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Politique Publié le samedi 21 mars 2009 | Le Nouveau Réveil

Robert Mambé (Président de la CEI) hier sur ONUCI-FM : “Après le 31 mars il y aura une seconde prorogation…”

Invité de la Rédaction, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Mambé rend compte de la récente réunion de coordination de la division de l'assistance électorale de l'ONUCI. Le président de la CEI donne ici les raisons de la nouvelle prorogation de l'opération d'identification et le retard dans le démarrage de l'enrôlement des Ivoiriens de l'étranger.

Monsieur le président vous venez de rencontrer la division électorale de l'ONUCI dans le cadre de leur réunion de coordination. Que peut-on retenir de cette réunion ?
C'est une occasion qui nous a été offerte de faire le parcours de tout le processus d'identification et de recensement électoral qui a lieu en ce moment dans notre pays, sur le territoire national. Cela nous a permis aussi de faire le point de quelques interrogations qu'il y avait sur le processus et cela nous a permis aussi enfin d'exprimer notre gratitude à l'endroit de l'ONUCI qui, sur le terrain, est un partenaire privilégié. Tant du point de vue du mécanisme de programmation que du mécanisme de mobilité sur le terrain. Et de l'efficacité dans la réalisation de l'opération sur toute l'étendue du territoire national.

Quelles ont été les préoccupations des coordonnateurs sur le terrain ?
La présence des agents, ces derniers temps, puisque comme vous le savez, nous devons mobiliser davantage les agents de certaines structures ensuite la disponibilité de certains types de matériels dans certains secteurs. Ils ont mis en évidence le fait que dans certaines régions, beaucoup de populations n'avaient pas encore de papiers et que ces populations attendaient la fin de l'opération de reconstitution des registres pour accéder à leurs papiers et enfin ils ont souhaité que nous puissions donner la chance à tous les Ivoiriens qui sont dans les centres où les équipes n'ont pas pu se déployer dans la première prorogation et nous les avons rassurés pour leur apporter les réponses qu'ils attendaient. Et globalement, je pense que le travail qui se fait sur le terrain avec le concours de l'ONUCI et la convergence de toutes les énergies permet d'avoir une bonne perspective pour la Côte d'Ivoire.

Président, vous parlez tantôt de prorogation, est-ce que vous pouvez donner les raisons de cette seconde prorogation ?
Oui ! Nous avons remarqué d'abord que dans certaines régions, l'accès a été rendu difficile à certains centres d'enrôlement. Et par cette saison de pluies que nous sommes en train de vivre de façon très spécifique, toutes les équipes n'ont pas pu se déployer. Il y a au total 850 équipes à peu près qui devaient se mobiliser. La deuxième raison c'est que les partis politiques nous ont approché pour dire qu'il y a encore de la population qui attend que nous puissions enrôler dans les villages où nous avions commencé. Et enfin comme nous savons que l'opération de reconstitution des registres n'est pas encore terminée, il faut donner la chance à ceux qui viennent d'avoir leurs papiers de se faire enrôler de sorte à ce qu'à la fin du processus, ce soit une élection inclusive, que personne n'ait à redire sur la capacité que nous avions eu à leur accorder le maximum de chance de se faire enrôler.

Pensez-vous que les quinze jours suffiront pour enrôler les autres populations qui restent?
Non. Au terme des quinze jours, c'est-à-dire après le 31 mars, nous allons marquer un arrêt certainement et permettre à tous ceux qui viennent de l'opération de reconstitution des registres de se remobiliser et nous allons reprendre sur toute l'étendue du territoire des interventions localisées dans le temps pour permettre à tous les Ivoiriens de pouvoir se présenter. Il y aura donc deux prorogations en fait. Une prorogation qui prend fin le 31 mars et puis il y a un rattrapage pour ceux qui viennent de l'opération de reconstitution des registres.

L'opération d'identification des Ivoiriens de l'étranger n'a pas encore commencé. Quelles en sont les raisons ?
Nous avons, dans notre communiqué du lundi, indiqué que la CEI est déjà sur place depuis le lancement de l'opération. Avant de partir sur le terrain, nous avons fait des réunions de coordination. Toutes les structures se sont engagées sur le terrain à une date précise pour que nous puissions commencer l'enrôlement. A la date d'aujourd'hui où j'ai cet entretien avec vous, nous attendons une structure qui est en train de finaliser son mécanisme de départ de ses agents. C'est ça qui retarde un peu l'opération à l'étranger. J'ai saisi l'occasion pour encourager les Ivoiriens de la diaspora à la patience pour leur dire dès que tout le monde sera prêt nous allons commencer l'enrôlement. Le matériel est déjà sur place dans nos ambassades, les commissions de la CEI sont déjà installées. La formation a déjà eu lieu, on a déjà recruté des jeunes Ivoiriens qui vont faire le travail. On attend simplement que toutes les structures soient là ou du moins la structure que nous attendons soit là pour commencer à travailler. Ne me demandez pas laquelle.
Propos recueillis par
Dieusmonde Tadé
dieusmonde@yahoo.fr
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