A l’occasion du séminaire de formation qui s’est tenu les 30 et 31 mars 2009 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro sur le thème : « Contribution des jeunes à la consolidation de la paix et à la lutte contre la violence armée », M. Florian Klinger, DG du groupe Starten a fait une communication importante. En tant qu’expert consultant en système d’identification, il s’est prononcé sur le thème suivant : « Proposition d’installation d’un système international en Afrique pour le contrôle et l’identification des armes légères et leurs propriétaires ». Ce système, selon M. Klinger, fait appel aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la technologie). Il s’agit entre autres de créer une base de données centralisées avec information d’identification des armes et leurs propriétaires ; de créer un réseau sécurisé international de communication pour actualiser l’information en temps réel dans tous les pays collaborateurs au programme. De façon pratique, chaque détenteur d’armes sera reçu dans un centre d’enregistrement où son arme et lui seront pré-enregistrés. Une carte avec un code sera établie pour ce cas. C’est ce code qui sera transmis sur le système sécurisé de réseau de communication international. Grâce à des satellites, il sera disponible sur les réseaux de toutes les polices mondiales et en particulier d’Afrique pour être tracé en temps réel. Cependant, le DG de la Starten a reconnu qu’il faudra motiver les civils qui détiennent illégalement ces armes afin qu’ils les rendent d’eux-mêmes. Aussi, a-t-il mentionné l’exemple de ce qui s’est fait en Sierra Léone où les ex-combattants ou les détenteurs illégaux d’armes légères ont adhéré à des programmes d’enregistrement de leurs armes contre des formations professionnelles et des emplois. Pour terminer, M. Klinger a affirmé que les principaux opérateurs de ce programme pourraient être le PNUD pour le financement de la formation de la population cible et pour l’achat de l’équipement de production ; des opérateurs agro-industriels qui assureront la commercialisation de la production générée par la population formée ; et enfin, des ONG qui œuvrent dans l’éducation qui auront pour mission de combattre l’analphabétisme.
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