Décédé le dimanche dernier, Koné Yoro, journaliste et membre de l’UPF, a été inhumé hier au cimetière de Williamsville.
Membre du comité international de l’Union de la Presse Francophone (UPF), Koné Yoro repose depuis hier jeudi 26 mars 2009 au cimetière de Williamsville. L’ancien « lieutenant admirable aux côtés de Dan Moussa », selon Koné Adama, qui a lu l’oraison funèbre à Ivosep de Treichville, a été inhumé ce jour, en présence de nombreux parents, amis et connaissances. Et surtout de confrères. La presse ivoirienne dans toute sa diversité s’est mobilisée pour rendre un dernier hommage à celui qui a déposé définitivement, à l’age de 42 ans, la plume le dimanche dernier, des suites « d’une tuberculose silencieuse ». De Ivosep à Treichville au cimetière de Williamsville, les journalistes ivoiriens ont tenu à accompagner leur compagnon de plume dans sa marche à la rencontre du Seigneur, qui l’a rappelé à Lui. « Yoro, mon frère, mon ami, ainsi as-tu décidé tout seul de t’en aller sans tambours ni trompettes comme tu as toujours vécu. Nos regards complices ne se croiseront plus et tes camarades de l’UPF seront sevrés à jamais de ta lumière éclatante et de ton espérance galvanisatrice. Il nous faut maintenant nous quitter. Nous nous souviendrons toujours de ta longue et pénible marche vers la fin », a noté Koné Adama au nom de ces pairs de l’UPF. La vie de Koné Yoro est une belle leçon de réussite. Autodidacte ayant mis un terme à ses études en classe de 4ème pour engager le combat de la vie, Koné Yoro fut Correspondant de presse. Et a réussi la prouesse d’intégrer la rédaction centrale du journal «Le Républicain» avant de devenir le bouillant directeur de publication du quotidien «Le Libéral». Son abnégation au travail, en dépit des déboires avec les autorités policières à l’époque, va permettre d’imposer ce canard pro républicain, qui a fait les beaux jours dans la propagande des idéaux du mentor du RDR Dr Alassane Ouattara. Après «Le Libéral», il est aux commandes du journal «Dernière Heure» qu’il laisse pour intégrer l’UPF qu’il a dignement servie aux côtés d’Alfred Dan Moussa. Un engagement constant au travail qui a été vivement reconnu par les 125 sections de l’UPF. En témoigne les nombreuses réactions enregistrées des sections de l’UPF depuis l’annonce de son décès. « J’ai de cet homme le souvenir d’un combattant infatigable. Je le revois à une de ces assises où il débarqua après que son journal eut été incendié par des forces hostiles. Lui si frêle mais si tenace dans la défense de sa liberté, cette liberté sans laquelle les autres ne peuvent exister. Va mon frère, mon ami. Le comité international de l’UPF, les 125 sections, toute la presse ivoirienne ne t’oublieront jamais, ne nous oublie pas. Va dans la miséricorde du Tout Puissant. Adieu », lit-on dans l’une des nombreuses réactions. Notons que Koné Yoro laisse derrière lui, deux filles « Karidiatou et Massogbè », une épouse inconsolable « Aminata» et sa mère. Adieu le combattant.
M.T.T
Membre du comité international de l’Union de la Presse Francophone (UPF), Koné Yoro repose depuis hier jeudi 26 mars 2009 au cimetière de Williamsville. L’ancien « lieutenant admirable aux côtés de Dan Moussa », selon Koné Adama, qui a lu l’oraison funèbre à Ivosep de Treichville, a été inhumé ce jour, en présence de nombreux parents, amis et connaissances. Et surtout de confrères. La presse ivoirienne dans toute sa diversité s’est mobilisée pour rendre un dernier hommage à celui qui a déposé définitivement, à l’age de 42 ans, la plume le dimanche dernier, des suites « d’une tuberculose silencieuse ». De Ivosep à Treichville au cimetière de Williamsville, les journalistes ivoiriens ont tenu à accompagner leur compagnon de plume dans sa marche à la rencontre du Seigneur, qui l’a rappelé à Lui. « Yoro, mon frère, mon ami, ainsi as-tu décidé tout seul de t’en aller sans tambours ni trompettes comme tu as toujours vécu. Nos regards complices ne se croiseront plus et tes camarades de l’UPF seront sevrés à jamais de ta lumière éclatante et de ton espérance galvanisatrice. Il nous faut maintenant nous quitter. Nous nous souviendrons toujours de ta longue et pénible marche vers la fin », a noté Koné Adama au nom de ces pairs de l’UPF. La vie de Koné Yoro est une belle leçon de réussite. Autodidacte ayant mis un terme à ses études en classe de 4ème pour engager le combat de la vie, Koné Yoro fut Correspondant de presse. Et a réussi la prouesse d’intégrer la rédaction centrale du journal «Le Républicain» avant de devenir le bouillant directeur de publication du quotidien «Le Libéral». Son abnégation au travail, en dépit des déboires avec les autorités policières à l’époque, va permettre d’imposer ce canard pro républicain, qui a fait les beaux jours dans la propagande des idéaux du mentor du RDR Dr Alassane Ouattara. Après «Le Libéral», il est aux commandes du journal «Dernière Heure» qu’il laisse pour intégrer l’UPF qu’il a dignement servie aux côtés d’Alfred Dan Moussa. Un engagement constant au travail qui a été vivement reconnu par les 125 sections de l’UPF. En témoigne les nombreuses réactions enregistrées des sections de l’UPF depuis l’annonce de son décès. « J’ai de cet homme le souvenir d’un combattant infatigable. Je le revois à une de ces assises où il débarqua après que son journal eut été incendié par des forces hostiles. Lui si frêle mais si tenace dans la défense de sa liberté, cette liberté sans laquelle les autres ne peuvent exister. Va mon frère, mon ami. Le comité international de l’UPF, les 125 sections, toute la presse ivoirienne ne t’oublieront jamais, ne nous oublie pas. Va dans la miséricorde du Tout Puissant. Adieu », lit-on dans l’une des nombreuses réactions. Notons que Koné Yoro laisse derrière lui, deux filles « Karidiatou et Massogbè », une épouse inconsolable « Aminata» et sa mère. Adieu le combattant.
M.T.T