Le procureur Diakité dit ne reconnaître en Côte d'Ivoire que 129 journalistes. Ceux qui sont détenteurs de la carte d'identité professionnelle délivrée il y a quelques mois par la Commission paritaire que dirige Laurence Sauthier. Il a prévenu : "Ceux qui n'ont pas la carte d'identité professionnelle attention ! (…) A partir d'aujourd'hui, c'est fini ". A "Notre Voie" au jour d'aujourd'hui, il n'y a que treize (13) journalistes détenteurs de la carte d'identité professionnelle. Boga Sivori, Dan Opeli, Guillaume Gbatto et une vingtaine de confrères de l'entreprise de presse "La Refondation" qui sont des "sans papiers" selon Diakité. A "Le Temps", c'est encore grave. Sur la quinzaine de journalistes, il n'y a qu'un seul qui est détenteur de la carte d'identité professionnelle. Il s'agit de Gbané Yacouba. Le Directeur de la rédaction, Douh L. Patrice, le Rédacteur en chef, Simplice Allard, Tché Bi Tché le Secrétaire général de la rédaction et autres sont des "sans papiers". Nos confrères doivent donc comprendre qu'il ne s'agit pas d'un simple problème de Gnamantêh mais de l'épée de Damoclès suspendue aujourd'hui sur la tête de plus de 800 journalistes. Alors, ouvrez les yeux et les oreilles pour voir Diakité dans sa traque aux journalistes sans papier et pour l'entendre cracher sur notre corporation pour laquelle il a du mépris… injustifié. Les invectives, les attaques anti-confraternelles débitées par "Le Temps" et "Notre Voie" depuis quelques jours ne sont que ridicules. La vraie question est aujourd'hui : combien de "sans papiers" avez-vous dans vos rédactions qui, pour Diakité, sont des prisonniers potentiels ? Honte à vous, pauvres insulteurs publics et malheureux oubliés de la Refondation. Pauvre de vous.
P. Koudou
P. Koudou