Les entrepreneurs qui ont exécuté les travaux d’installation des corridors de sécurité en Côte d’Ivoire attendent toujours d’être payés. Alors qu’ils avaient retrouvé le sourire après l’intervention du Président Laurent Gbagbo, lors de l’inauguration de ces corridors en 2006, les revoilà replongés dans le doute. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ils ont décidé d’appeler à nouveau le président de la République au secours. “Mme Djédjé Mama, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, qui nous a réunis le 13 janvier dernier, à la Caistab, nous avait dit que dès que le budget 2009 serait mis en place, nous allions être payés. Or, depuis le mois de février, le budget a été mis en place, et nous n’avons aucun écho. C’est pourquoi nous lançons un appel au chef de l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo, pour qu’il interpelle le ministre de l’Economie et des Finances pour qu’on nous paye et que les dossiers qui sont en souffrance au BNETD soient traités”, a indiqué, hier, à notre rédaction, César Auguste Assamois Nobout, le président du collectif des entrepreneurs.
En 2006, quand le Président Laurent Gbagbo décide d’inaugurer les corridors de sécurité, il se rend compte que le promoteur, M. N’Da Comoé, n’avait ni les partenaires financiers extérieurs dont il se prévalait ni l’argent nécessaire pour payer les entrepreneurs qui ont exécuté les travaux. Il demande alors à son ministre de l’Economie et des Finances de régler le problème à l’amiable en faisant fi de la convention qui lie M. N’Da Comoé à l’Etat de Côte d’Ivoire. Il veut ainsi éviter que les entrepreneurs ne restent dans les dettes. “Et comme ce n’est pas le Trésor qui a donné les bons de commande aux entrepreneurs, le ministre a demandé l’expertise du BNETD qui est le bureau légal de l’Etat en matière d’expertise. Le BNETD a expertisé le premier lot de factures. Il a trouvé un montant à payer de 1,705 milliard de FCFA. Et le 2ème lot de factures qui est arrivé après, traîne encore au BNETD”, a expliqué M. Assamois Noubout. Sur cette somme d’argent, qui ne correspond qu’au tiers des factures totales à traiter par le BNETD, le Trésor ne payera, en avril 2008, que 49%. Soit 850 millions de FCFA. Selon Assamois Noubout, la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique avait, en son temps, expliqué que les entrepreneurs n’ayant pas été pris en compte dans le budget 2008, il lui a fallu trouver l’argent sur un compte spécial pour les satisfaire. Il leur faudrait donc attendre la mise en place du budget 2009 pour qu’ils soient pris en compte intégralement. “Madame le directeur général du Trésor nous a expliqué qu’en ce qui concerne le reste du premier lot, c’est-à-dire les 51%, on serait payés dès la mise en place du budget 2009. Or, depuis février 2008, d’autres factures sont en souffrance au BNETD. Elles n’ont pas été traitées”, révèle-t-il. Pour la simple raison, selon M. Assamois Nobout, que le BNETD, qui trouve le travail colossal, a pris des experts pour l’aider à traiter tous ces dossiers. Il indique par ailleurs qu’on entend dans les couloirs que c’est le directeur du budget qui n’a pas encore fait les mandats. Il ne s’agirait pas, pour lui, d’une question de trésorerie mais d’engagement. “Mme Djédjé Mama nous a aussi expliqué qu’elle attend que les engagements soient faits pour qu’elle trouve l’argent”, rapporte-t-il également. Aussi, invite-t-il ses camarades au calme car, soutient-il, les discussions continuent.
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr
En 2006, quand le Président Laurent Gbagbo décide d’inaugurer les corridors de sécurité, il se rend compte que le promoteur, M. N’Da Comoé, n’avait ni les partenaires financiers extérieurs dont il se prévalait ni l’argent nécessaire pour payer les entrepreneurs qui ont exécuté les travaux. Il demande alors à son ministre de l’Economie et des Finances de régler le problème à l’amiable en faisant fi de la convention qui lie M. N’Da Comoé à l’Etat de Côte d’Ivoire. Il veut ainsi éviter que les entrepreneurs ne restent dans les dettes. “Et comme ce n’est pas le Trésor qui a donné les bons de commande aux entrepreneurs, le ministre a demandé l’expertise du BNETD qui est le bureau légal de l’Etat en matière d’expertise. Le BNETD a expertisé le premier lot de factures. Il a trouvé un montant à payer de 1,705 milliard de FCFA. Et le 2ème lot de factures qui est arrivé après, traîne encore au BNETD”, a expliqué M. Assamois Noubout. Sur cette somme d’argent, qui ne correspond qu’au tiers des factures totales à traiter par le BNETD, le Trésor ne payera, en avril 2008, que 49%. Soit 850 millions de FCFA. Selon Assamois Noubout, la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique avait, en son temps, expliqué que les entrepreneurs n’ayant pas été pris en compte dans le budget 2008, il lui a fallu trouver l’argent sur un compte spécial pour les satisfaire. Il leur faudrait donc attendre la mise en place du budget 2009 pour qu’ils soient pris en compte intégralement. “Madame le directeur général du Trésor nous a expliqué qu’en ce qui concerne le reste du premier lot, c’est-à-dire les 51%, on serait payés dès la mise en place du budget 2009. Or, depuis février 2008, d’autres factures sont en souffrance au BNETD. Elles n’ont pas été traitées”, révèle-t-il. Pour la simple raison, selon M. Assamois Nobout, que le BNETD, qui trouve le travail colossal, a pris des experts pour l’aider à traiter tous ces dossiers. Il indique par ailleurs qu’on entend dans les couloirs que c’est le directeur du budget qui n’a pas encore fait les mandats. Il ne s’agirait pas, pour lui, d’une question de trésorerie mais d’engagement. “Mme Djédjé Mama nous a aussi expliqué qu’elle attend que les engagements soient faits pour qu’elle trouve l’argent”, rapporte-t-il également. Aussi, invite-t-il ses camarades au calme car, soutient-il, les discussions continuent.
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr