en développement où l’Internet paraît l’outil prisé des jeunes en quête d’information. Cependant ceux-ci se confinent dans une situation qui est contre la morale. La cybercriminalité a aussi un coût. Elle est le lieu où prospèrent le plus les crimes contre l’économie. Elle déforme les sociétés. L’Internet constitue dès lors, un danger lorsqu’il est mal utilisé ou pratiqué par des criminels. Kla Sylvanus, Directeur de l’Agence de télécommunication de Côte d’Ivoire, le régulateur des télécoms en Côte d’Ivoire, l’a si bien compris, en invitant les dirigeants à la réflexion.
En Côte d’Ivoire, ils sont nombreux les cyberespaces ou cybercafés qui ne désemplissent pas en visiteurs de tous âges. Petits comme grands, tous s’y retrouvent. Assis côte à côte ou se donnant dos chacun, tous les pratiquants desdits lieux ne se cachent rien. Pour 200 FCFA, chacun a droit à une heure au moins à passer sur l’Internet. Il en est de même pour les enfants qui s’y trouvent au même moment pour des jeux vidéo via l’Internet. Mais, le plus difficile dans ces endroits qui traduisent la libre expression, il n’y a pas d’interdit. Une personne âgée peut ouvrir un site pornographique sous le regard des adolescents. Cela n’émeut guère le gérant qui n’attend que son argent. Le taux de visualisation des sites pornographiques par les enfants est donc énorme. Lorsqu’on s’en tient aux récentes publications faites à Paris, lesdits films feraient développer chez le jeune garçon, le taux de testostérone. Ce qui le rendrait du coup plus agressif lorsqu’il est en face de jeunes filles de son âge. L’on indique aussi que compte tenu du laisser-aller dans les cybercafés, plus de 10 enfants visualiseraient des films pornographiques par jour. Ce chiffre alarmant inquiète au plus haut sommet, les dirigeants du monde. Puisque, c’est en ces lieux que se passent le plus les trafics. Les plus grandes victimes sont les jeunes filles adolescentes qui se font avoir par des arnaqueurs. Pendant plusieurs heures, elles peuvent rester collées à l’Internet, oubliant parfois qu’elles doivent aller à l’école ou étudier. Le constat général est que les cyberespaces sont devenus les espaces les plus fréquentés par les adolescents. Des attitudes qui se transforment peu à peu en une seconde nature s’y l’on n’y prend garde. Kla Sylvanus qui dit que ‘’la Côte d’Ivoire est devenue la plaque tournante de l’escroquerie sur l’Internet’’ et d’autres dirigeants de télécoms en sont pleinement conscients. Ils savent que les adolescents ne bénéficient d’aucune protection faute de cadre juridique réglementant les cyberespaces. Par conséquent, aucun contrôle ne peut s’effectuer dans lesdits espaces transformés de facto en clubs privés dans lesquels les adolescents y ont droit. Au plan national et régional, des initiatives sont actuellement en vue, pour lutter contre cette forme de criminalité. A la réunion du mardi 10 mars avec les opérateurs des télécoms, Kla Sylvanus a annoncé la mise en œuvre de moyens avec l’appui technique de la Police et de la Justice pour traquer les criminels. Une initiative à encourager, afin que la jeunesse ne se livre pas à de telles dérives. Au plan continental et régional, des réflexions sont également en cours.
H.K
La protection de l’enfance est devenue un véritable casse-tête dans les pays en développement où l’Internet paraît l’outil prisé des jeunes en quête d’information. Cependant ceux-ci se confinent dans une situation qui est contre la morale. La cybercriminalité a aussi un coût. Elle est le lieu où prospèrent le plus les crimes contre l’économie. Elle déforme les sociétés. L’Internet constitue dès lors, un danger lorsqu’il est mal utilisé ou pratiqué par des criminels. Kla Sylvanus, Directeur de l’Agence de télécommunication de Côte d’Ivoire, le régulateur des télécoms en Côte d’Ivoire, l’a si bien compris, en invitant les dirigeants à la réflexion.
En Côte d’Ivoire, ils sont nombreux les cyberespaces ou cybercafés qui ne désemplissent pas en visiteurs de tous âges. Petits comme grands, tous s’y retrouvent. Assis côte à côte ou se donnant dos chacun, tous les pratiquants desdits lieux ne se cachent rien. Pour 200 FCFA, chacun a droit à une heure au moins à passer sur l’Internet. Il en est de même pour les enfants qui s’y trouvent au même moment pour des jeux vidéo via l’Internet. Mais, le plus difficile dans ces endroits qui traduisent la libre expression, il n’y a pas d’interdit. Une personne âgée peut ouvrir un site pornographique sous le regard des adolescents. Cela n’émeut guère le gérant qui n’attend que son argent. Le taux de visualisation des sites pornographiques par les enfants est donc énorme. Lorsqu’on s’en tient aux récentes publications faites à Paris, lesdits films feraient développer chez le jeune garçon, le taux de testostérone. Ce qui le rendrait du coup plus agressif lorsqu’il est en face de jeunes filles de son âge. L’on indique aussi que compte tenu du laisser-aller dans les cybercafés, plus de 10 enfants visualiseraient des films pornographiques par jour. Ce chiffre alarmant inquiète au plus haut sommet, les dirigeants du monde. Puisque, c’est en ces lieux que se passent le plus les trafics. Les plus grandes victimes sont les jeunes filles adolescentes qui se font avoir par des arnaqueurs. Pendant plusieurs heures, elles peuvent rester collées à l’Internet, oubliant parfois qu’elles doivent aller à l’école ou étudier. Le constat général est que les cyberespaces sont devenus les espaces les plus fréquentés par les adolescents. Des attitudes qui se transforment peu à peu en une seconde nature s’y l’on n’y prend garde. Kla Sylvanus qui dit que ‘’la Côte d’Ivoire est devenue la plaque tournante de l’escroquerie sur l’Internet’’ et d’autres dirigeants de télécoms en sont pleinement conscients. Ils savent que les adolescents ne bénéficient d’aucune protection faute de cadre juridique réglementant les cyberespaces. Par conséquent, aucun contrôle ne peut s’effectuer dans lesdits espaces transformés de facto en clubs privés dans lesquels les adolescents y ont droit. Au plan national et régional, des initiatives sont actuellement en vue, pour lutter contre cette forme de criminalité. A la réunion du mardi 10 mars avec les opérateurs des télécoms, Kla Sylvanus a annoncé la mise en œuvre de moyens avec l’appui technique de la Police et de la Justice pour traquer les criminels. Une initiative à encourager, afin que la jeunesse ne se livre pas à de telles dérives. Au plan continental et régional, des réflexions sont également en cours.
H.K