Quelque 48 milliards de Fcfa. Tel est le montant du budget de l’année fiscale 2009 de l’Union du fleuve Mano élaboré par le Conseil ministériel, lors de sa session spéciale qui s’est tenue mercredi dernier au ministère des Affaires étrangères. L’apport dans ce budget de chaque Etat étant de 5,16 milliards de Fcfa.
Les populations de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia attendent de l’Union du fleuve Mano la garantie de la sécurité aux frontières de leur pays, la paix, la stabilité, la promotion du développement.
Ce budget, qui pourrait être une bouffée d’oxygène pour ces quatre Etats membres, doit faire face, dans un premier temps, à des urgences. Notamment les arriérés de salaires et autres droits dus au personnel en fonction ou à la retraite et dont le montant s’élève à plus de 872 millions de Fcfa. Une autre entrave à la mission de l’Union pour parvenir à ses fins.
Du reste, le Conseil ministériel a suggéré aux Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union le paiement par tranches, sur une période de cinq ans par les Etats membres, des arriérés. Il a exprimé l’idée que des actions soient entreprises en vue de l’acquisition de l’aide des partenaires/bailleurs de fonds pour l’apurement de ces arriérés.
Toutes choses qui requièrent de la «volonté politique». Comme en témoigne la rencontre d’Abidjan qui doit engager les Etats membres à travers réflexions et dialogues «dans un esprit constructif tourné vers l’avenir», selon le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Youssouf Bakayoko.
E. A S
Les populations de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia attendent de l’Union du fleuve Mano la garantie de la sécurité aux frontières de leur pays, la paix, la stabilité, la promotion du développement.
Ce budget, qui pourrait être une bouffée d’oxygène pour ces quatre Etats membres, doit faire face, dans un premier temps, à des urgences. Notamment les arriérés de salaires et autres droits dus au personnel en fonction ou à la retraite et dont le montant s’élève à plus de 872 millions de Fcfa. Une autre entrave à la mission de l’Union pour parvenir à ses fins.
Du reste, le Conseil ministériel a suggéré aux Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union le paiement par tranches, sur une période de cinq ans par les Etats membres, des arriérés. Il a exprimé l’idée que des actions soient entreprises en vue de l’acquisition de l’aide des partenaires/bailleurs de fonds pour l’apurement de ces arriérés.
Toutes choses qui requièrent de la «volonté politique». Comme en témoigne la rencontre d’Abidjan qui doit engager les Etats membres à travers réflexions et dialogues «dans un esprit constructif tourné vers l’avenir», selon le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Youssouf Bakayoko.
E. A S