Une réunion au sommet entre la direction générale de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci), la direction générale de la police et le parquet se tiendra, la semaine prochaine, dans un lieu à déterminer, pour identifier les moyens à mettre en œuvre à l’effet de mettre sous l’éteignoir les escrocs qui sévissent sur internet. Le directeur général de l’Atci, Sylvanus Kla Koué, a tiré cette conclusion au terme de la séance de travail qu’il a eue avec les gérants et les propriétaires de cybercafé, mardi dernier, à la salle de conférence de la Caistab, à Abidjan-Plateau .
De cette réunion au sommet, a-t-il indiqué, des décisions seront prises qui seront communiquées aux gérants de cybercafé pour juguler le phénomène d’escroquerie sur Internet. Car, a fait observer M. Sylvanus Kla, l’escroquerie sur le net a pris une proportion extraordinaire en Côte d’Ivoire. Il a révélé qu’il ne se passe plus de jours sans que les citoyens victimes d’arnaque sur Internet ne portent plainte.
“C’est que l’envie de s’enrichir rapidement dépasse les précautions à prendre qui doivent guider le réflexe des victimes”, a expliqué le procureur Diakité Mamadou du tribunal de première instance d’Abidjan. Certes, a-t-il relevé, des moyens législatifs existent pour traquer, arrêter et condamner les escrocs, mais ils sont insuffisants. C’est pourquoi, aidé du commissaire Robé Gogo, sous-directeur des traces technologiques de la police et No 2 du Cecos, il a demandé que le texte de loi plus complet, écrit par l’Atci, soit adopté par le gouvernement pour cerner ce phénomène dans son entièreté.
En attendant, la police, selon le commissaire Robé Gogo, fait ce qu’il peut avec les moyens de bord pour réduire l’effet de nuisance des escrocs qui, après avoir été chassés du Nigeria, se sont installés en Côte d’Ivoire. La réunion de la semaine prochaine devrait donc permettre de passer à une étape supérieure de la lutte contre la cybercriminalité sous sa forme escroquerie.
Bruno Kouadio
De cette réunion au sommet, a-t-il indiqué, des décisions seront prises qui seront communiquées aux gérants de cybercafé pour juguler le phénomène d’escroquerie sur Internet. Car, a fait observer M. Sylvanus Kla, l’escroquerie sur le net a pris une proportion extraordinaire en Côte d’Ivoire. Il a révélé qu’il ne se passe plus de jours sans que les citoyens victimes d’arnaque sur Internet ne portent plainte.
“C’est que l’envie de s’enrichir rapidement dépasse les précautions à prendre qui doivent guider le réflexe des victimes”, a expliqué le procureur Diakité Mamadou du tribunal de première instance d’Abidjan. Certes, a-t-il relevé, des moyens législatifs existent pour traquer, arrêter et condamner les escrocs, mais ils sont insuffisants. C’est pourquoi, aidé du commissaire Robé Gogo, sous-directeur des traces technologiques de la police et No 2 du Cecos, il a demandé que le texte de loi plus complet, écrit par l’Atci, soit adopté par le gouvernement pour cerner ce phénomène dans son entièreté.
En attendant, la police, selon le commissaire Robé Gogo, fait ce qu’il peut avec les moyens de bord pour réduire l’effet de nuisance des escrocs qui, après avoir été chassés du Nigeria, se sont installés en Côte d’Ivoire. La réunion de la semaine prochaine devrait donc permettre de passer à une étape supérieure de la lutte contre la cybercriminalité sous sa forme escroquerie.
Bruno Kouadio
