L’exemple des Etats-Unis d’Amérique avec l’élection de Barack Obama doit inspirer les Ivoiriens. L’heure des attaques gratuites est révolue. Il faut désormais les programmes et non les personnes surtout pour des raisons d’appartenance ethnique, religieuse. C’est la vision que se fait désormais Patrick Zasso, ex-«jeune patriote» et président du Mouvement pour la défense de la vraie refondation (MDRV). Après l’avoir longtemps, comme ses camarades, vilipendé, ce dernier a choisi officiellement de soutenir la candidature du président du RDR. C’était au cours d’une conférence publique tenue samedi dernier, à la ‘’Maison blanche’’ de Koumassi. «Mes amis et moi avons décidé de soutenir la candidature du Dr Alassane Dramane Ouattara, cela ne veut pas dire que nous sommes militants du RDR», a-t-il précisé d’entrée. Selon lui, longtemps, lui et les siens ont été trompés sur le cas ADO. «On nous a tout dit sur ce monsieur sauf ce qu’il a fait pour la Côte d’Ivoire. Dans le feu de l’action, nous avons cru à tout ce qu’on nous disait et cela a développé une haine en nous contre lui», reconnaît-il avant de préciser : «Aujourd’hui, nous avons compris et nous avons fait des recherches sur l’homme». De ces recherches, ils disent avoir découvert ce qu’il a fait pour le pays.
«Au plan politique, nous avons découvert que c’est lui le véritable père du retour au multipartisme», mentionne-t-il. C’est sur ses conseils et son insistance, selon le président du MDRV que le Président Houphouët a accepté le retour au multipartisme. «Il a compris et a fait comprendre au Président Houphouët que c’est avec l’apport de tous, notamment de ceux qui étaient dans l’opposition d’alors, que le pays peut se construire», révèle-t-il.
Au plan économique, le conférencier ajoute que sans l’ancien Premier ministre que fut Alassane Dramane Ouattara, la Côte d’Ivoire allait sombrer. «C’est ce brillant cadre que l’on veut mettre sous l’éteignoir en l’accusant, sans fondement, de tous les malheurs de la Côte d’Ivoire». Pour lui, plus que jamais, ADO est l’homme de la situation. C’est pourquoi estime-t-il que «les militants du RDR doivent comprendre que ADO ne leur appartient plus. Il appartient désormais à tous les Ivoiriens». Selon lui, bien que les Noirs soient minoritaires aux USA, Barack Obama a gagné les élections présidentielles, parce qu’il a présenté un programme que les Américains ont adopté. «Je suis d’accord qu’on me demande de suivre le chef de l’Etat parce qu’il est du même groupe ethnique que moi. Cette époque-là, est révolue. Nous nous engageons auprès de quelqu’un dont le programme peut nous sortir de la pauvreté», justifie-t-il. De plus, Patrick Zasso dit avoir choisi de soutenir le candidat du RDR parce que la politique de la refondation est un échec.
La refondation, un échec
Sur tous les plans, cet ancien défenseur de la politique du FPI, estime aujourd’hui que la refondation est un échec. «Ils nous ont promis des conditions de vie meilleure, aujourd’hui ils nous servent la désillusion», se confesse-t-il. Le socialisme dont ils se réclament, est une politique qui est contraire au capitalisme et donc à la recherche du profit personnel au détriment du peuple. «Or aujourd’hui nous constatons que des gens sont entrain de faire pire que ceux qu’ils ont critiqués. Ils ont oublié le peuple et ne pensent qu’à eux seuls ». L’école gratuite, l’Assurance maladie universelle (AMU), tous ces programmes n’étaient, selon lui, que du leurre. La preuve, estime-t-il est que, une fois au pouvoir, ils montrent leur incapacité à gérer en se cachant derrière le prétexte de la guerre. «C’est vrai qu’il y a eu la guerre, mais cela n’a pas empêché nos socialistes de se remplir les poches pendant que sous leur yeux, le peuple souffre», indique-t-il. Pour sortir de toutes ces misères, il en appelle à la bonne volonté du camp présidentiel pour organiser les élections présidentielles. Elections au cours desquelles, il invite le chef de l’Etat à ne pas demander les suffrages de ses compatriotes. «Depuis qu’il est au pouvoir, nos malheurs se sont multipliés», fait-il remarquer. Patrick Zasso a aussi invité la direction actuelle du FPI à démissionner pour avoir, elle aussi, échoué. Le ministre Cissé Bacongo qui a assisté aux échanges, a invité les Ivoiriens à suivre le cas de Zasso et ses camarades qui ont compris que seuls les programmes méritent d’être suivis.
