Les réactions de la classe politique se poursuivent suite à la proposition du professeur Francis Wodié qui souhaite voir le pays se doter d’une nouvelle loi fondamentale avant l’élection présidentielle. Après le Pdci et l’Udpci (voir Nord-Sud du samedi 28 mars), c’est au tour du Rdr et du Fpi de réagir.
•Qu’est-ce que le Rdr pense de la proposition du professeur Wodié d’abroger cette Constitution pour en rédiger une nouvelle ?
Si vous prenez le projet de société du Dr Alassane Dramane Ouattara pour la Côte d’Ivoire, vous y trouverez un passage sur la loi fondamentale. Notre position qui y est donnée est celle-ci. Le Premier ministre ADO a affirmé clairement qu’une fois élu, il procéderait à une révision de la Constitution. Nous sommes donc en phase avec le président Wodié.
•Mais, Wodié recommande que la loi fondamentale soit renouvelée avant les élections.
A notre niveau, nous proposons que cela se fasse une fois les élections terminées. Dans tous les cas ; nous pensons que la proposition du président Wodié est une excellente idée. Je pense qu’il pourrait par exemple en discuter directement avec M. Ouattara.
•Ne craignez-vous pas qu’une fois élu, l’un des candidats s’agrippe à cette Constitution en refusant de la modifier ?
A mon avis, cette menace n’existe pas. En tout cas pas à notre niveau au Rdr. Tout le monde sait que le président ADO est un grand démocrate et que pour lui, le pouvoir pour le pouvoir n’est pas important. Le pouvoir pour servir, pour être utile à son pays et aux Ivoiriens, c’est cela qui a toujours compté pour lui. J’espère que tous les candidats à la présidentielle ont pris conscience de l’importance et la nécessité de doter le pays d’un meilleur texte. Ils doivent tous s’y engager. Maintenant, dans la pratique, tous les Ivoiriens sont unanimes pour dire que le Pr Wodié est l’une des meilleures références que nous ayons en Afrique en matière de conception et d’appréciation d’une Constitution. Lorsque l’heure sera venue pour cette révision, il faudra s’appuyer sur son expertise et celle d’autres personnes. M. Wodié est bien et mieux placé pour proposer une révision constitutionnelle. La question qu’il pose c’est de savoir s’il faut le faire avant ou après les élections. Nous proposons après en gardant à l’esprit que nous sommes en phase avec M. Wodié, parce que c’est une autorité et une référence au plan intellectuel.
•Des intellectuels ont reproché au Rdr d’avoir appelé à voter oui pour cette Constitution, alors que le parti savait pertinemment les clauses confligènes et les menaces sur la cohésion nationale. Que leur répondez-vous ?
Cela fait partie des erreurs que nous avons commises. Nous l’assumons. C’est une erreur qui a été commise à notre niveau et tout le parti l’assume aujourd’hui. C’est une erreur comme tout parti politique peut en commettre. Sachant que le texte publié dans le Journal officiel avait été changé à la dernière minute, nous aurions dû appeler à voter non. Il y avait beaucoup d’arguments en faveur de cette option du non. Mais, aujourd’hui Wodié a ouvert le bon débat. Il est l’une des autorités en la matière. C’est l’un des plus grands constitutionnalistes en Afrique. On fera le changement avec lui, car c’est quelqu’un pour qui nous avons beaucoup de respect. Il est également quelqu’un qui s’est toujours efforcé d’agir pour l’intérêt commun sur ces questions de Constitution.
Propos recueillis par Djama Stanislas
•Qu’est-ce que le Rdr pense de la proposition du professeur Wodié d’abroger cette Constitution pour en rédiger une nouvelle ?
Si vous prenez le projet de société du Dr Alassane Dramane Ouattara pour la Côte d’Ivoire, vous y trouverez un passage sur la loi fondamentale. Notre position qui y est donnée est celle-ci. Le Premier ministre ADO a affirmé clairement qu’une fois élu, il procéderait à une révision de la Constitution. Nous sommes donc en phase avec le président Wodié.
•Mais, Wodié recommande que la loi fondamentale soit renouvelée avant les élections.
A notre niveau, nous proposons que cela se fasse une fois les élections terminées. Dans tous les cas ; nous pensons que la proposition du président Wodié est une excellente idée. Je pense qu’il pourrait par exemple en discuter directement avec M. Ouattara.
•Ne craignez-vous pas qu’une fois élu, l’un des candidats s’agrippe à cette Constitution en refusant de la modifier ?
A mon avis, cette menace n’existe pas. En tout cas pas à notre niveau au Rdr. Tout le monde sait que le président ADO est un grand démocrate et que pour lui, le pouvoir pour le pouvoir n’est pas important. Le pouvoir pour servir, pour être utile à son pays et aux Ivoiriens, c’est cela qui a toujours compté pour lui. J’espère que tous les candidats à la présidentielle ont pris conscience de l’importance et la nécessité de doter le pays d’un meilleur texte. Ils doivent tous s’y engager. Maintenant, dans la pratique, tous les Ivoiriens sont unanimes pour dire que le Pr Wodié est l’une des meilleures références que nous ayons en Afrique en matière de conception et d’appréciation d’une Constitution. Lorsque l’heure sera venue pour cette révision, il faudra s’appuyer sur son expertise et celle d’autres personnes. M. Wodié est bien et mieux placé pour proposer une révision constitutionnelle. La question qu’il pose c’est de savoir s’il faut le faire avant ou après les élections. Nous proposons après en gardant à l’esprit que nous sommes en phase avec M. Wodié, parce que c’est une autorité et une référence au plan intellectuel.
•Des intellectuels ont reproché au Rdr d’avoir appelé à voter oui pour cette Constitution, alors que le parti savait pertinemment les clauses confligènes et les menaces sur la cohésion nationale. Que leur répondez-vous ?
Cela fait partie des erreurs que nous avons commises. Nous l’assumons. C’est une erreur qui a été commise à notre niveau et tout le parti l’assume aujourd’hui. C’est une erreur comme tout parti politique peut en commettre. Sachant que le texte publié dans le Journal officiel avait été changé à la dernière minute, nous aurions dû appeler à voter non. Il y avait beaucoup d’arguments en faveur de cette option du non. Mais, aujourd’hui Wodié a ouvert le bon débat. Il est l’une des autorités en la matière. C’est l’un des plus grands constitutionnalistes en Afrique. On fera le changement avec lui, car c’est quelqu’un pour qui nous avons beaucoup de respect. Il est également quelqu’un qui s’est toujours efforcé d’agir pour l’intérêt commun sur ces questions de Constitution.
Propos recueillis par Djama Stanislas