La relance de la croissance et la stabilité des prix dans les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) constituent les principales priorités de la Bceao. Le gouverneur de cette institution, Henri-Philippe Dacoury-Tabley, l’a réaffirmé, hier, au cours du conseil d’administration qui s’est tenu à l’agence principale de la Bceao à Abidjan.
Dans son message d’ouverture de la session, le gouverneur de la Bceao a invité les administrateurs à approfondir les réflexions sur les mesures de politique monétaire et budgétaire. Il s’agit de booster la croissance à l’objet de contrer les effets de la récession mondiale. “Dans la zone Uemoa, la récession mondiale a notamment provoqué la baisse des cours des matières premières, en particulier ceux des produits exportés par l’Union, affectant ainsi l’activité économique et faisant peser des risques sur la stabilité macroéconomique et les perspectives de croissance. Ainsi le taux d’accroissement du produit intérieur brut de la zone est ressorti à 3,4% pour l’année 2008, contre une prévision initiale de 4,2% malgré les réformes structurelles mises en œuvre et les performances réalisées par les Etats membres en matière de production agricole », a-t-il fait remarquer.
Dans le cadre de la crise financière, il a souligné la méthode de veille stratégique, “afin d’instaurer un cadre privilégié” de discussion stratégique, favorisant la prise en compte des préoccupations réciproques de l’institut d’émission et des établissements de crédit. Le gouverneur Dacoury-Tabley a invité les Etats membres à créer des conditions de paix, de stabilité et de confiance à tous les niveaux.
J-S Lia
Dans son message d’ouverture de la session, le gouverneur de la Bceao a invité les administrateurs à approfondir les réflexions sur les mesures de politique monétaire et budgétaire. Il s’agit de booster la croissance à l’objet de contrer les effets de la récession mondiale. “Dans la zone Uemoa, la récession mondiale a notamment provoqué la baisse des cours des matières premières, en particulier ceux des produits exportés par l’Union, affectant ainsi l’activité économique et faisant peser des risques sur la stabilité macroéconomique et les perspectives de croissance. Ainsi le taux d’accroissement du produit intérieur brut de la zone est ressorti à 3,4% pour l’année 2008, contre une prévision initiale de 4,2% malgré les réformes structurelles mises en œuvre et les performances réalisées par les Etats membres en matière de production agricole », a-t-il fait remarquer.
Dans le cadre de la crise financière, il a souligné la méthode de veille stratégique, “afin d’instaurer un cadre privilégié” de discussion stratégique, favorisant la prise en compte des préoccupations réciproques de l’institut d’émission et des établissements de crédit. Le gouverneur Dacoury-Tabley a invité les Etats membres à créer des conditions de paix, de stabilité et de confiance à tous les niveaux.
J-S Lia