La crise financière continue de faire ses effets dans les pays africains. L’économie ivoirienne n’est pas en reste, si l’on s’en tient aux propos du ministre de l’Economie et des Finances. Celui-ci n’a pas caché son inquiétude, si aucune solution concrète n’est décidée.
Les mois à venir seront très difficiles pour les économies dont les ressources proviennent essentiellement des exportations brutes des matières premières vers l’Europe. Cela est d’autant évident, vu que depuis peu, la demande des exportations en provenance de l’Afrique a considérablement baissé. Le premier secteur d’activité le plus touché est celui du bois où les unités industrielles ferment en cascade.. C’est un cas parmi tant d’autres où la Côte d’Ivoire en est victime. Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts et de l’Environnement, Aka Ahizi Daniel, invité du plateau de 13heures de la Télévision 1ère chaîne, a déploré la situation. Cette baisse de la demande des exportations africaines dont fait partie la Côte d’Ivoire ne concerne pas que le secteur du bois. Il y a également celle de l’hévéa, de l’ananas…où l’avenir des acteurs semble être compromis en dépit de bonnes perspectives, en terme de rémunérations. La baisse de la demande du latex (caoutchouc), selon le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, est due à la baisse d’activités dans le secteur de l’automobile dans le monde où plusieurs postes ont été supprimés. La corrélation entre les deux secteurs (automobile et caoutchouc) est telle que l’un ne peut évoluer sans l’autre. Par conséquent, la baisse d’activité chez l’un entraîne également une chute de la demande de matières. Il y a de ce fait, comme l’on peut le constater, une menace sur l’avenir du secteur du caoutchouc. Selon toujours l’argentier, la crise financière ne se limitera pas seulement aux portes des hévéaculteurs. Le secteur du café et du cacao est également concerné. C’est pourquoi, même si pour l’heure, les économies des pays en voie de développement donnent l’impression de résister à la crise financière internationale, pour le ministre, il faut diversifier les sources de revenus. Ce qui implique qu’il faut attirer des investisseurs tout en leur offrant un environnement sain des affaires.
Honoré Kouassi
Les mois à venir seront très difficiles pour les économies dont les ressources proviennent essentiellement des exportations brutes des matières premières vers l’Europe. Cela est d’autant évident, vu que depuis peu, la demande des exportations en provenance de l’Afrique a considérablement baissé. Le premier secteur d’activité le plus touché est celui du bois où les unités industrielles ferment en cascade.. C’est un cas parmi tant d’autres où la Côte d’Ivoire en est victime. Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts et de l’Environnement, Aka Ahizi Daniel, invité du plateau de 13heures de la Télévision 1ère chaîne, a déploré la situation. Cette baisse de la demande des exportations africaines dont fait partie la Côte d’Ivoire ne concerne pas que le secteur du bois. Il y a également celle de l’hévéa, de l’ananas…où l’avenir des acteurs semble être compromis en dépit de bonnes perspectives, en terme de rémunérations. La baisse de la demande du latex (caoutchouc), selon le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, est due à la baisse d’activités dans le secteur de l’automobile dans le monde où plusieurs postes ont été supprimés. La corrélation entre les deux secteurs (automobile et caoutchouc) est telle que l’un ne peut évoluer sans l’autre. Par conséquent, la baisse d’activité chez l’un entraîne également une chute de la demande de matières. Il y a de ce fait, comme l’on peut le constater, une menace sur l’avenir du secteur du caoutchouc. Selon toujours l’argentier, la crise financière ne se limitera pas seulement aux portes des hévéaculteurs. Le secteur du café et du cacao est également concerné. C’est pourquoi, même si pour l’heure, les économies des pays en voie de développement donnent l’impression de résister à la crise financière internationale, pour le ministre, il faut diversifier les sources de revenus. Ce qui implique qu’il faut attirer des investisseurs tout en leur offrant un environnement sain des affaires.
Honoré Kouassi
