Juste avant l'attaque du 19 septembre 2002, tout était bien parti pour que la Côte d'Ivoire atteigne le Point de Décision qui lui permettrait de bénéficier d'un allègement d'une bonne partie de sa dette. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Car, après la dernière mission d'évaluation de la Banque mondiale de la (Bm) et du Fonds monétaire international (Fmi) avant la date fatidique indiquée plus haut (19 septembre 2002), ces deux institutions avaient fait une évaluation concluante. Qui indiquait clairement l'admission de la Côte d'Ivoire d'ici la fin de cette année-là. Malheureusement, après le départ de la mission le 16 septembre 2002, survient un coup d'Etat manqué dans la nuit du 18 au 19 septembre de la même année. Qui va se muer en une rébellion armée. Passées les années de suspensions des décaissements, des institutions de Bretton Woods, aux profits d'Abidjan pour accumulation d'arriérés (C'est la règle en la matière) d'une part. En dépit des tensions de trésoreries sur les caisses de l'Etat,contraint de faire face à ses dépenses incompressibles et le service de la dette extérieure, sur instruction du Président Gbagbo, le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement et celui de l'Economie et des Finances, ont tout mis en œuvre, pour donner sa chance à la Côte d'Ivoire pour son admission à l'Initiative des Pays pauvres très endettés (Ppte). Le Premier avec le ministre d'Etat Bouabré a donné à la Côte d'Ivoire, une boussole; le Document de Stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), qui prend en compte les aspirations des populations ivoiriennes, en matière de réduction de la pauvreté. Coût du financement, 17645 milliards sur la période 2009-2015. Qui viendront aussi bien des partenaires au développement que des caisses de l'Etat ivoirien que des ressources qui proviendront de l'Initiative des pays pauvres très endettés. (Voir encadré). Pendant ce temps, le ministère de l'Economie et des Finances, avec le ministre Diby Koffi Charles a réussi à apurer les arriérés de dettes de la Côte d'Ivoire, à la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (Bad). Concomitamment et à la demande des Institutions indiquées plus haut, le secteur des Mines et Energie, a été audité. Les résultats de l'audit réalisés par le cabinet Kpmg, plaide en faveur du pouvoir Gbagbo. En ce sens qu'ils ont abouti à la conclusion que le secteur est géré en toute transparence en ce qui concerne les flux physiques et financiers. Mieux, par soucis de bonne gouvernance, le gouvernement ivoirien adhère désormais à l'Initiative sur les industries extractives (Ite). La filière café-cacao dont la gestion était également tant décriée par la Banque mondiale et l'Union européenne (Ue) est passée au scanner. Avec des communications régulières en conseil de ministres par le ministre de l'Economie et des Finances. Dans l'administration, les reformes et les contrôles inopinés ont eu lieu, pour débusquer les fonctionnaires fictifs. contrairement à ce qu'on pourrait croire les réformes, ne sont pas arrêtées.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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