La coercition des sanctions de l’Onu contre Charles Blé Goudé continue de faire parler d’elle. Face à la presse le 26 mars dans les locaux de la résidence universitaire «Cité Rouge» à Cocody, le premier responsable de la Fesci a appelé l’Onu à revoir sa position. «Nous demandons à l’Onu de revoir sa position. Nous l’invitons à laisser Charles Blé Goudé, président du Cojep, publier son prochain livre, car un livre participe à l’éducation qui est prônée par l’Unesco, une institution sous la coupole de Ban Ki-moon », a affirmé Mian Augustin. Ce dernier s’est interrogé sur ce qu’a pu bien faire le président du Cojep pour mériter cette sanction. «Nous demandons quel est l’acte posé par Blé Goudé qui amène l’organisation mondiale à prendre une telle décision ? Que veut l’Onu qui devrait garantir la paix et accompagner la Côte d’Ivoire dans son processus de sortie de crise? » s’est interrogé Mian avant de dire que c’est de la provocation. « Blé Goudé est un maillon essentiel dans le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Pourquoi alors vouloir l’étouffer dans son propre pays ? Nous craignons qu’une telle action de l’Onu ne puisse embraser le pays», s’est inquiété Mian Augustin avant d’exprimer le soutien de la Fesci au président du Cojep. Notons que récemment, les experts onusiens ont demandé aux responsables du quotidien gouvernemental « Fraternité Matin » de ne pas reverser les droits d’auteur à Charles Blé Goudé et de ne pas éditer sa prochaine œuvre.
T.Y.
T.Y.