Coup d`Etat et fraude sur l`identité - Sokoury Bohui instruit les "parlementaires"

C’est une sorte de vade-mecum que le Secrétaire national du Front populaire ivoirien chargé des élections a livré à la Fédération nationale des Orateurs et Parlements de Côte d`Ivoire (Fenapaci) dont Jean Mari Konin qui en assure la présidence actuelle, a décidé d`œuvrer pour la victoire de Laurent Gbagbo. Hier mercredi 18 mars, à la salle de conférence de l`hôtel du District d`Abidjan, Sokoury Bohui, puisque c`est de lui qu`il s`agit, a animé une conférence publique sur le thème: "Quelle contribution des “Agoras” et “Parlements” de Côte d`Ivoire dans le processus électoral". Le conférencier, loin du débat initial, s`est plutôt saisi de l`occasion pour donner ce qu`il a qualifié d`information, aux “Parlements” et “Agoras” en vue d`informer la population. Ainsi, de Gbagbo à Alassane Ouattara, en passant par Henri Konan Bédié, tout a été dit. Pour Sokoury Bohui, il faut que les Ivoiriens se réconcilient autour du Président Gbagbo. Avant d`expliquer qu`il est le seul leader politique à incarner l`espoir du peuple. " Voilà quelqu`un qui, depuis son exil volontaire a été approché par feu Félix Houphouët-Boigny avec la bagatelle de deux milliards, mais en vain". Parce que, poursuit le conférencier, le combat que Gbagbo mène depuis l`opposition, c`est le combat pour la dignité du peuple ivoirien. Aujourd`hui, révèle-t-il, les autres leaders se battent pour leurs propres intérêts. Le conférencier a expliqué qu`au moment de la braise en septembre 2002, Jacques Chirac, alors Président français, au moment de la guerre, avait proposé l`exil à Gbagbo. Et Sokoury Bohui de rappeler la réponse de Gbagbo dont le seul souci était de rentrer au pays pour défendre son peuple. "C`est parce que Gbagbo est rentré en Côte d`Ivoire que les Ivoiriens ne sont pas étrangers dans leur propre pays". Abordant le sujet relatif, aux coups d`Etat et autres rébellions en Côte d`Ivoire, le conférencier n`a pas porté de gants pour dénoncer l`activisme de l`opposition. "La paix dans un pays dépend de l`attitude de l`opposition. En quarante ans de règne, le pays n`a jamais été attaqué. Il a fallu deux ans d`opposition seulement pour que le régime Fpi soit attaqué", a-t-il expliqué avant d`ajouter que ce sont les opposants de Gbagbo qui font la guerre à la Côte d`Ivoire. Pour lui, malgré l`Accord politique de Ouaga qui marche bien, le serpent n`est pas encore mort et il faut continuer le combat pour la libération totale de la Côte d`Ivoire. Sur le chapitre de la fraude à l`identité, Sokoury Bohui affirme que tous les fraudeurs seront extirpés de la liste électorale quel que soit leur nombre. Après lui, Damana Adia Pickas et Watchard Kédjébo ont contribué au débat en exhortant les parlements et agoras au travail de sensibilisation de la population.

Simplice Zahui