Le lycée municipal d’Attécoubé a abrité le samedi 4 avril 2009 une assemblée générale de la Coordination des Enseignants du Second degré de Côte d’Ivoire (Cesci). N’Dri Michel, le Coordonnateur national et ses camarades y ont procédé au point de l’application des recommandations de la récente rencontre au Palais Présidentiel.
A cette assemblée générale, les membres de la Cesci se sont indignés du fait que la mesure relative « au reversement de tous les salaires retenus pour fait de grève », recommandée par le Chef de l’Etat, ne les ait pas touchés. Selon eux, si à la faveur de la rencontre avec le Président de la République, tous les enseignants détenus pour fait de grève, ont recouvré la liberté, le point relatif au reversement de tous les salaires gelés n’est pas encore un acquis. Il a plutôt été l’objet d’un morcellement. Ainsi, seuls les salaires du mois de février 2009 ont été restitués aux grévistes. D’où leur colère qu’ils entendent exprimer par des actions vigoureuses. A ce propos, une motion de protestation, précisant ces actions, a été adoptée. Il s’agit « de la rétention des notes des élèves et l’arrêt de toute activité pédagogique à partir du 20 avril 2009». Toutefois, la Cesci qui ne souhaite pas exécuter ces actions, note que la satisfaction de « l’injustice faite aux membres de la Cesci depuis deux ans» lui permettrait de reconsidérer sa position. Surtout que les raisons qui ont alimenté les grèves de la Cesci, sont les mêmes ayant suscité la grève du mois de février 2009 pour laquelle les salaires suspendus ont été reversés. « L’injonction du Président de la République relative au reversement de tous les salaires retenus pour fait de grève, a été morcelée dans son application. Si bien que nos camarades qui ont vu leurs salaires des mois d’octobre et novembre 2007 ainsi ceux du mois de décembre 2008 arbitrairement et abusivement suspendus, n’ont pas été touchés par la mesure. Nous disons qu’il s’agit d’un cas grave d’exclusion, d’une politique de deux mois deux mesures ; ce que nous n’accepterons pas », a déclaré N’Dri Michel. Avant de fonder un grand espoir sur la prochaine rencontre avec le Président Gbagbo. Une séance de travail, qui devrait, dans l’entendement du leader de la Cesci, vider tous « les contentieux » qui fâchent. « Une rencontre à la Présidence est annoncée le 15 avril 2009. Nous fondons un grandissime espoir sur celle-ci qui devrait permettre de corriger le tort qui nous a été causé. Et nous comptons sur la magnanimité du Président Gbagbo à cet effet », a-t-il souligné. Ainsi, le dégel reste lié à la rencontre à la Présidence. Si une solution n’y est pas trouvée, tout porte à croire que les écoles du secondaire public vont à nouveau se retrouver dans la spirale de la grève des enseignants. Ce qui compromettrait sérieusement le respect des normes pédagogiques. Le ministre de l’Education Nationale Bleu Lainé est donc interpellé.
M.T.T
A cette assemblée générale, les membres de la Cesci se sont indignés du fait que la mesure relative « au reversement de tous les salaires retenus pour fait de grève », recommandée par le Chef de l’Etat, ne les ait pas touchés. Selon eux, si à la faveur de la rencontre avec le Président de la République, tous les enseignants détenus pour fait de grève, ont recouvré la liberté, le point relatif au reversement de tous les salaires gelés n’est pas encore un acquis. Il a plutôt été l’objet d’un morcellement. Ainsi, seuls les salaires du mois de février 2009 ont été restitués aux grévistes. D’où leur colère qu’ils entendent exprimer par des actions vigoureuses. A ce propos, une motion de protestation, précisant ces actions, a été adoptée. Il s’agit « de la rétention des notes des élèves et l’arrêt de toute activité pédagogique à partir du 20 avril 2009». Toutefois, la Cesci qui ne souhaite pas exécuter ces actions, note que la satisfaction de « l’injustice faite aux membres de la Cesci depuis deux ans» lui permettrait de reconsidérer sa position. Surtout que les raisons qui ont alimenté les grèves de la Cesci, sont les mêmes ayant suscité la grève du mois de février 2009 pour laquelle les salaires suspendus ont été reversés. « L’injonction du Président de la République relative au reversement de tous les salaires retenus pour fait de grève, a été morcelée dans son application. Si bien que nos camarades qui ont vu leurs salaires des mois d’octobre et novembre 2007 ainsi ceux du mois de décembre 2008 arbitrairement et abusivement suspendus, n’ont pas été touchés par la mesure. Nous disons qu’il s’agit d’un cas grave d’exclusion, d’une politique de deux mois deux mesures ; ce que nous n’accepterons pas », a déclaré N’Dri Michel. Avant de fonder un grand espoir sur la prochaine rencontre avec le Président Gbagbo. Une séance de travail, qui devrait, dans l’entendement du leader de la Cesci, vider tous « les contentieux » qui fâchent. « Une rencontre à la Présidence est annoncée le 15 avril 2009. Nous fondons un grandissime espoir sur celle-ci qui devrait permettre de corriger le tort qui nous a été causé. Et nous comptons sur la magnanimité du Président Gbagbo à cet effet », a-t-il souligné. Ainsi, le dégel reste lié à la rencontre à la Présidence. Si une solution n’y est pas trouvée, tout porte à croire que les écoles du secondaire public vont à nouveau se retrouver dans la spirale de la grève des enseignants. Ce qui compromettrait sérieusement le respect des normes pédagogiques. Le ministre de l’Education Nationale Bleu Lainé est donc interpellé.
M.T.T