Les syndicats de transporteurs et leur patronat ont été formés durant deux jours (26 et 27 mars) par le Bureau international du travail (BIT) sur la liberté syndicale dans le secteur des transporteurs. C’était à la représentation du BIT à Abidjan. Selon M. Soulament, représentant à Ouagadougou du programme d’appui à la mise en œuvre de la déclaration (PAMODEC) du BIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail, l’objectif de la rencontre est de faire connaître le contenu de la déclaration du BIT sur le respect des 4 principes de droits jugés de fondamental pour les travailleurs. Ces principes sont regroupés dans 8 conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Pour M. Soulament, le principe le plus violé est celui relatif à la liberté syndicale et au droit de négociation collectif. «Le progrès social doit aller de paire avec le développement économique (…) Ces quatre principes doivent être respectés quelque soit le niveau de développement du pays », a soutenu le représentant de la PAMODEC.
Pour M. Diaby Ibrahim, secrétaire général du syndicat national des transporteurs et marchandises de Côte d’Ivoire, cet atelier de formation vient à point nommé car il permettra de mieux organiser le secteur du transport en matière syndicale. «Nous allons répercuter ce que nous avons appris ici à la base pour que tout le monde soit au même niveau d’information», a promis M. Diaby. De son côté, M. Coulibaly Ladji, porte-parole de l’organisation professionnelle des travailleurs routiers et conducteurs, pense que cet atelier était très attendu dans le souci de promouvoir l’emploi en Côte d’Ivoire. «Aujourd’hui, nous remercions le BIT de nous instruire sur la réglementation en matière de liberté syndicale. Il y avait un vide de formation au niveau du secteur du transport», a-t-il soutenu.
Les instruments de l’OIT en matière de droits syndicaux sont la convention (N°135) concernant les représentants des travailleurs et la recommandation (N° 143) de 1971 ; la convention (N°141) sur les organisations de travailleurs ruraux et la recommandation (N° 149) de 1975 ; la convention (N°151) sur les relations de travail à la Fonction Publique et la recommandation (N°159) de 1978 et enfin la convention (N°154) sur la négociation collective de 1981. La formation des acteurs du transport vient après celle des organisations patronales, des juristes, des centrales syndicales… Une étude menée en Côte d’Ivoire par le BIT a révélé que les droits des personnes au travail en Côte d’Ivoire connaissent des manquements. C’est dans le but de corriger ces insuffisances qu’un programme de formation a été initié par le BIT à travers le PAMODEC.
Coulibaly Zié Oumar
Pour M. Diaby Ibrahim, secrétaire général du syndicat national des transporteurs et marchandises de Côte d’Ivoire, cet atelier de formation vient à point nommé car il permettra de mieux organiser le secteur du transport en matière syndicale. «Nous allons répercuter ce que nous avons appris ici à la base pour que tout le monde soit au même niveau d’information», a promis M. Diaby. De son côté, M. Coulibaly Ladji, porte-parole de l’organisation professionnelle des travailleurs routiers et conducteurs, pense que cet atelier était très attendu dans le souci de promouvoir l’emploi en Côte d’Ivoire. «Aujourd’hui, nous remercions le BIT de nous instruire sur la réglementation en matière de liberté syndicale. Il y avait un vide de formation au niveau du secteur du transport», a-t-il soutenu.
Les instruments de l’OIT en matière de droits syndicaux sont la convention (N°135) concernant les représentants des travailleurs et la recommandation (N° 143) de 1971 ; la convention (N°141) sur les organisations de travailleurs ruraux et la recommandation (N° 149) de 1975 ; la convention (N°151) sur les relations de travail à la Fonction Publique et la recommandation (N°159) de 1978 et enfin la convention (N°154) sur la négociation collective de 1981. La formation des acteurs du transport vient après celle des organisations patronales, des juristes, des centrales syndicales… Une étude menée en Côte d’Ivoire par le BIT a révélé que les droits des personnes au travail en Côte d’Ivoire connaissent des manquements. C’est dans le but de corriger ces insuffisances qu’un programme de formation a été initié par le BIT à travers le PAMODEC.
Coulibaly Zié Oumar