Tirer les leçons de la mobilisation faite à la suite de l'appel de leur leader, Atsé Jean Claude relativement au procès politico-judiciaire contre les journalistes de "Le Repère" le mardi dernier. Et donner une conduite à tenir vis-à-vis des défis à venir. C'est entre autres ce dont il a été question dans cet entretien que nous avons eu avec M. Koné Issa Daouda, secrétaire général du Forum national du PDCI-RDA, par ailleurs attaché de communication à la mairie du Plateau et membre du grand conseil du PDCI.
M. le Secrétaire général, vous étiez récemment dans nos locaux, en compagnie du président national de votre mouvement pour lancer un appel à la mobilisation pour soutenir les journalistes de l'hebdomadaire "Le Repère" poursuivis par le procureur de la République. Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que vos attentes ont été atteintes ?
Nous étions effectivement dans vos locaux avec à notre tête notre leader charismatique, Atsé Atsé Jean Claude pour apporter notre soutien au DG du groupe "Le Réveil" et aux journalistes injustement interpellés par un pouvoir incendiaire. Un pouvoir qui a perdu le nord parce que n'ayant pas pu trouver des solutions aux maux qui minent le pays, s'attaque aux journalistes qui n'ont eu de tort que d'avoir fait du journalisme d'investigation. Nous avons donc invité nos bases à s'associer au combat. Mais nos attentes n'ont pas pu être satisfaites parce que comme vous le constatez avec moi que votre collègue Gnamantêh se trouve encore entre les griffes du pouvoir en place. Nous remercions toutefois les brigadiers, les présidents communaux et leurs bureaux et toutes les couches socio-professionnelles du forum qui ont répondu à l'appel du président national. Nous leur demandons de demeurer en ordre de bataille parce que la lutte continue. Le lundi 30, nous devons nous mobiliser pour aller soutenir "Le Repère".
Mais à quoi ça sert d'appeler à la mobilisation quand on sait qu'on va se faire expulser manu militari de la salle sans rien faire ? Ne craignez vous pas de subir le même sort qu'à la première audience ?
L'objectif pour nous, c'est de montrer que le groupe "Le Réveil" n'est pas seul dans ce combat. Nous sommes convaincus que les militants ne vont pas se laisser distraire. Ils vont sortir nombreux pour le palais de la justice. On enverra des forces de l'ordre nous repousser ou nous expulser en nous brandissant les armes, payés avec l'argent du contribuable mais nous serons là, présents pour être des témoins de l'histoire.
Certaines personnes reprochent au président Atsé et au forum du PDCI d'être absents ces derniers temps de la scène politique. Que leur répondez-vous ?
Merci pour cette question à laquelle je m'y attendais plus ou moins. Sachez que notre mouvement n'est pas absent de la scène politique. C'est vrai que nous ne faisons pas beaucoup de bruit ces temps-ci mais dans l'ombre, nous travaillons. Bientôt, le président Atsé et le bureau national entreprendront une tournée nationale qui démarrera à partir du district d'Abidjan. Il s'agira de faire le point de l'opération d'enrôlement. Parce que nous avons dit que le Président Bédié doit revenir absolument au pouvoir et cela passe par une opération d'enrôlement réussie. Je puis vous assurer que nos militants ont suivi l'opération d'enrôlement.
Entretien organisé
Par François Becanthy
Photo : Olga Ottro
M. le Secrétaire général, vous étiez récemment dans nos locaux, en compagnie du président national de votre mouvement pour lancer un appel à la mobilisation pour soutenir les journalistes de l'hebdomadaire "Le Repère" poursuivis par le procureur de la République. Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que vos attentes ont été atteintes ?
Nous étions effectivement dans vos locaux avec à notre tête notre leader charismatique, Atsé Atsé Jean Claude pour apporter notre soutien au DG du groupe "Le Réveil" et aux journalistes injustement interpellés par un pouvoir incendiaire. Un pouvoir qui a perdu le nord parce que n'ayant pas pu trouver des solutions aux maux qui minent le pays, s'attaque aux journalistes qui n'ont eu de tort que d'avoir fait du journalisme d'investigation. Nous avons donc invité nos bases à s'associer au combat. Mais nos attentes n'ont pas pu être satisfaites parce que comme vous le constatez avec moi que votre collègue Gnamantêh se trouve encore entre les griffes du pouvoir en place. Nous remercions toutefois les brigadiers, les présidents communaux et leurs bureaux et toutes les couches socio-professionnelles du forum qui ont répondu à l'appel du président national. Nous leur demandons de demeurer en ordre de bataille parce que la lutte continue. Le lundi 30, nous devons nous mobiliser pour aller soutenir "Le Repère".
Mais à quoi ça sert d'appeler à la mobilisation quand on sait qu'on va se faire expulser manu militari de la salle sans rien faire ? Ne craignez vous pas de subir le même sort qu'à la première audience ?
L'objectif pour nous, c'est de montrer que le groupe "Le Réveil" n'est pas seul dans ce combat. Nous sommes convaincus que les militants ne vont pas se laisser distraire. Ils vont sortir nombreux pour le palais de la justice. On enverra des forces de l'ordre nous repousser ou nous expulser en nous brandissant les armes, payés avec l'argent du contribuable mais nous serons là, présents pour être des témoins de l'histoire.
Certaines personnes reprochent au président Atsé et au forum du PDCI d'être absents ces derniers temps de la scène politique. Que leur répondez-vous ?
Merci pour cette question à laquelle je m'y attendais plus ou moins. Sachez que notre mouvement n'est pas absent de la scène politique. C'est vrai que nous ne faisons pas beaucoup de bruit ces temps-ci mais dans l'ombre, nous travaillons. Bientôt, le président Atsé et le bureau national entreprendront une tournée nationale qui démarrera à partir du district d'Abidjan. Il s'agira de faire le point de l'opération d'enrôlement. Parce que nous avons dit que le Président Bédié doit revenir absolument au pouvoir et cela passe par une opération d'enrôlement réussie. Je puis vous assurer que nos militants ont suivi l'opération d'enrôlement.
Entretien organisé
Par François Becanthy
Photo : Olga Ottro
