«Remarquez que ce n’est pas un collectif qui vous a parlé encore moins des populations. Ce sont des individus qui ont des problèmes de personnes à régler avec moi. Doué André par exemple, il était mon premier vice-président. Mais, comme il était incompétent, je l’ai dégagé pour mettre un autre cadre. C’est cela leur problème lui et ses parents qui viennent vous voir. En réalité, pensez-vous que les problèmes de pistes non réhabilitées ou de conseil mal géré ont quelque chose à voir avec un discours à lire devant Gbagbo ? Le discours est consensuel. C’est ensemble que nous en choisirons les termes avant qu’il ne soit lu. Leur problème est ailleurs. Qu’ils l’avouent. La visite du président Gbagbo, ce n’est pas pour venir faire le bilan de notre mandat à la tête du conseil général de Bangolo. Ils n’ont qu’à attendre les périodes de renouvellement des mandats des conseils généraux pour faire ce qu’ils font. On dit que vous n’avez rien fait en tant qu’élu. Mais, au lieu d’attendre la période électorale pour le dire, on mélange tout, en parlant de visite du chef de l’Etat où chaque département s’organise plutôt pour en tirer le meilleur profit. C’est malheureux. Je ne m’accroche à rien. Je ne suis pas accroché au discours. Devant le président, ce n’est pas mon bilan que je viendrais présenter. Tout ce qu’on dira au chef de l’Etat, consistera à lui faire remarquer qu’on n’a pas ceci ou cela et qu’on souhaite qu’il nous aide. C’est à une réunion de préparation de cette visite à la primature que la décision a été prise au plus haut niveau que ce soit le président du conseil général qui lise le discours. Le ministre de la Justice, Koné Mamadou qui représentait le Premier ministre à cette rencontre a dit que pour justement éviter les divergences autour du choix de l’orateur, il est mieux que les présidents de conseils généraux prennent la parole. Que des gens posent des problèmes réels en récusant le président du conseil, on peut écouter. Mais, qu’on tombe dans des problèmes de personnes, cela me désole. Il y a d’autres cadres dans la région comme le député et la responsable local du Conseil économique et social. Si ce n’est pas moi, ça peut être eux qui vont lire le discours. D’ici à mardi, le comité scientifique aura livré son travail sur le Livre blanc que nous allons transmettre au préfet. Il n’y a pas de problème majeur. Evitons de nous ridiculiser dans la presse en menaçant. Ce mardi se tiendra la dernière réunion qui tranchera sur la personne à retenir, je vous y invite. Tout va bien se passer».
Propos recueillis par D.S.
Propos recueillis par D.S.
