Notre Voie : Quels sont les enjeux du giga-meeting que vous animerez, le samedi 4 avril 2009, à la place Bardo à San Pedro ?
Emile Kima : Nous organisons ce giga-meeting parce que le département de San Pedro est l’une des grandes régions économiques de la Côte d’Ivoire et il y a une forte communauté de ressortissants de la CEDEAO, dans le Bas- Sassandra. Il est donc nécessaire que nous y soyons pour leur apporter le message de paix. En leur donnant la vraie information afin que chacun sache sa place dans ce pays. Je demande donc aux populations de la CEDEAO vivant dans le Bas-Sassandra et les autochtones de sortir massivement pour prendre part au meeting du samedi prochain.
N.V. : Quel est ce message de vérité que vous tiendrez face aux ressortissants de la CEDEAO et aux autres étrangers vivant dans le Bas- Sassandra ?
E.K. : Je leur démontrerai par A+B que la Côte d’Ivoire est une terre d’hospitalité. Nous parlerons de paix, d’enrôlement, de naturalisation, de problèmes fonciers, de certificat de résidence, de la carte de séjour ainsi que de bien d’autres sujets. Après ce meeting, je pense que chacun rentrera chez lui avec la paix dans le cœur.
N.V. : Allez-vous évoquer le sujet de la fraude sur l’identité ivoirienne ?
E.K. : C’est un sujet majeur et je déballerai ma batterie à ce propos, le samedi 4 avril prochain. Nous nous dirons la vérité.
N.V. : Vous me disiez en off que vous reprochez beaucoup de choses aux FDS. De quoi s’agit-il ?
E.K. : Nous combattons la fraude parce que celui qui n'est pas fier de ses origines, n’est pas un homme digne. Je ne peux donc pas comprendre qu’au même moment où nous menons la guerre contre la fraude sur l’identité, les fraudeurs soient pris par les gendarmes et policiers puis relâchés moyennant de l’argent de façon frauduleuse. C’est une corruption que je condamne avec la dernière énergie. J’assume mes propos et j’ai des preuves que des FDS ont été corrompues avec la somme de 200.000 FCFA. Qu’elles ont remis en liberté des fraudeurs. La fraude ne pourra pas s’arrêter tant que cette corruption existera. Que certaines FDS aient pitié du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, pour le combat qu’il mène pour la paix dans ce pays.
N.V. : La question du foncier rural se pose avec beaucoup d’acuité dans le Bas-Sassandra. Quel message livrerez-vous aux populations ?
E.K. : Le problème des terres est mondial. Quand l’on est dans un village et dans un pays, il faut respecter les lois de la terre d'accueil. Quand vous le faites, vous ne rencontrez pas de problème.
N.V. : Quelles sont les autres étapes après San Pedro ?
E.K. : Nous irons à Méagui, Soubré, Hermankono, Divo, Guitry et Bouaké. Je serai dans toutes ces localités avant la fin de l’année 2009. A Bouaké, nous animerons également un giga meeting au stade de la ville. Au moment opportun, nous rentrerons en contact avec le Premier ministre, Guillaume Soro, pour les conditions pratiques de ce meeting.
Entretien réalisé par Didier Depry: didierdepry@yahoo.r
Emile Kima : Nous organisons ce giga-meeting parce que le département de San Pedro est l’une des grandes régions économiques de la Côte d’Ivoire et il y a une forte communauté de ressortissants de la CEDEAO, dans le Bas- Sassandra. Il est donc nécessaire que nous y soyons pour leur apporter le message de paix. En leur donnant la vraie information afin que chacun sache sa place dans ce pays. Je demande donc aux populations de la CEDEAO vivant dans le Bas-Sassandra et les autochtones de sortir massivement pour prendre part au meeting du samedi prochain.
N.V. : Quel est ce message de vérité que vous tiendrez face aux ressortissants de la CEDEAO et aux autres étrangers vivant dans le Bas- Sassandra ?
E.K. : Je leur démontrerai par A+B que la Côte d’Ivoire est une terre d’hospitalité. Nous parlerons de paix, d’enrôlement, de naturalisation, de problèmes fonciers, de certificat de résidence, de la carte de séjour ainsi que de bien d’autres sujets. Après ce meeting, je pense que chacun rentrera chez lui avec la paix dans le cœur.
N.V. : Allez-vous évoquer le sujet de la fraude sur l’identité ivoirienne ?
E.K. : C’est un sujet majeur et je déballerai ma batterie à ce propos, le samedi 4 avril prochain. Nous nous dirons la vérité.
N.V. : Vous me disiez en off que vous reprochez beaucoup de choses aux FDS. De quoi s’agit-il ?
E.K. : Nous combattons la fraude parce que celui qui n'est pas fier de ses origines, n’est pas un homme digne. Je ne peux donc pas comprendre qu’au même moment où nous menons la guerre contre la fraude sur l’identité, les fraudeurs soient pris par les gendarmes et policiers puis relâchés moyennant de l’argent de façon frauduleuse. C’est une corruption que je condamne avec la dernière énergie. J’assume mes propos et j’ai des preuves que des FDS ont été corrompues avec la somme de 200.000 FCFA. Qu’elles ont remis en liberté des fraudeurs. La fraude ne pourra pas s’arrêter tant que cette corruption existera. Que certaines FDS aient pitié du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, pour le combat qu’il mène pour la paix dans ce pays.
N.V. : La question du foncier rural se pose avec beaucoup d’acuité dans le Bas-Sassandra. Quel message livrerez-vous aux populations ?
E.K. : Le problème des terres est mondial. Quand l’on est dans un village et dans un pays, il faut respecter les lois de la terre d'accueil. Quand vous le faites, vous ne rencontrez pas de problème.
N.V. : Quelles sont les autres étapes après San Pedro ?
E.K. : Nous irons à Méagui, Soubré, Hermankono, Divo, Guitry et Bouaké. Je serai dans toutes ces localités avant la fin de l’année 2009. A Bouaké, nous animerons également un giga meeting au stade de la ville. Au moment opportun, nous rentrerons en contact avec le Premier ministre, Guillaume Soro, pour les conditions pratiques de ce meeting.
Entretien réalisé par Didier Depry: didierdepry@yahoo.r
