Devant les nombreuses et diverses informations distillées ça et là et souvent tronquées sur le contenu de la rencontre entre les émissaires du chef de l’Etat, conduits par le président Maurice Sery Gnoléba, avec pour porte-parole le ministre Denis Bra Kanon et les parents du général Robert Guéi, à Kabacouma, village natal du défunt, le jeudi 12 mars 2009, nous cadres ressortissants de Kabacouma, tenons à éclairer l’opinion sur ce qui s’est réellement passé. En effet, ce jour-là, la délégation du chef de l’Etat, a informé les parents sur les évènements de septembre 2002 au cours desquels le général Robert Guéi a été assassiné. Réagissant à cette information, M. Singo Monmi, chef de terre de Kabacouma, a posé aux émissaires du chef de l’Etat un certain nombre de questions, à savoir :
Dans quelles conditions le général Robert Guéi a été assassiné ?
Qui sont les meurtriers ?
Où est son corps ?
En réponse à ces questions, le ministre Bra Kanon a répondu que le général Robert Guéi n’était pas rebelle, n’avait rien avec la rébellion, mais est une victime innocente. En retour, M. Singo Monmi, chef de terre de Kabacouma, a réitéré la position de Kabacouma et du peuple Dan, à savoir le transfert de la dépouille du général Robert Guéi sur la terre de ses ancêtres avant cette visite d’Etat. Cette préoccupation, l’unique d’ailleurs, n’a pas été traduite convenablement aux émissaires du chef de l’Etat. C’est donc avec stupéfaction que dans la parution n°4370 du vendredi 27 mars dernier du quotidien «Soir Info» que nous avons pris connaissance de l’interview accordée à un certain Doh Sahi se prévalant du statut du chef du village de Kabacouma et qui a exprimé au nom du village, des doléances, autre que la préoccupation de Kabacouma à savoir l’électrification du village, l’adduction en eau courante, la téléphonie rurale etc… qui ont déjà été réalisées par le général Robert Guéi.
Nous, cadres de Kabacouma, soutenons fermement la position du chef de terre de Kabacouma, M. Singo Monmi.
Les cadres de Kabacouma
Le président 07 78 78 85
Dans quelles conditions le général Robert Guéi a été assassiné ?
Qui sont les meurtriers ?
Où est son corps ?
En réponse à ces questions, le ministre Bra Kanon a répondu que le général Robert Guéi n’était pas rebelle, n’avait rien avec la rébellion, mais est une victime innocente. En retour, M. Singo Monmi, chef de terre de Kabacouma, a réitéré la position de Kabacouma et du peuple Dan, à savoir le transfert de la dépouille du général Robert Guéi sur la terre de ses ancêtres avant cette visite d’Etat. Cette préoccupation, l’unique d’ailleurs, n’a pas été traduite convenablement aux émissaires du chef de l’Etat. C’est donc avec stupéfaction que dans la parution n°4370 du vendredi 27 mars dernier du quotidien «Soir Info» que nous avons pris connaissance de l’interview accordée à un certain Doh Sahi se prévalant du statut du chef du village de Kabacouma et qui a exprimé au nom du village, des doléances, autre que la préoccupation de Kabacouma à savoir l’électrification du village, l’adduction en eau courante, la téléphonie rurale etc… qui ont déjà été réalisées par le général Robert Guéi.
Nous, cadres de Kabacouma, soutenons fermement la position du chef de terre de Kabacouma, M. Singo Monmi.
Les cadres de Kabacouma
Le président 07 78 78 85