Le conseil de discipline du Pdci-Rda, en accord avec le président dudit parti, a décidé de radier certains de ses hauts cadres, dont Gnamien Yao, N’zi Paul David et N’dri Apollinaire depuis le mois dernier. Une sanction qui a surpris plus d’un en Eburnie, puisque les « judas » et autres « ténias » qui, en 2000, ont tenté d’offrir le Pdci à Guéi Robert n’ont fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire. Pour la première fois de son histoire, le Pdci-Rda a décidé de brandir le bâton devant ceux de ses militants qui ont pris la résolution de soutenir le candidat Laurent Gbagbo à la future présidentielle. Ainsi donc, certains cadres du parti dont Gnamien Yao, N’dri Apollinaire et N’zi Paul David ont été exclus ( ?) de façon définitive, en flagrante violation des textes qui régissent l’ancien parti unique. Cette décision du conseil de discipline du Pdci dirigé par le doyen Noël Nemin a été appuyée par le président Henri Konan Bédié lui-même. Ce qui n’a pas manqué de susciter divers commentaires en Eburnie.
Pourquoi deux poids deux mesures ?
D’aucuns se sont même posé la question de savoir ce que vise réellement une telle mesure. Surtout que, tout le monde sait qu’en 1999, après la chute du Pdci du pouvoir, certains de ses cadres avaient solennellement appelé leurs partisans à voter pour le candidat Laurent Gbagbo. Parmi ceux-ci, l’on pourrait citer MM Dagobert Aka Anghui, Maurice Kakou Guikahué, Marcel Zady Kessy, Ehui Koutouan Bernard, et bien d’autres cadres du vieux parti. Et si le Pdci a pu, à l’époque, échapper à la junte militaire d’alors, cela l’a été par la détermination, le courage et l’engagement de ses jeunes dont Kouadio Konan Bertin (KKB), Gnamien Yao, Aka Septime, Emolo Claude, JMK Ahoussou, Benson Raymond, Koudou Abonouan (Empirus) appuyés par d’autres militants tels Denis Kah Zion, Renée Kangah Marguerite, N’gouan Aka Mathias, Aka Véronique, Boni Séraphin… Curieusement, ceux qui, à cette époque, avaient bravé toutes les adversités pour s’opposer à l’invasion du Pdci se sont retrouvés à la périphérie du parti dès le retour d’Henri Konan Bédié au bercail le 15 octobre 2001. Pis, les « judas » et autres « ténias » qui ont tenté d’offrir le parti à Guéi Robert et qui avaient même appelé les militants à lui accorder leurs suffrages n’ont subi aucune sanction. Or, l’acte qu’ils ont posé, en abandonnant leur chef en difficulté, était supposé être plus grave et condamnable que celui des Gnamien Yao, N’zi Paul David et Apollinaire N’dri. Qu’est-ce que le « sphinx » de Daoukro peut reprocher aujourd’hui aux supposés radiés qu’il ne pourrait reprocher aux Banzio, Zady Kessy, Adjoumani, Ehui, Guihahué… En quoi l’acte posé par les prétendus radiés est-il plus condamnable pour le Pdci que celui posé par les « judas » et autres « ténias » après la chute de M Bédié en 1999 ? Pour sûr, le président du parti sexagénaire est interpellé par les récentes décisions de Noël Nemin.
JJ
Pourquoi deux poids deux mesures ?
D’aucuns se sont même posé la question de savoir ce que vise réellement une telle mesure. Surtout que, tout le monde sait qu’en 1999, après la chute du Pdci du pouvoir, certains de ses cadres avaient solennellement appelé leurs partisans à voter pour le candidat Laurent Gbagbo. Parmi ceux-ci, l’on pourrait citer MM Dagobert Aka Anghui, Maurice Kakou Guikahué, Marcel Zady Kessy, Ehui Koutouan Bernard, et bien d’autres cadres du vieux parti. Et si le Pdci a pu, à l’époque, échapper à la junte militaire d’alors, cela l’a été par la détermination, le courage et l’engagement de ses jeunes dont Kouadio Konan Bertin (KKB), Gnamien Yao, Aka Septime, Emolo Claude, JMK Ahoussou, Benson Raymond, Koudou Abonouan (Empirus) appuyés par d’autres militants tels Denis Kah Zion, Renée Kangah Marguerite, N’gouan Aka Mathias, Aka Véronique, Boni Séraphin… Curieusement, ceux qui, à cette époque, avaient bravé toutes les adversités pour s’opposer à l’invasion du Pdci se sont retrouvés à la périphérie du parti dès le retour d’Henri Konan Bédié au bercail le 15 octobre 2001. Pis, les « judas » et autres « ténias » qui ont tenté d’offrir le parti à Guéi Robert et qui avaient même appelé les militants à lui accorder leurs suffrages n’ont subi aucune sanction. Or, l’acte qu’ils ont posé, en abandonnant leur chef en difficulté, était supposé être plus grave et condamnable que celui des Gnamien Yao, N’zi Paul David et Apollinaire N’dri. Qu’est-ce que le « sphinx » de Daoukro peut reprocher aujourd’hui aux supposés radiés qu’il ne pourrait reprocher aux Banzio, Zady Kessy, Adjoumani, Ehui, Guihahué… En quoi l’acte posé par les prétendus radiés est-il plus condamnable pour le Pdci que celui posé par les « judas » et autres « ténias » après la chute de M Bédié en 1999 ? Pour sûr, le président du parti sexagénaire est interpellé par les récentes décisions de Noël Nemin.
JJ
