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Art et Culture Publié le samedi 21 mars 2009 | Le Temps

Journées internationales de la Francophonie - Augustin Comoé invite les francophones à revendiquer la langue française

“La contribution de la Francophonie à la paix dans le monde et en Côte d'ivoire" est le thème central de l'édition 2009 des journées de la Francophonie ouvertes le jeudi dernier, au Conseil économique et social au Plateau . A cet effet, le ministre de la culture et de la Francophonie M. Augustin Comoé a invité tous les francophones à revendiquer la langue française comme une langue commune. Car pour lui, la Francophonie contribue à l'édification de la paix dans le monde en général et en particulier en Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, le premier responsable du département de la culture et de la Francophonie du gouvernement ivoirien, a indiqué qu'en relais aux actions et programme de la Francophonie, il entend mettre l'accent sur l'éducation à la paix et l'apprentissage du vivre ensemble solidairement. Mme Monnet Agnès, Directeur de l'Agence ivoirienne de la coopération et de la Francophonie (Aicf), présidente du comité d'organisation de ces journées, a souhaité qu'à travers la délégation à la paix, à la démocratie et aux Droits de l'Homme et ses déclarations de programme de Bamako et de Saint Boniface, la Francophonie contribue effectivement à l'édification de la paix dans le monde. L'objectif de ces journées est de faire apparaître la contribution de la Francophonie à l'instauration de la paix dans le monde et en Côte d'Ivoire. Il s'agit donc d'évaluer les actions de la francophonie institutionnelle en faveur de la paix dans le monde et en Côte d'Ivoire, approfondir la connaissance des mécanismes et instruments dont s'est dotés la Francophonie dans la prévention et le règlement des conflits. Il s'agit également pour la présidente du comité d'organisation de ces journées, d'examiner les éléments positifs, les motifs d'insatisfaction et les améliorations possibles dans l'approche francophone de la paix et d'exprimer les attentes de la Côte d'Ivoire, vis-à-vis de la Francophonie, dans le processus de sortie de crise et de reconstruction post-crise. Le ministre des affaires étrangères, Sem Youssof Bakayoko, représentant le Premier ministre Guillaume Soro, parrain de la cérémonie, a procédé à l'ouverture officielle des journées. Le chef de la diplomatie ivoirienne s'est penché, dans son allocution, sur le rôle joué par la Francophonie sous Abdou Diouf dans la résolution de la crise ivoirienne. Ainsi pour lui, en dépit des velléités d'exclusion de la Côte d'ivoire de l'organisation, pour raison de conflit armé, n'a jamais franchi le rubicond. Au contraire la Francophonie a œuvré au règlement pacifique de la crise par la voie du dialogue. "Les instruments et les mécanismes de la Francophonie en faveur de la paix, quelle mise en œuvre et quelle appropriation par les pays membres ? Cas de la Côte d'Ivoire" animés conjointement par le professeur Lézou Dago titulaire de la Chaire Unesco pour la paix, le professeur Mélédjro, doyen de Ufr des sciences juridiques, M. Pédia Patrick, sg de la commission nationale du développement durable, professeur Voho Sahi, conseiller spécial représentant le chef de l'Etat conseil permanent de la Francophonie (Cpf) Mme Christine Dessout, professeur de droit public et M. Alfred Dan Moussa président de l'Upf. Pour le professeur Vohio Sahi, les ivoiriens sont francophones. Une chose qui n'est pas à ajouter mais qui est plutôt fondamentale. Pour lui donc, la langue française est notre langue. Les ivoiriens doivent se l'approprier pour en faire un outil de travail. Mme Christine Dessout, Professeur de droit public s'est intéressé aux différentes déclarations sur la Francophonie à savoir la déclaration de Bamako et la déclaration sainte Boniface. Pour elle, ces déclarations n'étaient pas faites pour sanctionner mais plutôt permettre aux Etats de progresser ensemble par les échanges d'expérience; elle s'est donc réjouie de ce qu'on mène des réflexions sur la fiabilité des textes. C'est pourquoi, Mme Christine Dessout a souhaité un mécanisme de suivi, un observatoire alimenté par les différents acteurs et un observatoire d'évaluation permanent en vue de corriger les différentes erreurs pour progresser.

Renaud Djatchi
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