La sortie du Directeur général du CEPICI (Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire) permet de mettre fin à une sorte de cacophonie qui règne depuis un certain temps où des structures de promotion des investissements ont fait leur apparition. Constituent de véritables réseaux officieux, les personnes qui introduisent les investisseurs auprès des institutions outre que le CEPCI causent plus de tort à l’économie que de l’aider. Car, en réalité, ceux qui prétendent aider des entrepreneurs à s’installer ou qui les font recevoir par les services de la République, ne le font pas à but non lucratif. Déçus parfois par l’attitude de ces ‘’malheureux’’ bienfaiteurs, des opérateurs économiques ne manquent pas souvent d’interpeller les ambassadeurs où sont accrédités les représentants du chef de l’Etat. Au regard des actions de ces personnalités qualifiées de ‘’coupeurs de route’’, le CEPCI se dit victime d’une concurrence déloyale, même si la loi ne dit pas qu’obligatoirement tous les investisseurs doivent passer par lui. Mais, en tant que structure investie de pouvoir d’autorité, il paraît bienséant que les investisseurs se fassent enregistrer au CEPICI où ils ont toute la documentation concernant les modalités et conditions d’investissement en Côte d’Ivoire. Pour mettre fin à ce désordre, il paraît aussi judicieux qu’un arrêté soit pris pour recaser les choses afin que les investisseurs ne se fassent pas guider par des gens qui n’en ont pas la qualité. C’est un combat que doit mener également le CEPICI en allant informer là où il le faut. De sorte que le désordre dont les conséquences sont parfois lourdes pour l’économie nationale prenne fin.
H.K
H.K