G. Mathias, 25 ans, étudiant, a été condamné par le tribunal d'Abidjan à 12 mois de prison ferme et 100.000 Fcfa d'amende pour attentat à la pudeur sur la personne de T. K., 7 ans, élève en classe de CE1.
Mathias et K. habitent tous deux dans une cour commune au Plateau-Dokoui, à Abobo. Le mardi 4 novembre 2008, lorsque la mère de la fillette fait sa toilette, elle constate que K. ressent des douleurs abdominales. Inquiète, elle interroge l'écolière. « C'est Mathias. A trois reprises, il m'a conduite dans sa chambre. A chaque fois, il se couche sur moi et il s'introduit dans mon sexe », explique la fillette. A la suite de cette révélation, G. Mathias est interpellé par les géniteurs de sa victime. L'étudiant crie au scandale et récuse les faits qui lui sont reprochés. Le père de K., Sékou T., saisit le commissariat de police du 34 ème arrondissement. Les hommes du commissaire Ahi Raphaël mettent la main sur l'étudiant. K. reste constante dans ses déclarations : « Ce sont les nuits, au moment où ma grand-mère est encore au magasin. Chaque fois qu'il finit d'introduire son doigt dans mon sexe, il m'interdit de porter les faits à la connaissance de ma grand-mère ». Mathias continue de nier les faits. Il oriente l'attention du policier vers un garçonnet de 11 ans, G. P. Y. Hilaire, habitant la même cour. Le petit collégien réfute les propos de Mathias. « Pour prouver mon innocence, j'ai mené une enquête à la maison. Je me suis rendu compte que c'était le jeune Privat qui était le véritable auteur. Quand il a été interpellé, il a reconnu les faits devant toute la famille », a expliqué l'étudiant dans sa déposition. Le jeune Hilaire, surpris par les propos de Mathias, se met à pleurer au commissariat. Sa version est toute différente : « Certes, je joue très souvent avec T. K., mais je n'ai jamais essayé de la pénétrer », a-t-il expliqué à l'officier de police. Le juge des flagrants délits ne s'est pas laissé distraire par les dénégations de l'étudiant. Mathias a été condamné à 12 mois de prison ferme et 100.000 Fcfa d'amende. Le petit Privat est libéré au bénéfice du doute.
Bahi K.
Mathias et K. habitent tous deux dans une cour commune au Plateau-Dokoui, à Abobo. Le mardi 4 novembre 2008, lorsque la mère de la fillette fait sa toilette, elle constate que K. ressent des douleurs abdominales. Inquiète, elle interroge l'écolière. « C'est Mathias. A trois reprises, il m'a conduite dans sa chambre. A chaque fois, il se couche sur moi et il s'introduit dans mon sexe », explique la fillette. A la suite de cette révélation, G. Mathias est interpellé par les géniteurs de sa victime. L'étudiant crie au scandale et récuse les faits qui lui sont reprochés. Le père de K., Sékou T., saisit le commissariat de police du 34 ème arrondissement. Les hommes du commissaire Ahi Raphaël mettent la main sur l'étudiant. K. reste constante dans ses déclarations : « Ce sont les nuits, au moment où ma grand-mère est encore au magasin. Chaque fois qu'il finit d'introduire son doigt dans mon sexe, il m'interdit de porter les faits à la connaissance de ma grand-mère ». Mathias continue de nier les faits. Il oriente l'attention du policier vers un garçonnet de 11 ans, G. P. Y. Hilaire, habitant la même cour. Le petit collégien réfute les propos de Mathias. « Pour prouver mon innocence, j'ai mené une enquête à la maison. Je me suis rendu compte que c'était le jeune Privat qui était le véritable auteur. Quand il a été interpellé, il a reconnu les faits devant toute la famille », a expliqué l'étudiant dans sa déposition. Le jeune Hilaire, surpris par les propos de Mathias, se met à pleurer au commissariat. Sa version est toute différente : « Certes, je joue très souvent avec T. K., mais je n'ai jamais essayé de la pénétrer », a-t-il expliqué à l'officier de police. Le juge des flagrants délits ne s'est pas laissé distraire par les dénégations de l'étudiant. Mathias a été condamné à 12 mois de prison ferme et 100.000 Fcfa d'amende. Le petit Privat est libéré au bénéfice du doute.
Bahi K.
