Décédé le 19 janvier 2009, le général Adou Akaffou Julien, repose désormais auprès de ses ancêtres à Bécédi-Brignan. Le Chef de l’Etat a lui-même effectué le déplacement pour l’accompagner à sa dernière demeure. C’était le samedi 14 mars dernier.
A ses côtés, toute la hiérarchie militaire, conduite par le général Philippe Mangou, le corps préfectoral du département d’Adzopé, à sa tête le préfet Paul Méo Dérou, les ministres Amani N’guessan de la Défense et Léon Monnet Emmanuel des Mines et de l’Energie, ainsi que de nombreux cadres de la région.
Le président du Conseil général, Benjamin Yapo Atsè, parlant au nom du peuple akyè d’Adzopé, Akoupé et de Yakassé-Attobrou, a relevé que la mort du général Akaffou est une grosse perte pour leur région et, au-delà, pour toute la nation. Elle est survenue au moment où l’on s’y attendait le moins, mettant ainsi brutalement fin à la brillante carrière militaire à laquelle l’avenir destinait l’illustre disparu, qui, a-t-il soutenu la gorge nouée, bénéficiait de la confiance du Chef de l’Etat.
Parlant de l’hommage de la nation à lui rendu à Abidjan, de la présence du Chef de l’Etat et de la hiérarchie militaire à Bécédi-Brignan, le président du Conseil général a dit combien le peuple Akyè y a été sensible. Il assimile ces actes à une matérialisation de la confiance de ces personnalités en leur fils et surtout, au bon serviteur qu’il était.
Dans la même veine, l’inspecteur général des finances, M. Yapi Koffi Bernardin, par ailleurs, fils du village, a traduit la reconnaissance et la gratitude de la famille éplorée au Président Laurent Gbagbo, au général Philippe Mangou et au ministre Monnet. Pour leur implication personnelle aussi bien, matériellement, financièrement que moralement, depuis l’annonce du décès du général Akaffou, jusqu’au transfert de sa dépouille mortelle à Bécédi-Brignan. Quant au vice-gouverneur du district de la ville d’Abidjan, N’Cho Vincent également fils de Bécédi-Brignan, il a relevé, qu’avec la perte du général Akaffou, commencent les difficultés pour ses orphelins et pour la veuve. Aussi, a-t-il sollicité l’aide du Chef de l’Etat et du général Mangou. Auparavant, au cours de la messe de requiem, le célébrant, Mgr Alexis Touably Youlo, évêque du diocèse d’Agboville, qui avait à ses côtés l’évêque émérite de Daloa, Mgr. Pierre Marie Coty, a demandé aux parents du général défunt, à ses amis et collègues de ne pas croire qu’avec cette mort, la vie du général Akaffou est détruite. Elle s’est plutôt transformée avec son entrée dans la plénitude du Seigneur, a-t-il rassuré.
Puis, l’évêque a interpellé l’assistance sur la culture de la mort de plus en plus présente. Aujourd’hui, a déploré l’homme de Dieu, on tue (physiquement, moralement, etc.) pour un lopin de terre, un poste, de l’argent et souvent même sans raison. Aussi a-t-il exhorté tout le monde à se détourner de la culture de la mort pour se tourner vers la culture de la vie. «Disons non à la culture de mort, oui à la culture de la vie», a-t-il conseillé. Avant d’être conduit à son caveau situé sur la route Mafa Maffou, son village natal où un détachement de para-commando, un bataillon d’infanterie et un autre sol air, lui ont rendu les honneurs, de nombreux dons en nature et en espèces ont été faits à la famille éplorée.
Adou Félix
Correspondant local
A ses côtés, toute la hiérarchie militaire, conduite par le général Philippe Mangou, le corps préfectoral du département d’Adzopé, à sa tête le préfet Paul Méo Dérou, les ministres Amani N’guessan de la Défense et Léon Monnet Emmanuel des Mines et de l’Energie, ainsi que de nombreux cadres de la région.
Le président du Conseil général, Benjamin Yapo Atsè, parlant au nom du peuple akyè d’Adzopé, Akoupé et de Yakassé-Attobrou, a relevé que la mort du général Akaffou est une grosse perte pour leur région et, au-delà, pour toute la nation. Elle est survenue au moment où l’on s’y attendait le moins, mettant ainsi brutalement fin à la brillante carrière militaire à laquelle l’avenir destinait l’illustre disparu, qui, a-t-il soutenu la gorge nouée, bénéficiait de la confiance du Chef de l’Etat.
Parlant de l’hommage de la nation à lui rendu à Abidjan, de la présence du Chef de l’Etat et de la hiérarchie militaire à Bécédi-Brignan, le président du Conseil général a dit combien le peuple Akyè y a été sensible. Il assimile ces actes à une matérialisation de la confiance de ces personnalités en leur fils et surtout, au bon serviteur qu’il était.
Dans la même veine, l’inspecteur général des finances, M. Yapi Koffi Bernardin, par ailleurs, fils du village, a traduit la reconnaissance et la gratitude de la famille éplorée au Président Laurent Gbagbo, au général Philippe Mangou et au ministre Monnet. Pour leur implication personnelle aussi bien, matériellement, financièrement que moralement, depuis l’annonce du décès du général Akaffou, jusqu’au transfert de sa dépouille mortelle à Bécédi-Brignan. Quant au vice-gouverneur du district de la ville d’Abidjan, N’Cho Vincent également fils de Bécédi-Brignan, il a relevé, qu’avec la perte du général Akaffou, commencent les difficultés pour ses orphelins et pour la veuve. Aussi, a-t-il sollicité l’aide du Chef de l’Etat et du général Mangou. Auparavant, au cours de la messe de requiem, le célébrant, Mgr Alexis Touably Youlo, évêque du diocèse d’Agboville, qui avait à ses côtés l’évêque émérite de Daloa, Mgr. Pierre Marie Coty, a demandé aux parents du général défunt, à ses amis et collègues de ne pas croire qu’avec cette mort, la vie du général Akaffou est détruite. Elle s’est plutôt transformée avec son entrée dans la plénitude du Seigneur, a-t-il rassuré.
Puis, l’évêque a interpellé l’assistance sur la culture de la mort de plus en plus présente. Aujourd’hui, a déploré l’homme de Dieu, on tue (physiquement, moralement, etc.) pour un lopin de terre, un poste, de l’argent et souvent même sans raison. Aussi a-t-il exhorté tout le monde à se détourner de la culture de la mort pour se tourner vers la culture de la vie. «Disons non à la culture de mort, oui à la culture de la vie», a-t-il conseillé. Avant d’être conduit à son caveau situé sur la route Mafa Maffou, son village natal où un détachement de para-commando, un bataillon d’infanterie et un autre sol air, lui ont rendu les honneurs, de nombreux dons en nature et en espèces ont été faits à la famille éplorée.
Adou Félix
Correspondant local