Fuite en avant ou manque de courage politique ? Difficile de qualifier l’attitude adoptée dimanche à Yopougon-Wassakara par les responsables de la fédération du Front populaire ivoirien de cette commune. Invité à un débat contradictoire initié par la Coalition pour le changement, une structure de la société civile, le Fpi, par la voix du secrétaire fédéral-adjoint, Célestin Gnizako, a refusé de se prononcer sur les causes des lenteurs constatées dans le processus électoral estimant n’avoir été informé à temps. Cette attitude n’a pas été du goût des autres partis politiques, mouvements de la société civile invités et de l’auditoire qui estiment qu’étant citoyen d’un pays et responsable politique, l’on n’avait pas besoin de préparer un exposé avant de se prononcer sur un sujet d’actualité. Après cette déconvenue, Imbassou Ouattara, secrétaire départemental du Rassemblement des républicains de Yopougon a, pour le compte de son parti, énoncé certaines raisons qui retardent le processus électoral. Pour lui, le Fpi est en partie responsables de ces lenteurs. « Pendant qu’on nous demande d’aller aux élections vite, vite, vite, on exige en même temps des photocopies des extraits de naissance alors qu’on sait pertinemment qu’il n’y a pas de l’électricité encore moins des photocopieuses dans tous nos villages », a déploré Imbassou Ouattara. Au terme des échanges, Touré Mamadou, président national des Universités des temps libres, initiateur de ce débat contradictoire promet remettre ce thème à l’ordre du jour le week end prochain avec les mêmes invités.
K.B
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