Daouda Silué, Directeur général du CEPICI (Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire) a échangé avec la presse le lundi 6 avril 2009, sur la nouvelle stratégie qu’il compte mettre en place pour attirer davantage les investisseurs étrangers; d’où le choix du thème : «Quelle politique de promotion des investissements en période de relance économique».
Au cours de cette rencontre d’échanges, M. Daouda Silué a fait le point des investissements en Côte d’Ivoire depuis la création du CEPICI. Il a noté que de 1996 au 31 décembre 2008, sa structure a enregistré plus de 2.172 milliards (2.172.224.730.851) de FCFA dont 216 milliards (216.577.225.201) de FCFA pour la seule période 2008 et 341 milliards (341.030.896.349) de FCFA en 2007. Les emplois générés par lesdits investissements sont constitués comme: Pour 91 entreprises enregistrées en 2008, cela a généré 3.15,5 emplois dont 3.122 destinés aux Ivoiriens. En 2007, ce sont 98 entreprises qui se sont fait enregistrer par les services du CEPICI. Celles-ci ont permis la création de 2.310 emplois dont 2.224 destinés aux Ivoiriens. Au regard de ces chiffres, le directeur général du CEPICI a indiqué que les investissements réalisés jusque-là en Côte d’Ivoire ont connu une progression, quoi que la croissance n’ait pas été constante. Une situation qu’il explique par le fait de la crise que traverse le pays et certaines difficultés dont souffre sa structure. Au nombre de ces difficultés, il a noté la concurrence dont est victime le CEPICI de la part de certaines structures et le manque de moyens. Même si les moyens doivent arriver, c’est avec difficulté que le CEPICI entre en possession de ceux-ci, explique Daouda Silué. Cependant, il dit garder espoir et promet de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit une destination fréquentable, eu égard aux perspectives de sortie de crise qui s’offrent à travers l’Accord de paix de Ouagadougou. Confiant que la Côte d’Ivoire peut reprendre le chemin de la croissance, Daouda Silué souhaite que tous les Ivoiriens jouent leur partition en cessant de donner une mauvaise image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur. Dans ce combat du repositionnement de la Côte d’Ivoire, le patron du CEPICI estime que la Presse a un grand rôle à jouer, en tant que porte-voix du peuple et des décideurs. Vu que de l’extérieur, les investisseurs jugent le climat d’affaires qu’à partir des écrits. Mais, pour atteindre l’objectif de la croissance des investissements et permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la croissance, Daouda Silué et ses collaborateurs indiquent être déterminés à jouer le rôle d’interface entre l’Etat et les opérateurs économiques privés intéressés par la destination Côte d’Ivoire. Pour ce faire, ils assurent maintenir les relations avec le ministère des Affaires étrangères et les différentes ambassades pour que la destination Côte d’Ivoire soit promue. Mais, cela n’empêche que certains préalables venant de la tutelle, c’est-à-dire la Primature, soient résolus.
Honoré Kouassi
Au cours de cette rencontre d’échanges, M. Daouda Silué a fait le point des investissements en Côte d’Ivoire depuis la création du CEPICI. Il a noté que de 1996 au 31 décembre 2008, sa structure a enregistré plus de 2.172 milliards (2.172.224.730.851) de FCFA dont 216 milliards (216.577.225.201) de FCFA pour la seule période 2008 et 341 milliards (341.030.896.349) de FCFA en 2007. Les emplois générés par lesdits investissements sont constitués comme: Pour 91 entreprises enregistrées en 2008, cela a généré 3.15,5 emplois dont 3.122 destinés aux Ivoiriens. En 2007, ce sont 98 entreprises qui se sont fait enregistrer par les services du CEPICI. Celles-ci ont permis la création de 2.310 emplois dont 2.224 destinés aux Ivoiriens. Au regard de ces chiffres, le directeur général du CEPICI a indiqué que les investissements réalisés jusque-là en Côte d’Ivoire ont connu une progression, quoi que la croissance n’ait pas été constante. Une situation qu’il explique par le fait de la crise que traverse le pays et certaines difficultés dont souffre sa structure. Au nombre de ces difficultés, il a noté la concurrence dont est victime le CEPICI de la part de certaines structures et le manque de moyens. Même si les moyens doivent arriver, c’est avec difficulté que le CEPICI entre en possession de ceux-ci, explique Daouda Silué. Cependant, il dit garder espoir et promet de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit une destination fréquentable, eu égard aux perspectives de sortie de crise qui s’offrent à travers l’Accord de paix de Ouagadougou. Confiant que la Côte d’Ivoire peut reprendre le chemin de la croissance, Daouda Silué souhaite que tous les Ivoiriens jouent leur partition en cessant de donner une mauvaise image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur. Dans ce combat du repositionnement de la Côte d’Ivoire, le patron du CEPICI estime que la Presse a un grand rôle à jouer, en tant que porte-voix du peuple et des décideurs. Vu que de l’extérieur, les investisseurs jugent le climat d’affaires qu’à partir des écrits. Mais, pour atteindre l’objectif de la croissance des investissements et permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la croissance, Daouda Silué et ses collaborateurs indiquent être déterminés à jouer le rôle d’interface entre l’Etat et les opérateurs économiques privés intéressés par la destination Côte d’Ivoire. Pour ce faire, ils assurent maintenir les relations avec le ministère des Affaires étrangères et les différentes ambassades pour que la destination Côte d’Ivoire soit promue. Mais, cela n’empêche que certains préalables venant de la tutelle, c’est-à-dire la Primature, soient résolus.
Honoré Kouassi
