La sous-préfecture de Déoulé dans le canton Goh et Ka a reçu le lundi dernier le secrétaire Général du PDCI dans le cadre de sa visite dans la région des Montagnes. Des chants et des danses ont souhaité la bienvenue à l'illustre hôte et à sa délégation. Le délégué départemental M. Bouys Philipe et le délégué à l'organisation M. Diabaté Vassidiki ont réussi le pari de la mobilisation car jusqu'à la fin du meeting, des délégations de villages reculés continuaient d'affluer. La libation faite par l'inconditionnel Zran Guy Pierre, militant PDCI depuis 1956, a donné le ton à la cérémonie. Blaise Kessé, au nom de la JPDCI, a déclaré les jeunes "prêts à sillonner hameaux et villages pour assurer une victoire sans ambages au PDCI RDA". Doua Lou Monné a exhorté toutes les femmes à militer au PDCI RDA "pour que la vie reprenne comme par le passé". Secrétaire de section, Gilbert Bleu Tia a exprimé le souhait de tous les militants. Celui de "revoir le PDCI-RDA aux affaires pour que le président Bédié réalise les projets estompés par le coup d'Etat". Très attendu, le secrétaire général a adressé le message de paix du président Bédié à la population. Il a expliqué la raison de l'absence du PDCI au plus fort de la crise mais aussi et surtout ce que le PDCI a fait entre-temps pour que la guerre s'arrête. Il n'a pas omis les différentes entraves du FPI au retour de la paix depuis la fameuse phrase de Laurent Gbagbo à son retour de Rome : "si tu sors l'épée, je sors l'épée et on se bat". Djédjé Mady a dénoncé la mauvaise gestion du FPI.
Il a relevé le cas de l'école gratuite qui est loin d'être une réalité. L'assurance maladie universelle qui est un leurre. L'achat du café et du cacao à 3000 f qui demeure une fausse promesse. La retraite pour les planteurs qui reste une vue de l'esprit. Les déchets toxiques pour assassiner les Ivoiriens déjà misérables. L'hôpital qui "est plus malade que le malade" qui y va. "La Côte d'Ivoire devient de plus en plus pauvre et misérable de jour en jour" a prévenu l'envoyé du PDCI qui a révélé, la cerise sur le gâteau, le grand vol qui a lieu sous la refondation. "La guerre a le dos large… la guerre n'a rien à voir dans tout ça. Gbagbo et le FPI ont eu un budget plus élevé pour une partie de la Côte d'Ivoire. Si ce n'est que des voitures aux vitres noires, ils n'ont rien pu faire" a décrié le Secrétaire Général. Avant de déclarer qu'il n'a rien contre Gbagbo mais que c'est la politique de ce dernier qui ne lui sied pas. "Gbagbo, c'est mon frère. Mais on n'est pas d'accord en politique. Ça a commencé depuis l'université. Ça ne date pas d'aujourd'hui. On est d'accord pour manger le riz mais on n'est pas d'accord pour faire la politique" a-t-il dit. Tout en relevant des exemples du genre en Europe, notamment en France, Djédjé Mady a indiqué qu'"on peut être frère et on ne conçoit pas les choses de la même manière. Alors vous n'êtes pas ennemis mais des adversaires politiques". Aussi a-t-il lancé un appel aux populations pour sauvegarder la paix entre elles. "Ne vous laissez pas tromper. Ainsi vous aiderez votre pays à se stabiliser dans la différence, dans l'adversité. La contradiction, il faut savoir l'exploiter" a expliqué le messager du PDCI. Avant de remettre un jeu de maillots et un ballon à la jeunesse, Djédjé Mady a élevé le patriarche Guy Pierre, au nom du président Bédié, à la dignité de commandeur dans l'ordre du Bélier. Achevant son meeting, il a déclaré à l'endroit des populations : "Merci pour tout ce que vous ferez pour la victoire d'Henri Konan Bédié à Man. Quand il y a la nuit, le jour vient. Le passage du FPI, considérez cela comme un mauvais rêve. Revenons à la réalité et cherchons à bâtir une nouvelle Côte d'Ivoire ".
Diarrassouba Sory
Olga Ottro (Photo)
Envoyés Spéciaux
Il a relevé le cas de l'école gratuite qui est loin d'être une réalité. L'assurance maladie universelle qui est un leurre. L'achat du café et du cacao à 3000 f qui demeure une fausse promesse. La retraite pour les planteurs qui reste une vue de l'esprit. Les déchets toxiques pour assassiner les Ivoiriens déjà misérables. L'hôpital qui "est plus malade que le malade" qui y va. "La Côte d'Ivoire devient de plus en plus pauvre et misérable de jour en jour" a prévenu l'envoyé du PDCI qui a révélé, la cerise sur le gâteau, le grand vol qui a lieu sous la refondation. "La guerre a le dos large… la guerre n'a rien à voir dans tout ça. Gbagbo et le FPI ont eu un budget plus élevé pour une partie de la Côte d'Ivoire. Si ce n'est que des voitures aux vitres noires, ils n'ont rien pu faire" a décrié le Secrétaire Général. Avant de déclarer qu'il n'a rien contre Gbagbo mais que c'est la politique de ce dernier qui ne lui sied pas. "Gbagbo, c'est mon frère. Mais on n'est pas d'accord en politique. Ça a commencé depuis l'université. Ça ne date pas d'aujourd'hui. On est d'accord pour manger le riz mais on n'est pas d'accord pour faire la politique" a-t-il dit. Tout en relevant des exemples du genre en Europe, notamment en France, Djédjé Mady a indiqué qu'"on peut être frère et on ne conçoit pas les choses de la même manière. Alors vous n'êtes pas ennemis mais des adversaires politiques". Aussi a-t-il lancé un appel aux populations pour sauvegarder la paix entre elles. "Ne vous laissez pas tromper. Ainsi vous aiderez votre pays à se stabiliser dans la différence, dans l'adversité. La contradiction, il faut savoir l'exploiter" a expliqué le messager du PDCI. Avant de remettre un jeu de maillots et un ballon à la jeunesse, Djédjé Mady a élevé le patriarche Guy Pierre, au nom du président Bédié, à la dignité de commandeur dans l'ordre du Bélier. Achevant son meeting, il a déclaré à l'endroit des populations : "Merci pour tout ce que vous ferez pour la victoire d'Henri Konan Bédié à Man. Quand il y a la nuit, le jour vient. Le passage du FPI, considérez cela comme un mauvais rêve. Revenons à la réalité et cherchons à bâtir une nouvelle Côte d'Ivoire ".
Diarrassouba Sory
Olga Ottro (Photo)
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