L'alignement des pensions des anciens militaires de carrière sur celles de leurs homologues français. C'est la principale revendication des anciens combattants formulée par M. Alioune Camara, directeur de l'Office national des anciens combattants du Sénégal, samedi dernier, à l'occasion de la présentation officielle de l'organisation des fils des anciens combattants de Côte d'Ivoire (OFAC-CI) à Treichville. “De 1966 à nos jours, nous nous battons à côté de nos frères d'armes français pour que nous soyons rétablis dans nos droits. Il faut se battre contre l'oubli. Le gouvernement français doit se souvenir du passé historique de la contribution de l'Afrique dans la libération de la France. De 1914/18, 1939/45, Indochine et Algérie. Le devoir de mémoire ne se détruit pas, il se consolide. Nous lançons un appel aujourd'hui dans l'espoir d'être entendus par le président Nicolas Sarkozy, pour l'alignement des pensions des anciens militaires de carrière sur celles de leurs homologues français”, a plaidé M. Alioune Camara. Selon lui, les droits des combattants africains et leurs familles ont été cristallisés pendant des décennies. Pis, 75% de ces personnes ont rejoint l'au-delà sans bénéficier de leurs droits. C'est pourquoi il a appelé le gouvernement français à la réparation de toutes ces injustices.
Les fils et petits-fils des anciens combattants ont, par la voix de M. Mohamadou Oumar Salif, président de l'association des fils des tirailleurs du Sénégal, demandé à percevoir des droits en cas de décès des deux parents compte tenu “du contexte économique peu clément et du sacrifice consenti par leurs défunts parents”. Tout en appelant à la création d'une fédération ouest-africaine des fils des anciens combattants, M. Al-Hassan Demba, président de l'OFAC-CI a opté pour le renforcement des liens entre tous les membres et pour la création d’activités génératrices de revenus pour une autonomie financière des descendants des anciens défenseurs ivoiriens de la France. L'ambassadeur de France s'est fait représenter à la cérémonie de samedi dernier.
Didier Kéï
Les fils et petits-fils des anciens combattants ont, par la voix de M. Mohamadou Oumar Salif, président de l'association des fils des tirailleurs du Sénégal, demandé à percevoir des droits en cas de décès des deux parents compte tenu “du contexte économique peu clément et du sacrifice consenti par leurs défunts parents”. Tout en appelant à la création d'une fédération ouest-africaine des fils des anciens combattants, M. Al-Hassan Demba, président de l'OFAC-CI a opté pour le renforcement des liens entre tous les membres et pour la création d’activités génératrices de revenus pour une autonomie financière des descendants des anciens défenseurs ivoiriens de la France. L'ambassadeur de France s'est fait représenter à la cérémonie de samedi dernier.
Didier Kéï