M. N’goan Aka Mathias, PCA de l’Organisation centrale des producteurs et exportateurs d’ananas et de banane (OCAB), a indiqué hier, au cours d’une conférence de presse, au siège de l’ANOPACI, à Abidjan, ne pas reconnaître la décision de son limogeage publiée récemment dans la presse, par certains dissidents de son organisation, après la tenue par ceux-ci d’un conseil d’administration, qu’il qualifie d’illégal.
“Le vendredi 3 avril dernier, l’OCAB a relevé, dans la presse, des articles rendant compte de la tenue d’un prétendu conseil d’administration, au terme duquel les administrateurs auraient décidé de la révocation du président du conseil d’administration que je suis. Je voudrais vous rassurer que je demeure à mon poste jusqu’à la tenue de l’assemblée générale du 28 avril prochain”, a-t-il précisé. Estimant que la décision de sa révocation de la tête de l’OCAB n’est pas conforme aux textes en vigueur, et que la restructuration du conseil d’administration relève de la compétence de l’organe suprême qui est l’assemblée générale, comme le prévoit l’article 10 des statuts de l’OCAB.
“La réunion d’administrateurs tenue en dehors du siège social, au mépris des termes univoques des statuts, avec un ordre du jour volontairement insidieux, est irrégulière, nulle et de nul effet. Cette initiative de restructuration constitue en outre et surtout une voie d’aventure de nature à discréditer notre organisation et fragiliser les acquis constitués avec abnégation tout au long des deux dernières décennies. Notre organisation se réserve le droit de donner la suite judiciaire convenable à la forfaiture commise et à l’utilisation frauduleuse du nom de l’OCAB, ainsi qu’à toute usurpation de titre susceptible d’en résulter”, a indiqué le PCA N’goan Mathias. Il estime que l’acte posé par ces dissidents est une tentative de passage en force qui vise, à détourner l’attention des planteurs des débats qui auront lieu pendant la prochaine assemblée générale, sur “l’examen des questions cruciales concernant le devenir de l’organisation”.
Pour l’actuel PCA de l’OCAB, l’assemblée générale du 28 avril prochain règlera définitivement la question de la restructuration du conseil d’administration, ainsi que les préoccupations fondamentales touchant l’évolution de l’OCAB. “Compte tenu de la conjoncture particulière du secteur de l’ananas et de la banane, il est plus qu’important, d’œuvrer avec responsabilité, à la bonne tenue de cette assemblée générale, dans un climat de sérénité, sans lequel aucune réforme durable et profitable à tous ne pourrait être rationnellement envisagée. C’est pourquoi j’invite toutes les structures membres de l’OCAB à se rassembler et à œuvrer dans l’unité pour trouver des solutions durables, dans la sérénité, aux problèmes liés aux exigences du marché international”, a-t-il conclu.
La position du M. N’goan Mathias est soutenue par la Société d’étude et de développement de la culture bananière (SCB), qui, par voie d’huissier, a signifié aux dissidents son refus de participer à un conseil d’administration non conforme aux textes de l’OCAB. “La SCB qui s’est acquitté régulièrement ses cotisations, considère en conséquence que la convocation qu’elle a reçue en tant que membre du conseil d’administration est invalidée par le non respect des statuts de l’OCAB, et qu’une décision prise dans ces conditions ne saurait avoir une quelconque valeur” , stipule la note.
Etienne Ban: etienneban@yahoo.fr
“Le vendredi 3 avril dernier, l’OCAB a relevé, dans la presse, des articles rendant compte de la tenue d’un prétendu conseil d’administration, au terme duquel les administrateurs auraient décidé de la révocation du président du conseil d’administration que je suis. Je voudrais vous rassurer que je demeure à mon poste jusqu’à la tenue de l’assemblée générale du 28 avril prochain”, a-t-il précisé. Estimant que la décision de sa révocation de la tête de l’OCAB n’est pas conforme aux textes en vigueur, et que la restructuration du conseil d’administration relève de la compétence de l’organe suprême qui est l’assemblée générale, comme le prévoit l’article 10 des statuts de l’OCAB.
“La réunion d’administrateurs tenue en dehors du siège social, au mépris des termes univoques des statuts, avec un ordre du jour volontairement insidieux, est irrégulière, nulle et de nul effet. Cette initiative de restructuration constitue en outre et surtout une voie d’aventure de nature à discréditer notre organisation et fragiliser les acquis constitués avec abnégation tout au long des deux dernières décennies. Notre organisation se réserve le droit de donner la suite judiciaire convenable à la forfaiture commise et à l’utilisation frauduleuse du nom de l’OCAB, ainsi qu’à toute usurpation de titre susceptible d’en résulter”, a indiqué le PCA N’goan Mathias. Il estime que l’acte posé par ces dissidents est une tentative de passage en force qui vise, à détourner l’attention des planteurs des débats qui auront lieu pendant la prochaine assemblée générale, sur “l’examen des questions cruciales concernant le devenir de l’organisation”.
Pour l’actuel PCA de l’OCAB, l’assemblée générale du 28 avril prochain règlera définitivement la question de la restructuration du conseil d’administration, ainsi que les préoccupations fondamentales touchant l’évolution de l’OCAB. “Compte tenu de la conjoncture particulière du secteur de l’ananas et de la banane, il est plus qu’important, d’œuvrer avec responsabilité, à la bonne tenue de cette assemblée générale, dans un climat de sérénité, sans lequel aucune réforme durable et profitable à tous ne pourrait être rationnellement envisagée. C’est pourquoi j’invite toutes les structures membres de l’OCAB à se rassembler et à œuvrer dans l’unité pour trouver des solutions durables, dans la sérénité, aux problèmes liés aux exigences du marché international”, a-t-il conclu.
La position du M. N’goan Mathias est soutenue par la Société d’étude et de développement de la culture bananière (SCB), qui, par voie d’huissier, a signifié aux dissidents son refus de participer à un conseil d’administration non conforme aux textes de l’OCAB. “La SCB qui s’est acquitté régulièrement ses cotisations, considère en conséquence que la convocation qu’elle a reçue en tant que membre du conseil d’administration est invalidée par le non respect des statuts de l’OCAB, et qu’une décision prise dans ces conditions ne saurait avoir une quelconque valeur” , stipule la note.
Etienne Ban: etienneban@yahoo.fr