Thiery Latt
«Au plan politique, nous avons découvert que c’est lui le véritable père du retour au multipartisme», mentionne-t-il. C’est sur ses conseils et son insistance, selon le président du MDRV que le Président Houphouët a accepté le retour au multipartisme. «Il a compris et a fait comprendre au Président Houphouët que c’est avec l’apport de tous, notamment de ceux qui étaient dans l’opposition d’alors, que le pays peut se construire», révèle-t-il.
Au plan économique, le conférencier ajoute que sans l’ancien Premier ministre que fut Alassane Dramane Ouattara, la Côte d’Ivoire allait sombrer. «C’est ce brillant cadre que l’on veut mettre sous l’éteignoir en l’accusant, sans fondement, de tous les malheurs de la Côte d’Ivoire». Pour lui, plus que jamais, ADO est l’homme de la situation. C’est pourquoi estime-t-il que «les militants du RDR doivent comprendre que ADO ne leur appartient plus. Il appartient désormais à tous les Ivoiriens». Selon lui, bien que les Noirs soient minoritaires aux USA, Barack Obama a gagné les élections présidentielles, parce qu’il a présenté un programme que les Américains ont adopté. «Je suis d’accord qu’on me demande de suivre le chef de l’Etat parce qu’il est du même groupe ethnique que moi. Cette époque-là, est révolue. Nous nous engageons auprès de quelqu’un dont le programme peut nous sortir de la pauvreté», justifie-t-il. De plus, Patrick Zasso dit avoir choisi de soutenir le candidat du RDR parce que la politique de la refondation est un échec.
La refondation, un échec
Sur tous les plans, cet ancien défenseur de la politique du FPI, estime aujourd’hui que la refondation est un échec. «Ils nous ont promis des conditions de vie meilleure, aujourd’hui ils nous servent la désillusion», se confesse-t-il. Le socialisme dont ils se réclament, est une politique qui est contraire au capitalisme et donc à la recherche du profit personnel au détriment du peuple. «Or aujourd’hui nous constatons que des gens sont entrain de faire pire que ceux qu’ils ont critiqués. Ils ont oublié le peuple et ne pensent qu’à eux seuls ». L’école gratuite, l’Assurance maladie universelle (AMU), tous ces programmes n’étaient, selon lui, que du leurre. La preuve, estime-t-il est que, une fois au pouvoir, ils montrent leur incapacité à gérer en se cachant derrière le prétexte de la guerre. «C’est vrai qu’il y a eu la guerre, mais cela n’a pas empêché nos socialistes de se remplir les poches pendant que sous leur yeux, le peuple souffre», indique-t-il. Pour sortir de toutes ces misères, il en appelle à la bonne volonté du camp présidentiel pour organiser les élections présidentielles. Elections au cours desquelles, il invite le chef de l’Etat à ne pas demander les suffrages de ses compatriotes. «Depuis qu’il est au pouvoir, nos malheurs se sont multipliés», fait-il remarquer. Patrick Zasso a aussi invité la direction actuelle du FPI à démissionner pour avoir, elle aussi, échoué. Le ministre Cissé Bacongo qui a assisté aux échanges, a invité les Ivoiriens à suivre le cas de Zasso et ses camarades qui ont compris que seuls les programmes méritent d’être suivis.
Thiery Latt