Arrivé aux Etats Unis depuis le jeudi 5 mars 2009 pour sensibiliser les militants du FPI sur l’opération d’enrôlement prévue ce mois de Mars l’ex- ministre Assoa Adou, sécrétaire national du Front Populaire Ivoirien chargé de l’extérieur, était le dimanche 8 mars au Harlem State Building de New York.
L’émissaire du Fpi, a galvanisé ses hommes avant de leur demander de “s’armer davantage de courage car le sacrifice que le Fpi continue de consentir depuis 2002, l’est pour libérer le pays et ramener la paix; une paix qui fait peur aux adeptes du désordre qui ne veulent pas voir se réaliser l’illégalable projet de société des refondateurs”. Aussi, leur a t- il demandé “d’ouvrir leurs bras à tous ceux qui ont cru au combat de Laurent Gbagbo, pour aider le Fpi à lui donner un autre mandat dans les élections à venir”. Le ministre Assoa a qualifié, ces consultations “d’élections qui sonneront le glas de beaucoup de politiciens qui n’ont pas eu honte de jouer aux marionnettes de la France en cherchant par tous les moyens à planquer le glaive dans le dos de la mère patrie”. Pour M. Adou, “les injures et autres paradoxes servis ici et là par des gens périmés qui ont d’ailleurs laissé des traces indélébiles dans les chapitres des crimes économiques de ce pays, sont une fois de plus la preuve de l’importance de ces joutes électorales qui constitueront à n’en point douter la porte d’entrée dans l’anonymat pour bon nombre de politiciens”. C’est pourquoi le “Fpi a besoin de tout le monde pour les gagner”. Concernant les accusations de malversations dont est accablé son parti, il n’a pas voulu cacher le soleil de la main. Après avoir reconnu la malhonnêteté de certains cadres proches de son parti, il a vivement deploré le raccourci que certains prennent pour parler de “regime Fpi” ou de “mauvaise gestion de Gbagbo” là où il fallait ouvrir grandement les yeux et les esprits pour voir plutôt comment Gbagbo gère courageusement la crise. “Les scandales” souligne-t-il, “peuvent arriver dans une administration où aucun chef ne peut connaître les petites idées des gens avant de les embaucher à tel ou tel poste. A part les petits casiers judiciaires de trois mois exigés dans certains concours, aucun serieux “back ground check” (enquête sur le passé du postulant ) comme aux Etats Unis, n’est fait pour la nomination d’un quelconque cadre de l’admnistration ou même pour un poste électif. Le plus important ici serait plutôt de savoir comment le chef de l’Etat gère ce qui arrive. C’est ce qui fait d’ailleurs la grande différence entre Gbagbo et les autres. Gbagbo punit les cadres fautifs là où, d’autres déplacent juste les mauvais pions qui ne se gènent pas de revenir et d’occuper des postes plus hauts. C’est pourquoi l’ancien ministre de la santé du gouvernement Affi N’Guesssan promet de rappeler dans les menus détails ces faits importants de l’histoire de la Côte d’Ivoire au moment opportun. Mais avant, il souhaite que chacun des partis gouvernant ce pays, ne se dérobent pas pour chercher à distraire le peuple en salissant inutilement ceux qu’ils appellent “regime Fpi”. “C’est d’abord aberrant et absurde de parler même de regime Fpi alors que ce parti n’est pas le mieux loti au gouvernement (ndlr: 8 ministres sur 33 ). C’est le gouvernement Soro. Les ministères de souveraineté comme l’économie et les finances, des affaires étrangères, la justice, les ministères importants comme les transports, l’habitat, les Ntic, la communication etc… sont détenus par des cadres qui ne sont pas du Fpi”. Cette réalité suffit, a dit M. Assoa, pour clore le débat sur la gestion du pays après 2002. une gestion imputable à tout le monde mais dont “des plaisantins se débrouillent à faire porter le chapeau au seul Fpi”. C’est pourquoi , pour lui, “tant que des partis auront toujours des représentants à ce niveau de responsabilité dans un tel gouvernement, se faire appeler “partis de l’opposition” est un non sens”.
Une correspondance particulière Mathieu Bouabré (New York ) mattbouabre@yahoo.com
L’émissaire du Fpi, a galvanisé ses hommes avant de leur demander de “s’armer davantage de courage car le sacrifice que le Fpi continue de consentir depuis 2002, l’est pour libérer le pays et ramener la paix; une paix qui fait peur aux adeptes du désordre qui ne veulent pas voir se réaliser l’illégalable projet de société des refondateurs”. Aussi, leur a t- il demandé “d’ouvrir leurs bras à tous ceux qui ont cru au combat de Laurent Gbagbo, pour aider le Fpi à lui donner un autre mandat dans les élections à venir”. Le ministre Assoa a qualifié, ces consultations “d’élections qui sonneront le glas de beaucoup de politiciens qui n’ont pas eu honte de jouer aux marionnettes de la France en cherchant par tous les moyens à planquer le glaive dans le dos de la mère patrie”. Pour M. Adou, “les injures et autres paradoxes servis ici et là par des gens périmés qui ont d’ailleurs laissé des traces indélébiles dans les chapitres des crimes économiques de ce pays, sont une fois de plus la preuve de l’importance de ces joutes électorales qui constitueront à n’en point douter la porte d’entrée dans l’anonymat pour bon nombre de politiciens”. C’est pourquoi le “Fpi a besoin de tout le monde pour les gagner”. Concernant les accusations de malversations dont est accablé son parti, il n’a pas voulu cacher le soleil de la main. Après avoir reconnu la malhonnêteté de certains cadres proches de son parti, il a vivement deploré le raccourci que certains prennent pour parler de “regime Fpi” ou de “mauvaise gestion de Gbagbo” là où il fallait ouvrir grandement les yeux et les esprits pour voir plutôt comment Gbagbo gère courageusement la crise. “Les scandales” souligne-t-il, “peuvent arriver dans une administration où aucun chef ne peut connaître les petites idées des gens avant de les embaucher à tel ou tel poste. A part les petits casiers judiciaires de trois mois exigés dans certains concours, aucun serieux “back ground check” (enquête sur le passé du postulant ) comme aux Etats Unis, n’est fait pour la nomination d’un quelconque cadre de l’admnistration ou même pour un poste électif. Le plus important ici serait plutôt de savoir comment le chef de l’Etat gère ce qui arrive. C’est ce qui fait d’ailleurs la grande différence entre Gbagbo et les autres. Gbagbo punit les cadres fautifs là où, d’autres déplacent juste les mauvais pions qui ne se gènent pas de revenir et d’occuper des postes plus hauts. C’est pourquoi l’ancien ministre de la santé du gouvernement Affi N’Guesssan promet de rappeler dans les menus détails ces faits importants de l’histoire de la Côte d’Ivoire au moment opportun. Mais avant, il souhaite que chacun des partis gouvernant ce pays, ne se dérobent pas pour chercher à distraire le peuple en salissant inutilement ceux qu’ils appellent “regime Fpi”. “C’est d’abord aberrant et absurde de parler même de regime Fpi alors que ce parti n’est pas le mieux loti au gouvernement (ndlr: 8 ministres sur 33 ). C’est le gouvernement Soro. Les ministères de souveraineté comme l’économie et les finances, des affaires étrangères, la justice, les ministères importants comme les transports, l’habitat, les Ntic, la communication etc… sont détenus par des cadres qui ne sont pas du Fpi”. Cette réalité suffit, a dit M. Assoa, pour clore le débat sur la gestion du pays après 2002. une gestion imputable à tout le monde mais dont “des plaisantins se débrouillent à faire porter le chapeau au seul Fpi”. C’est pourquoi , pour lui, “tant que des partis auront toujours des représentants à ce niveau de responsabilité dans un tel gouvernement, se faire appeler “partis de l’opposition” est un non sens”.
Une correspondance particulière Mathieu Bouabré (New York ) mattbouabre@yahoo.com